OL - OM : Benoît Pedretti compare les deux clubs

Passé par l'OL et Marseille durant sa carrière, Benoît Pedretti s’est amusé à comparer les deux clubs, notamment du point du vue de la communication. Et pour l'ancien milieu de terrain, l’Olympique lyonnais est un cran au-dessus.

Cela a beau être l’un des passe-temps favori des fans, les anciens joueurs peuvent aussi s’adonner aux comparaisons entre les deux olympiques. C’est le cas de Benoît Pedretti, passé par l’Olympique de Marseille et l’Olympique lyonnais entre 2004 et 2006, qui s’est prêté à l'exercice dans les colonnes de Planète Lyon. « On me demande souvent de comparer mon expérience dans les deux Olympiques, Marseille et Lyon. La différence principale, c’est l’environnement des deux clubs. »

« Pour un footballeur, la vie est beaucoup plus calme à Lyon qu’à Marseille »

Pour justifier cette déclaration, l’ancien milieu de terrain de l’équipe de France s’appuie sur deux exemples de situations rencontrées à Marseille puis à Lyon. « À Marseille, un jour, on nous avait fourni des montres munies de GPS pour calculer notre rythme cardiaque, raconte-t-il. Du coup, de temps en temps, chacun regardait sa montre. Sauf que les journalistes ont écrit le lendemain que les joueurs s’ennuyaient car on regardait nos montres ! À l’inverse, à Lyon un an plus tard, toujours à l’entraînement, John Carew et Gérard Houllier ont une altercation et s’insultent en anglais. Carew quitte alors l’entraînement, énervé. Beaucoup de journalistes ont assisté à la scène au bord du terrain mais le lendemain dans les journaux : aucune ligne. »

Pour Pedretti, la principale distinction entre l’OL et l’OM se situe donc dans la communication des deux clubs, avec un contrôle de cette dernière bien plus important à Lyon. « À l’OL, c’était structuré, on savait verrouiller la communication et tout restait en interne, décrit l’actuel entraîneur adjoint de Nancy. Un fonctionnement vachement plaisant pour les joueurs, qui ne se sentent pas épiés en permanence. Tandis qu’à l’OM, c’était plus folklorique. Là-bas, on en faisait des tonnes pour un rien. Du coup, pour un footballeur, la vie est beaucoup plus calme à Lyon qu’à Marseille. » Une sérénité qui ne l’aura finalement pas encouragé à s’attarder dans la capitale des Gaules, quittant le club un an après son arrivée... comme à Marseille.