OL - Féminines : Alex Morgan savoure son retour à Lyon

La star américaine Alex Morgan, qui a passé six mois sous le maillot de l’Olympique lyonnais en 2017, retrouve ce mardi le Groupama Stadium dans le cadre de la Coupe du monde. L’occasion de revenir sur son passage à Lyon, court mais ô combien bénéfique.

Elle occupe une place particulière dans le football féminin, et encore plus à Lyon. Star de sa discipline, idole des jeunes Américaines, « ambassadrice mondiale » pour Jean-Michel Aulas... Alex Morgan cumule les qualificatifs au même titre que les buts. Déjà auteure de cinq réalisations dans cette Coupe du monde 2019, elle partage la première place du classement des buteuses avec quatre autres joueuses, dont Megan Rapinoe. Les deux leaders de Team USA partagent également un autre point commun : elles ont toutes deux porté le maillot de l’Olympique lyonnais.

Un passage qui remonte à 2017 pour l’attaquante de 29 ans - elle soufflera ses trente bougies ce mardi, lors duquel elle avait effectué 16 matchs pour 12 buts inscrits en six mois. À quelques heures de son retour au Groupama Stadium, à l’occasion de la demi-finale du Mondial opposant les États-Unis à l’Angleterre, Morgan a pris plaisir à se remémorer cette période. « Le simple fait de revenir dans cette ville m’a rendu très heureuse. Et me rendre dans ce stade pour la première fois depuis deux ans me rappelle tant de souvenirs. C’est génial d’être de retour ici. »

L’Olympique lyonnais « un club de classe mondial » pour Morgan

Malgré ce court séjour lors de sa précédente venue, Alex Morgan avait su conquérir le cœur des supporters lyonnais au même titre que celui de Jean-Michel Aulas. Le président de l’OL, qui avait personnellement œuvré à attirer la joueuse via un démarchage insistant... sur Twitter, ne perd jamais une occasion pour rappeler sa fierté de l’avoir accueilli. En témoigne sa réaction sur le réseau social à l’issue de la victoire des USA sur la France, vendredi dernier : « Cruelle désillusion ce soir dans un match pourtant à notre portée : dire que Megan et Alex qui ont joué à l’OL étaient venues pour côtoyer le haut niveau... »

Mégalomane, M. Aulas ? Pas à en croire la principale intéressée, qui partage la vision du dirigeant lyonnais concernant l'OL. « C’est vraiment un club de classe mondial, que ce soit au niveau de ses infrastructures ou de son stade. La ville est magnifique, et le fait de la visiter ce matin (dimanche) m’a permis de me souvenir à quel point j’avais su y faire progresser mon jeu et évoluer en tant que joueuse. » Le contexte de sa venue entre Rhône et Saône était pourtant particulier pour la capitaine américaine, puisqu’elle avait laissé sa famille aux États-Unis pour s'installer à Lyon.

Un bilan pour l’heure contrasté au Groupama Stadium

« J’ai vraiment pu m’investir à fond dans le football, se remémore Alex Morgan. Nous avions beaucoup de matchs dans une courte période, avec les rencontres de championnat, de coupe et de Ligue des champions, donc j’ai vraiment pu exploiter au maximum ces six mois. Je pense que mon évolution en tant que joueuse est en partie intervenue ici, parce que j’ai pu travailler un style de jeu différent et j’étais utilisée de différentes façons, comme en 9 ou en ailière. » Aux côtés de certaines des meilleures joueuses du monde, l’Américaine a su tirer partie de son environnement, « le meilleur qui puisse être en dehors des États-Unis ».

Mardi, Alex Morgan retrouvera donc une enceinte dans laquelle elle avait disputé quatre rencontres avec l’OL, en 2017. Elle y avait notamment inscrit un but, face au Paris Saint-Germain (3-0), mais s’y était également incliné à deux reprises, contre Wolfsburg (0-1) et Manchester City (0-1). Un passé mitigé dont elle devra faire abstraction face aux Anglaises, qui comptent dans leurs rangs une Lucy Bronze bien plus habituée au succès au Groupama Stadium.

9 commentaires
  1. Le_Lyonniste
    Le_Lyonniste - lun 1 Juil 19 à 17 h 14

    T'as raison, poupée. L'OL c'est la méga classe thermonucléaire !

  2. janot06
    janot06 - lun 1 Juil 19 à 17 h 57

    Un passage mitigé de la star américaine à l'OL ; j'ai été déçu par elle car j'en attendais beaucoup plus. Les retombées auront surtout été médiatiques.
    Avant elle, Rapinoe qui n'aura aussi fait qu'un rapide séjour, aura été tout aussi discrète.
    Ceci dit, j'attends avec impatience et curiosité le face à face de mardi soir entre Rapinoe et Lucy Bronze. L'Américains va trouver en face d'elle une joueuse d'un tout autre calibre que Torrent ! Il m'étonnerait fort qu'elle brille autant.

    1. NicoLG
      Pantagruel - lun 1 Juil 19 à 18 h 12

      Carrément. Tout poste confondu Lucy Bronze est probablement l'une des toutes meilleures joueuses au monde (ma favorite pour le ballon d'or cette année). C'est clair que Rapinoe va beaucoup moins rigoler.

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    rastaman - lun 1 Juil 19 à 18 h 09

    tout à fait d'accord avec toi sur la première touche qui amène la faute de bock marion torrent elle est au pâquerette Sur le coup franc la gardienne place mal ses défenseurs et sur le second but americain mejri leur donne une touche et elle aussi est aux pâquerettes contre les anglaises derrière ça sera plus solide enfin c’est que mon opinion ... on perds ce match sur deux erreurs défensives alors que pourtant c’est ce qui faisait notre force...
    Quant à l’attaque elles ont tout loupées surtout techniquement et ensuite par mauvais choix car franchement yen a eu des occasions.. bref Diacre a tout faux sur cette coupe du monde j'espère qu'elle va démissionner d'elle même sinon..espérons qu'elle progresseras elle aussi...

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    rastaman - lun 1 Juil 19 à 18 h 12

    Que du gâchis cette équipe de France car honnêtement on méritait mieux...

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      fandelol - lun 1 Juil 19 à 18 h 42

      Bof. On avait le potentiel pour mieux faire, oui. Mais avec une autre personne à la tête de l'équipe.

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      ol-91 - lun 1 Juil 19 à 19 h 23

      Mais la réussite sera bientôt là ! puisque Diacre est reconduite. Le BG au féminin ! Système de jeu aberrant au regard des talents respectifs, compositions contraignantes pour contrarier les habitudes des joueuses, coachings tardifs quand tout ne pourra plus jamais aller mieux... etc.)

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    ol-91 - lun 1 Juil 19 à 19 h 22

    Elle ne m'a pas laissé, tout comme Rapinoe, un grand souvenir.Elle m'a rappelé plutôt un porte-flamme olympique ou une pom pom girl. Elle ne pouvait de toute façon jouer qu'une mi-temps... Et elle fut proclamée champion d'Europe un pied dans le plâtre (ou tout comme)

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    gone69 - mar 2 Juil 19 à 8 h 56

    a lyon c'etait un panneaux publicitaire sourire

Les commentaires sont fermés

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