Wendie Renard et les Fenottes (Photo by Marco BERTORELLO / AFP)

OL - Juventus : une défense plus fébrile

Prise deux fois à défaut par la Juventus (2-1) mercredi dernier, la défense lyonnaise encaisse beaucoup de buts ces dernières semaines.

Peu en danger avant la 60e, hormis sur une mauvaise relance de Sarah Bouhaddi en début de partie, l'OL a finalement concédé deux buts contre la Juventus mercredi (2-1). Ce revers obligera les Fenottes à cravacher pour obtenir leur billet pour les demi-finales de la Ligue des champions. Lors de la première manche, l'exclusion d'Ellie Carpenter a fragilisé l'édifice, mais cela n'explique pas non plus totalement la fébrilité qui a accompagné la fin du match. La défense lyonnaise a cédé par deux fois en douze minutes, loin des standards habituels.


8 buts encaissés en 9 matches


Mais cela n'est pas anodin. Sur les 9 rencontres disputées en 2022, les Rhodaniennes ont encaissé 8 réalisations, soit autant que sur les 19 précédentes cette saison. Une statistique qui explique et souligne les difficultés du groupe de Sonia Bompastor actuellement. Mercredi à Turin, on a vu par moments des erreurs de relance et des fautes techniques assez peu communes de la part du trio central (Kadeisha Buchanan, Wendie Renard et Griedge Mbock), même si dans ces cas-là, toute l'équipe est à incriminer. A Décines jeudi, il faudra régler tout cela car la Vieille Dame a montré qu'elle savait piquer.

1 commentaire
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    Vasco - lun 28 Mar 22 à 13 h 44

    OK La défense est fébrile mais l'attaque ne marque plus et le milieu court dans tous les sens sans toujours savoir qui marquer, avec pertes de balle, dribbles inutiles, et sans pratiquement délivrer de passes décisives .... le problème de la déliquescence du jeu lyonnais est donc plus général. Il semble ne plus exister de fond de jeu, collectif et cohérent, et surtout à une touche de balle (excepté Van de Donk, Damaris, Marozsan et Benyahia). Le jeu est lent et les joueuses portent trop le ballon avec de longues courses stériles. En partant de derrière il y a trop de passes en retrait, trop de passes vers des joueuses chargées, tournées vers leur but, nécessitant une remise en arrière. Le résultat de ces passes inutiles est le repli des adversaires annulant l'avantage de la rapidité et de la technique supérieure de nos attaquantes (Ada, Malard, Cascarino et Macario).
    Pour moi, le principal problème vient d'un manque évident de complémentarité au milieu parce trop de joueuses n'en sont pas (M'Bock, Macario, Bacha et Le Sommer). Et le fait de ne pas faire jouer les joueuses à leur vrai poste limite par conséquent l'impact des "remplaçantes" qui ne font jamais la décision en entrant.
    SB doit faire des choix, sans doute parfois cruels, dans ses compositions mais qui s'imposent car les années passent ....

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