Loin de l’OL, John Textor ne fait plus forcément l’unanimité au Brésil. Face aux résultats en dedans de Botafogo, les supporters cariocas commencent à se faire entendre.
Le 28 juin dernier, les différents groupes de supporters de l’OL avaient appelé à un rassemblement devant le Grand Stade. La volonté était de demander le départ de John Textor et d’en finir avec la multipropriété. Il n’avait fallu que quelques heures pour que les supporters soient entendus, même si la décision avait déjà été prise avant cette manifestation. Face à la menace de la relégation en Ligue 2, l’Américain avait gentiment glissé sur le côté pour laisser la place à Michele Kang comme président de l’OL et d’Eagle Football Group. Toutefois, Textor avait assuré avoir laissé sa place pour le bien du club, mais aussi pour se concentrer à 100% sur Botafogo. Les mauvaises langues diront que c’était déjà le cas avant, mais désormais, plus personne n’entend parler de Textor à l’OL.
"Clown" et "escroc" inscrits sur les banderoles
Seulement, les choses ne vont pas forcément en s’arrangeant à Botafogo. S’il souhaite avoir le pouvoir et surtout placer le club dans une autre galaxie, l’homme d’affaires américain se retrouve avant tout dans une bataille avec Ares, mais aussi Iconic Sports. Sur le terrain, ce n’est pas forcément mieux avec une formation cinquième du championnat et surtout déjà éliminée de la Copa Libertadores. Un comble pour un tenant du titre. Alors forcément, cela commence à faire grincer des dents à Rio de Janeiro avec quelques voix qui se font entendre.
Près du stade olympique Nilton Santos, plusieurs fans se sont rassemblés dans la nuit du mardi au mercredi 1er octobre pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis des décisions prises par John Textor. Ils ont déployé des banderoles traitant l’Américain "d’escroc" mais aussi de "clown". La lune de miel semble aussi terminée à Botafogo, même si le conseil d'administration a confirmé que la planification pour 2026 avait déjà commencé sous sa direction.
C'est qui déjà qui disait que tous les supporters de Botafogo étaient heureux d'avoir un Textor comme président ?
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/La-colere-des-supporters-de-botafogo-contre-john-textor-au-nilton-santos/1598151
Pas de quoi s'enflammer, ils ne sont que 4 à présenter les banderoles hostiles 🥳
Pour le coup, de sacrées girouettes... Qui ont la mémoire courte.
Mais bon, tout le monde se réjouira, naturellement, que l'étau se resserre sur Textor. Moi non plus, je ne le plaindrais pas.
Après la fête , c'est la gueule de bois.
La chute est d'autant plus brutale qu'ils étaient monté haut , avec l'argent de l'OL...
Le robinet est désormais fermé, la vache à lait OL n'est plus la , et il a vendu les 4 meilleurs joueurs de l'équipe , sans les remplacer .
Désormais c'est Forrest qu'il renforce ! 🙃.
Même la légende du club , Paulo César , qui était enthousiaste il y a un an , déchante complètement et comprend qu'ils se sont fait bien avoir par le ricain.
Ce dernier a vraiment fait fort pour enfumer tout le monde , y compris Kang et Ares , qui croyaient en ses boniments !!
Il va finir par être grillé d'avance auprès des supporteurs de ses potentiels futurs clubs.
S'il était raisonnable, il devrait apprendre de ses erreurs et abandonner l'idée d'investir à nouveau dans le foot.
Tic-Tac Tic-Tac…
La multipropriété, n'en déplaise à ses défenseurs, porte en elle le ver qui peut la consommer à tout moment.
Évidemment, Textor en est le symbole ultime, celui qui a fait pourrir en accéléré le système. D'autres auront plus de succès sur une période un peu plus longue. Mais le système en lui-même n'est qu'une entreprise financière et sûrement pas à vocation sportive comme le prétendait (et le prétend sûrement encore) notre Floridien adoré.
Red Bull, pourtant soutenu par un trust financier d'envergure, démontre aussi qu'après quelques bons coups financiers, le système s'essouffle.
Pour ma part, si le sport est aujourd'hui encore plus étroitement mêlé qu'il ne l'a jamais été à la finance et au "politique", il en a d'autant perd ses vertus et sa valeur d'exemplarité.
Il reste pour les supporters le goût de la compétition, du spectacle sportif, et dans un cas comme celui de l'OL aujourd'hui celui d'une forme de résurrection. Pourvu que ça dure... Mais j'espère aussi sincèrement que l'OL sortira au plus vite de sa tutelle Eagle et retrouvera une forme d'autonomie, même s'il est évident qu'il aura besoin de capitaux importants pour survivre à un haut niveau.