Mardi matin, près de deux mille supporters sont venus observer l'entraînement de l'OL à Décines. L'occasion d'entretenir la relation public - joueurs.
Faire le plein d'énergie avant la réception de l'OM. De l'énergie, il y en avait mardi matin. Plus de 1900 spectateurs ont fait le déplacement au GOLTC afin d'observer l'entraînement de leur équipe favorite. Six points engrangés en deux journées et un choc face à l'OM avant la trêve. Les supporters ont pu voir un groupe lyonnais qui vit bien, de quoi donner un savoureux cocktail avec l'amour mélangé des fans présents, très jeunes pour la plupart. Loin des soubresauts qui ont touché le club au début de l'été.
Un retour à certaines valeurs
Morcelée pour répondre à des obligations avant tout économiques, la formation lyonnaise survit bien mieux que ce que l'on aurait imaginé en Ligue 1. La communion entre joueurs et supporters au coup de sifflet final face à Metz témoignait de ce début encourageant malgré la situation. Mardi matin, l'heure était aux retrouvailles avec le public pour cet entraînement ouvert à tous. Laurent et son fils, Antoine, fans de l'OL, sont venus spécialement de l'Isère pour voir les joueurs lyonnais.
Laurent insistait d'ailleurs sur la bonne dynamique que traverse le club rhodanien. "On est venu pour les encourager. Je trouve que la mentalité d'aujourd'hui est celle que l'on retrouve d'un club formateur avec beaucoup de jeunes. Ils se concentrent sur le jeu et c'est tout ce que l'on souhaite, a-t-il déclaré. Voir le stade à 50 000 places contre Metz et la tribune d'entraînement pleine nous permet de confirmer que l'on retrouve ces valeurs-là."
"Mouillez le maillot, c'est tout ce qu'on demande"
L'OL est sur la bonne voie pour le moment même s'il devra le confirmer dimanche soir contre Roberto De Zerbi et sa bande. Antoine se montrait toutefois confiant en prélude de ce choc olympien. "Je pense qu'on va confirmer face à Marseille, le groupe vit bien, on voit que le niveau est revenu. Marseille n'est pas vraiment dans une bonne dynamique pour le moment. Mais on a vu que les derniers matchs entre les deux, même au Parc OL, étaient tendus", a-t-il poursuivi.
Son père, Laurent, se montrait stupéfait par le dynamisme collectif. Lui qui soulignait l'importance de la jeunesse. "On s'aperçoit qu'il y a un vivier de jeunes qui est là depuis longtemps à qui on ne faisait pas confiance. On a pu voir un entraînement de qualité avec ces jeunes." a-t-il observé. OL-OM, ce sont des affiches que l'on souhaite vivre. L'important est de mouiller le maillot, le public sera derrière eux. S'ils perdent, ce n'est pas grave, ils ont six points. Il ne faut pas se tromper d'objectif, essayer d'être dans les six premiers serait déjà bien." a-t-il conclu.
Faire honneur à l'écusson frappé du lion, c'est tout ce que demande le peuple lyonnais. Des valeurs qui ont parfois été perdues en cours de route ces dernières saisons.
"Le groupe vit bien*, ça m'a toujours paru bateau comme expression.
Dans les faits, on sent quand même que quelque chose se crée. La disparition de la plupart des "grands noms" n'y est pas pour rien.
C'est un des (trop?) nombreux poncifs que les observateurs et journalistes utilisent à outrance lorsqu'il faut illustrer le sentiment de cohésion et d'unité qui se dégage d'un effectif. On peut aussi ne pas s'attarder sur la forme et commenter le fond et dans ce cas là on ressent effectivemennt un sentiment de corps au sein de ce groupe.
La saignée n'a pas eu que des effets négatifs, les égos ont été rabotés et je pense que dasn un sens cela a rapproché certains.