Bastos a besoin d'être aimé

Moins performant depuis le début de l'hiver, Michel Bastos reste capable de fulgurances qui peuvent faire basculer un match. Annoncé sur le départ la saison dernière, le brésilien a depuis renouvelé son contrat à l'OL jusqu'en 2015. Il s'est confié dans les colonnes de L'Équipe où il précise qu'il a besoin d'être aimé pour être bon.

« J’ai été blessé en décembre, depuis je n’ai pas marqué, mais j’ai fait quelques passes décisives. Le but reste d’aider l’équipe, n’importe comment, se défend Bastos quand on lui fait remarquer qu'il fait un peu moins la différence ces derniers temps. Ne pas marquer ne m’a pas fait trop mal. Pour l’instant, ça va, mais il ne faudrait pas que ça se prolonge...». Toutefois, le brésilien admet être là "pour être décisif" mais il ne "cogite pas" à l'heure où ses performances sont pointées du doigt. "Je sais ce que je peux faire, affirme-t-il. Si mardi, je fais un doublé, on va dire à nouveau : “Bastos fait une saison énorme.” Je sais comment ça se passe... ».

À l'heure de retrouver la Ligue des Champions face à l'APOEL Nicosie, Michel Bastos rappelle le bonheur que lui apporte cette compétition. «Je me souviens à Tel Aviv, j'arrivais de la Coupe du Monde, tout le monde me connaissait et je me disais : “Putain on est en Israël et les gens savent qui je suis !”. Avant ce match je savais que tout allait bien se passer.»

Il ne cache pas que cette notoriété et cet amour des supporters l'aident à être bon. "Je ne l'ai jamais caché, déclare-t-il. Si ça s'est très bien passé à Lille avec Rudi Garcia, c'est qu'il disait à tout le monde combien il m'aimait. Quand je l’entendais dire que pour lui, j’étais le meilleur joueur du Championnat, ça me faisait du bien. Avec Garde, ça va. Après, chacun a son caractère, et lui, il est un peu réservé mais ça ne l’embête pas de dire : “Tu as été le meilleur joueur du match.” Je crois qu’il le fait avec beaucoup de joueurs. Et si aujourd’hui ça marche bien pour moi, c’est en grande partie grâce à cette confiance qu’il me donne ».

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