Devant la presse ce mercredi, Paulo Fonseca a évoqué de nombreux sujets. Parmi eux, son nouveau schéma tactique ou encore le cas Ainsley Maitland-Niles.
Soufflant le chaud et le froid, plutôt le froid d'ailleurs en ce moment, l'OL ne parvient pas à maintenir la constance d'une rencontre à l'autre. Ce que regrette Paulo Fonseca, qui y voit un sujet mental. Une irrégularité illustrée par Ainsley Maitland-Niles.
Paulo Fonseca, après le dernier résultat (défaite à Lorient), allez-vous changer votre schéma plus vite que prévu ? Ou avez-vous l'idée de l'installer sur la durée ?
"Pendant le match, nous pouvons changer de structure. Je ne pense pas que ce soit le plus important. Ce qui compte, ce sont nos intentions, nos dynamiques... Par exemple, à Lorient, nous avons pris un but, mais défensivement, nous étions en contrôle. Offensivement, le système est le même que nous jouions à trois ou à quatre.
"Par moments, Maitland-Niles ne joue pas à son maximun"
Comment expliquez-vous qu'Ainsley Maitland-Niles soit un joueur cyclique ?
C'est vrai. J'en ai parlé avec lui, de cette inconstance. C'est un footballeur avec énormément de qualité. À son poste, nous n'en avons pas beaucoup de meilleurs que lui. Il est fort offensivement, défensivement, dans le un contre un, il est rapide...
C'est selon moi une question mentale, et je travaille avec lui pour arriver à un équilibre qui lui permette de toujours être au top, car par moments, il ne joue pas à son maximum. Mais qu'est-ce que je peux faire, hormis en discuter avec Ainsley ? Il y a aussi une histoire de caractère et de personnalité. Parfois, ces aspects sont difficiles à changer.
Un problème de "mentalité" à l'OL ?
Les classements sont bons, certes, mais comment expliquez-vous que les résultats soient moins probants qu'en début de saison ?
Nous avons parlé de la même chose après Auxerre (0-0). Notre problème, c'est la mentalité avec laquelle nous abordons les affiches face à des équipes réputées moins fortes. À Lorient, nous avons vécu la même situation. J'échange souvent avec les joueurs et ce ne sont pas des soucis techniques, tactiques ou physiques, mais mentaux.
Mon travail est de faire comprendre au groupe que l'on doit disputer chaque confrontation avec la même ambition, la même attitude. Et lors des chocs en championnat, ou pendant la Ligue Europa, je vois que l'équipe a une attitude mentale différente."

Ah ben pourtant certains joueurs ont quand même des sacrés soucis techniques, rien à voir avec le mental, quand tu es un joueur moyen tu le restes.
Désolé mais Satriano par exemple représente ce joueur moyen techniquement, il peut faire quelques coup d'éclats dans une saison mais ça reste très limité.
Je peux comprendre aussi que les entraîneurs ne sont pas la pour montrer du doigt que tel joueur est moyen, bon, ou très bon, ce serait malsain, du coup à la place ils se servent du mot mental pour dévier les autres problèmes qui existent.
Oui et il aurait aussi tord d’admettre un problème physique. Pourtant on le voit que certains avancent plus.
C’est pas que mental effectivement.
Ben ouais quand tu es fatigué tu es fatigué, à moins de se doper il n'y a guère que le repos qui permet de récupérer.
oui, on a se problème physico-mental à L’OL. Mais j’ai l’impression que c’est un problème général pour beaucoup d’équipes et des plus fortes que nous, quand je vois les résultats de Liverpool, Chelsea, le Réal en championnat, de Strasbourg et Monaco en championnat principalement, et d’autres équipes que j’oublie probablement , ça interpelle !
fartigue, lassitude….
Beaucoup trop de matchs..
Moi, je ne tombe pas dans le pessimisme, disons que je reste dans le réalisme : à un moment donné, on ne peut guère attendre d'un joueur moyen qu'il devienne un extra-terrestre ni d'un jeune du centre qu'il soit un taulier (je ne manque de respect à personne d'autant plus que chaque joueur donne son max et ne triche pas). Par moment ils y arrivent ... le club est sans le sous, nous savons d'oû il vient et savons aussi ce qu'il peut faire (début de saison) avec moins de blessures, cartons ... pour le moment le club est dans le bon wagon, il faut s'accrocher et se défencer pour aller chercher plus.