Au début de l'année, l'OL a procédé à un plan de départs volontaires dans son pôle administratif. Une opération qui lui a demandé le versement de plusieurs millions d'euros d'indemnités.
Obligé de faire des économies partout où il le peut, l'Olympique lyonnais avait entamé au début de l'année 2025 un plan de départs volontaires. Au sein du pôle administratif, plusieurs dizaines d'employés, entre 70 et 90, ont quitté l'OL SASU et le Eagle Football Group. Deux entreprises qui faisaient vivre plus de 400 salariés en juin 2024.
En taillant dans le vif, le club espère suivre son objectif de rationalisation des coûts, alors que la masse salariale globale a grimpé de 10 % entre juin 2024 et juin 2025. Selon le dernier bilan annuel de l'exercice 2024-2025 paru le 28 novembre dernier, les charges de personnel s'élevaient à 177,7 millions d'euros. Tout cela avant la cure d'austérité de l'été passé, avec de très nombreux joueurs invités à quitter le Rhône.
Une masse salariale baissée de 40 % cette saison
Dans le document publié la semaine dernière, on apprend que le plan de départs volontaires a engendré le versement de 3,3 millions d'euros d'indemnités. Pour 2025-2026, la masse salariale devrait donc radicalement diminuer, de l'ordre de 40 % assure le club. Une condition sine qua non pour sa pérennité, alors qu'il annonce un déficit de 201,2 millions d'euros durant la saison 2024-2025.
