À peine mis en danger par Dijon, l'OL a fait respecter la hiérarchie de la saison régulière (4-1). Sans être flamboyantes, les Fenottes ont assuré l'essentiel et joueront la finale du championnat contre le PSG ou le Paris FC vendredi prochain à Décines.
Les play-offs ont été instaurés pour mettre à mal la domination de l'OL en Première Ligue. Seulement, le club lyonnais sera encore une fois au rendez-vous de la finale le vendredi 16 mai prochain (21h). Pour la seconde année consécutive, les Fenottes joueront à la maison pour s'octroyer un 18e titre de championnes de France. Reste à savoir qui du PSG ou du Paris FC se mettra sur le chemin des Lyonnaises pour ne pas voir la domination de la saison régulière se traduire par un trophée dans ces play-offs. Ce dimanche, les coéquipières de Wendie Renard ont fait ce qu'on attendait d'elles : gagner contre Dijon (4-1) pour continuer à croire à un titre cette saison.
Un break juste avant la pause qui a fait du bien
Avant le match, le rapport de force était clairement en faveur de l'OL face à un DFCO qui a créé la surprise durant vingt-deux journées. Toutefois, le doute n'a pas vraiment été de mise pour les Lyonnaises. Joe Montemurro avait opté pour une équipe portée vers l'avant avec la seule Damaris comme élément défensif dans l'entrejeu avec Heaps et Van de Donk. Malgré 76% de possession à la pause, la domination lyonnaise a été avant tout stérile face au bloc compact dijonnais. Pourtant, l'ouverture du score d'Eugénie Le Sommer, préférée à Tabitha Chawinga, dès la 19e aurait dû permettre à l'OL de dérouler. Finalement, ce fut une première mi-temps sur un mono-rythme, laissant Dijon dans le match jusqu'à une minute de la pause. Le moment choisi par Heaps pour placer une tête imparable après un beau débordement de Diani (2-0, 45+1e).
Montemurro a pu faire tourner
Avec un break d'avance à la mi-temps, l'OL avait fait le plus dur et se mettait à l'abri tandis que le match perdait en même temps de l'intérêt. Dijon a bien tenté quelques incursions dans le camp lyonnais, mais ce fut assez timide, Endler ne faisant qu'un véritable arrêt (64e). Le match avait d'ailleurs été plié quelques minutes plus tôt avec le 3-0 inscrit par Vanessa Gilles suite à un corner et une volée pleine de rage (62e).
La hiérarchie de la saison a été respectée et cela a permis à Joe Montemurro de concerner tout son groupe avec un triple changement à la 67e et les entrées d'Hegerberg, Däbritz et Marozsan. L'attaquante norvégienne a eu l'occasion de corser l'addition en chipant un ballon, mais elle a buté sur Talaslahti (76e). Ce ne fut que partie remise dix minutes plus tard avec une tête ajustée sur un centre de Durmonay (4-0, 86e). Finalement, Dijon a réussi à sauver l'honneur sur une relance complètement ratée de Heaps dont a profité Pinther (4-1, 89e)...
Diani nommée femme du match, c'est cent fois mérité.
Sans être flamboyantes, les Fenottes ont fait sérieusement le job.
Plus que l'obstacle parisien pour remettre l'église au centre du village. Allez les filles !
Victoire très logique, par contre incompréhension de voir qu'à partir de la 70éme minutes les espaces se créent dans la défense lyonnaise qui veut gérer le match .....déjà un manque de respect pour les spectateurs et pour les joueuses d'en face qui en profitent de nous planter un but contre l'ensemble du cours de la possession des fenottes.....on est critique pour les garçons , il le faut l'être pour les filles même si certains sont sensibles devant la féminité.
Le mariage de Horan a t 'il une incidence sur son niveau qui n'est plus le sien de la saison dernière.
Salut brad,
"Le mariage de Horan a t 'il une incidence sur son niveau qui n'est plus le sien de la saison dernière."
Je le dis depuis un moment, elle court beaucoup mais son jeu a baissé de niveau c'est sûr ! le mariage, la lassitude, la fatigue après une année qui fut longue, sans repos après les JO ? va savoir ! par contre, que le coach ne s'en aperçoive pas est inadmissible.
On a vu Ada pester sur un énième ballon coffré par Heaps, qui plutôt que faire partir une de ses deux attaquantes, pour ce qui aurait pu être une énorme occasion (surnombre, Diani et Ada sont mieux positionnées que les défenseures), a préféré... temporiser, s'emmêler les crayons, perdre le ballon.
👍
J'ai vu pareil... et plusieurs fois !
Lindsey est "cramée", elle n'a plus la lucidité pour jouer vers l'avant et accélérer le jeu... c'est tellement visible sur les transitions... contre le Bayern elle avait corrigé ses prises de balle en 2eme mi-temps, ce qui ne fût pas le cas face à Arsenal.
Ce soir c'est limite acceptable... ce n'est que Dijon en face !
Mais Joe est "sous influence", il y a de forte chance de la voir encore titulaire vendredi prochain...
Je ne sais pas si c’est un manque de respect mais sans doute un relâchement collectif lié au score et quelque part un soulagement. Le but encaissé est clairement inacceptable tellement la passe à l’adversaire démontrait ce lâché total du match. Mais je dirai surtout par les titulaires car les entrantes avaient logiquement plus d’envie.
"Honeymoon" voulait leur faire plaisir...
Je ne voudrais pas dire, mais face au Barça je pense que le score aurait été inversé.
J'attends avec impatience le PFC ce soir.
ciresglover slt.....je grossis les mots car les fenottes lisent nos coms et pas qu'elles 😂, mais ou je ne suis pas d'accord c'est ce relâchement, elles qui nous disent a longueur d'interviews qu'elles sont des compétitrices et sont de haut niveau , alors qu'elles prennent exemple dans d'autres disciplines , il n'y a pas de relâchement dans un match de basket, de boxe ou d'un 100m ou même d'un match de rugby a sept sinon tu es puni , pourquoi cette attitude ? les rentrantes veulent voir la même implication que ce qu'elles ont vu du banc et de profiter de leur temps de jeu, c'est a la capitaine de secouer la sonnette , c'est un mauvais exemple qu'elles donne pour hisser le niveau de L1 car elles servent de modèles a toutes les coachs et autres équipes .
Oui j’suis complètement d’accord et je ne les féliciterai pas pour ce relâchement j’ai pesté devant mon écran tellement c’était visible. Alors si elles nous lisent pas de ça pour la finale car les parisiennes en profiteront plus facilement que les dijonnaises.
Victoire logique de nos Fenottes mais attention en finale, il faudra être plus sérieuses mesdames... et accélérer le rythme !
Quatre bobus !
Vanessa (peut-on encore la critiquer ?) Kadi, Melchie... la triade !