OL - ASVEL : "Il ne faut pas aller jusqu'à l'omnisport" selon Aulas

Vendredi soir, Jean-Michel Aulas était présent à l’Astroballe pour le premier match d’EuroLigue de l’ASVEL depuis 10 ans. En marge de la victoire face à l’Olympiacos (82-63), il s’est exprimé sur la nouvelle collaboration entre l’OL et l’ASVEL.

L’Olympique lyonnais investi dans le basketball, et plus précisément dans l’ASVEL : 3,7 millions d’euros cette année, et 2,5 millions d’euros supplémentaires chaque année. Cet investissement doit permettre à l’ASVEL de s’installer durablement en EuroLigue et de retrouver des ambitions dans cette compétition. En contrepartie, Jean-Michel Aulas s’assure que l’ASVEL ne construise pas de nouvelle salle polyvalente à Villeurbanne, qui aurait fait de l’ombre au projet de l'OL de construire une « Arena » à Décines à côté de son stade. Ce projet devrait être finalisé en 2022 au plus tard, et concerne une salle de 12000 places en version basketball, 16000 places en version concert et une place particulière attribuée au e-sport.

Avec R.B, à l'Astroballe.

C’est un grand moment pour l’ASVEL. Est-ce que vous le vivez aussi comme un grand moment ? Est-ce que ça vous rappelle l’entrée de l’OL en Ligue des champions ?

Jean-Michel Aulas : Oui ça y ressemble, mais on le fait avec véritablement tous les atouts pour réussir, donc il y a un peu plus de sérénité que quand l’OL arrive en Ligue des champions. C’est vrai que la qualité de Tony (Parker) et de toutes ses équipes de l’ASVEL fait qu’on est dans un projet ambitieux, avec une adrénaline bien supérieur à l’anxiété. Je suis heureux d’être ici, ça m’évite de trop penser au derby de dimanche.

Est-ce que le FC Barcelone peut-être un modèle, avec son club omnisport ? Est-ce la voie à suivre, même si actuellement le basket et le foot à Lyon n’ont pas le même nom ?

Je pense qu’il ne faut pas aller jusqu’à l'omnisports. Pour moi, le basket, avec l’Euroligue, a un modèle économique qui peut être pérenne et donc récurent. Par exemple, on ne l’aurait pas fait avec le rugby, où je pense qu’il y a de vrais problèmes d’équilibre économique. Donc sans parler d'omnisports, on peut parler au contraire de complémentarité entre le basket et le foot. L’expérience de l’Euroligue de basket montre aussi qu’on peut s’enrichir en terme d’idées, de ce qui se fait dans un autre sport. On le voit, les fans sont intéressés et impressionnés par le rapprochement avec l’ASVEL, donc l’attractivité populaire est telle qu’on se retrouve dans une perspective de synergie qui est fantastique. Ça aurait été une erreur ou une faute de ne pas le faire. ».

L’ASVEL et l’OL font-ils parti de la même famille ?

Il y a de mon côté une fascination devant le champion qu’est Tony Parker, et aussi devant l’entrepreneur. On se retrouve avec des idées très cohérentes, avec la jeunesse chez lui et un peu plus d’expérience chez moi. On est bien ensemble, on s’entend bien. Il n’y a pas de recherche de ce qui ne va pas, il n’y a que des réflexions positives. On essaye d’additionner nos expériences, nos connaissances, notre savoir-faire. On est dans une vraie famille qui s’entend bien, et il n’y a pas de raison que ça ne se perpétue pas.

Lors de la victoire de l’ASVEL face à l’Olympiacos ce vendredi soir,  des Bad Gones étaient même présents dans la salle pour encourager les Villeurbannais.

 

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