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Enzo Reale regrette de "ne pas avoir eu vraiment sa chance" à l’OL

Joueur presque star de la formation lyonnaise, Enzo Reale n’a pas eu la carrière espérée. Membre de la même génération que Lacazette ou Grenier, le milieu regrette de ne pas avoir eu totalement la confiance de l’OL.

À l’heure où la question est de se demander si l’environnement lyonnais n’en fait pas trop avec la formation à l’OL, Enzo Reale est l’exemple-type de ce qui peut arriver à des jeunes joueurs mis sur un piédestal rapidement. Membre de la génération 1991 au même titre qu’Alexandre Lacazette et Clément Grenier, le milieu de terrain était la tête de gondole de cette équipe. Champion d’Europe U19 avec l’équipe de France, Enzo Reale était le joueur que les suiveurs de l’Académie venaient voir sur le terrain n°10 de la Plaine des Jeux de Gerland.

Tout le monde s’accordait à dire qu’il était le futur de l’OL chez les pros. Finalement, rien ne s’est passé comme prévu avec une seule apparition en professionnel à Auxerre, un soir d’avril 2011. Aujourd’hui au GOAL FC, Reale regrette de ne pas avoir vraiment sa chance avec le groupe professionnel, à une période où les joueurs du cru commençaient à prendre le pouvoir en pros. "Des regrets, pas forcément parce que j’ai toujours tout donné. Je suis arrivé à l’OL à 7 ans, j’en suis parti à 20. J’ai signé pro à l’OL, j’ai joué un match. Le seul regret que j’ai est de ne pas avoir eu réellement ma chance. J’estime avoir toujours tout donné, sans jamais tricher, a-t-il déclaré dans Tant qu’il y aura des Gones lundi. J’aurais pu être un peu plus patient, mais je ne sentais pas l’OL prêt à me faire jouer donc j’ai préféré partir pour m’aguerrir ailleurs."

Un transfert manqué à l'OM

À son avantage lors des matchs amicaux de pré-saison après son prêt réussi à Boulogne, Enzo Reale va voir débarquer Steed Malbranque en fin de mercato estival 2012. "Je ne sais pas si je n’étais pas là au bon moment, mais j’ai eu l’impression que le club n’avait pas besoin de moi au moment où je me sentais prêt. Je sortais d’un prêt à Boulogne en Ligue 2 qui s’était très bien passé et l’OL m’avait garanti du temps de jeu après ce prêt ce qui n’est pas arrivé. Je l’ai un peu mal pris parce que je me suis dit que j’étais un enfant de Lyon, que j’avais tout fait pour rester et fidèle au club." Le début de la fin de son aventure avec son club formateur.

9 commentaires
  1. Avatar
    moxelarmud - mer 29 Mar 23 à 17 h 38

    Pas le niveau, il peut toujours s'en prendre à l'OL. Moi aussi je suis un vrai Lyonnais. Le Goal FC c'est pas si mal

  2. Juni38
    Juninho Pernambucano - mer 29 Mar 23 à 18 h 43

    Très très peu sont élus . Un exemple type d'échec après de grands espoirs en catégories jeunes .
    10 ans à l'OL puis champion d'europe des moins de 19 ans , en 2010 .
    Ensuite barré en pro , il sombre jusqu'en nationale ou il fait l'essentiel de sa carrière .

    1. Avatar
      Loin de Lyon - mer 29 Mar 23 à 20 h 49

      Jouer en national, est-ce vraiment un échec ? Quand on imagine le nombre de jeunes dans les centres de formation des clubs pros et ceux qui auront le niveau pour jouer en ligue 1, finir en national n'est pas si mal. Et comme dit par ailleurs, le talent est une chose mais sans le sérieux, le travail, ma rigueur, la discipline, requis pour faire une carrière à très haut niveau, il ne sert pas à grand chose.
      Je donne souvent l'exemple de Cristiano Ronaldo. Je n'aime pas la mentalité du mec, mais je reconnais volontiers l'athlète de haut niveau qu'il est. A presque 40 ans, le mec est encore plus performant que beaucoup de nos joueurs de ligue 1. Il faut imaginer les sacrifices que ça demande, une rigueur de tous les instants. Pareil pour Zlatan. Je suis admiratif de ces mecs. En même temps, ils n'ont pas eu l'occasion de vivre tout ce qu'on a vécu, nous. Les fêtes, les sorties jusqu'à pas d'heures, les beuveries, etc...

    2. Avatar
      Loin de Lyon - mer 29 Mar 23 à 20 h 49

      Jouer en national, est-ce vraiment un échec ? Quand on imagine le nombre de jeunes dans les centres de formation des clubs pros et ceux qui auront le niveau pour jouer en ligue 1, finir en national n'est pas si mal. Et comme dit par ailleurs, le talent est une chose mais sans le sérieux, le travail, ma rigueur, la discipline, requis pour faire une carrière à très haut niveau, il ne sert pas à grand chose.
      Je donne souvent l'exemple de Cristiano Ronaldo. Je n'aime pas la mentalité du mec, mais je reconnais volontiers l'athlète de haut niveau qu'il est. A presque 40 ans, le mec est encore plus performant que beaucoup de nos joueurs de ligue 1. Il faut imaginer les sacrifices que ça demande, une rigueur de tous les instants. Pareil pour Zlatan. Je suis admiratif de ces mecs. En même temps, ils n'ont pas eu l'occasion de vivre tout ce qu'on a vécu, nous. Les fêtes, les sorties jusqu'à pas d'heures, les beuveries, etc...

    3. Juni38
      Juninho Pernambucano - jeu 30 Mar 23 à 10 h 40

      C'est clairement un échec pour un joueur d'un tel niveau en catégorie jeune . Il était le fer de lance de l'académie .
      Pour un joueur lamda , jouer en nationale peut etre satisfaisant ; mais pas pour un international espoir .

  3. Le_Lyonniste
    Le_Lyonniste - mer 29 Mar 23 à 18 h 45

    Pour percer, il faut pas être très bon, il faut être excellent ! Et il ne l'était clairement pas.

  4. OL-91
    OL-91 - mer 29 Mar 23 à 18 h 53

    Quelle chance a-t-il perdue ?

  5. Avatar
    juliosaro - mer 29 Mar 23 à 20 h 19

    C’est pas une question de niveau car à l époque il était meilleur que grenier en jeune,
    C’est un problème de comportement, beaucoup de personne qui l’ont connu m’ont dit qu il n’avait pas le sérieux de un joueur professionnel.
    A ce niveau ça paie cash.
    Car à Lorient lorsqu’il débarque il joue comme un Dieu là bas… ensuite le club n’en voulait plus et s’en est suivi une longue descente aux enfer…
    Le mental, le sérieux, sont aussi voir plus important que le talent pur

  6. Avatar
    interol - jeu 30 Mar 23 à 0 h 53

    Ceux qui s'enflamme sur Mohamed El Arouch n'ont visiblement pas vécu l'enflammade Enzo Reale...

Les commentaires sont fermés

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