Huit cents personnes ont été mobilisées, ce mardi, dans le cadre d'une simulation d'attaque terroriste organisée au Groupama Stadium.
Depuis lundi soir, les ministres de l'Intérieur des six pays les plus peuplés de l'Union européenne (France, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Italie, Pologne) sont réunis à Lyon pour parler immigration et lutte contre le terrorisme. Ils ont assisté mardi matin, aux deux temps forts d'une simulation d'attaque organisée au Groupama Stadium. Les victimes ont été incarnées par 370 élèves policiers ou pompiers jouant les figurants. Le rôle des terroristes est revenu à des fonctionnaires avertis, notamment du Raid et du GIGN. Face à eux sont intervenus 160 policiers, 115 gendarmes et 140 personnels de secours.
320 caméras de surveillance
Le Groupama Stadium (60.000 places), inauguré en 2016, est un des rares stades français privés, propriété de l'OL, qui gère lui-même le dispositif de sécurité. La police est toutefois prête à intervenir et dispose sur place d'un mini-commissariat ainsi que d'un espace au sein du PC sécurité. Le stade du club rhodanien est doté de 320 caméras de surveillance. Chaque supporter est suivi par cinq caméras : deux lors de son accès au stade, trois sur son siège, permettant d'identifier rapidement des fauteurs de trouble. Le procureur de la République ou un de ses substituts, et le préfet délégué à la sécurité, assistent à tous les matches importants, afin de se mobiliser le plus tôt possible si nécessaire.
Fin août, des policiers de toute l'Europe avaient assisté à une démonstration des installations à l'occasion d'un séminaire du Collège européen de police (Cepol).
Avec AFP.
