OL – Lens (Photo by JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

OL - Lens (2-1) : cette fois, les Lyonnais ont tenu bon

Scénario presque similaire, mais résultat très différent pour l'Olympique lyonnais. Malmené par Lens samedi, l'OL a, contrairement au week-end précédent à Nice (3-2), conservé un petit but d'avance pour l'emporter de justesse face aux Lensois (2-1).

Karl Toko-Ekambi et Houssem Aouar buteurs, l'Olympique lyonnais qui mène 2 à 0, un scénario aux airs de déjà-vu. Ce samedi, les plus de 50 000 spectateurs qui ont assisté à la rencontre entre l'OL et Lens ont peut-être pensé revivre le match à Nice du 24 octobre. Ce jour-là, les hommes de Peter Bosz s'étaient inclinés 3 à 2 après avoir mené 2 à 0 jusqu'à la 81e minute.

Mais pas cette fois-ci. Sans être brillants ni géniaux, les coéquipiers de Léo Dubois ont tenu, parfois sur un fil, mais avec de l'abnégation et un peu de réussite (2-1). "On a gagné contre une équipe excellente, la meilleure qu'on a affrontée jusque-là. Normalement, on joue mieux que ce (samedi) soir. En seconde période, on a perdu beaucoup de ballons faciles. Mais Lens a fait un très bon pressing aussi, c'est vraiment une très bonne formation, a reconnu l'entraîneur rhodanien. C'est un soulagement de l'avoir emporté car quand on regarde le classement, c'était un match qu'il fallait absolument gagner. C'est peut-être aussi pour ça qu'on a été un peu crispés par moments."


L'OL a pu compter sur Lopes


Pour arracher ce succès extrêmement précieux pour la suite de la saison, l'Olympique lyonnais a pu compter sur un très bon Anthony Lopes dans les buts. Le portier s'est montré décisif à plusieurs reprises, notamment à la 46e pour repousser une frappe de près de Gaël Kakuta. En fin de partie, il a souvent soulagé ses partenaires. "Ma performance ? Je mets surtout en avant la prestation collective. Les trois points sont très importants car il fallait se racheter du match perdu à Nice, a affirmé le gardien. Il faut savoir gérer nos temps faibles, en sachant subir et reculer quand il le faut. On a su le faire, on les a forcés à centrer."

Si l'OL a pu s'imposer contre des Lensois comme à leur habitude très joueurs et agréables à voir évoluer, il le doit aussi aux changements de Bosz. Contrairement à dimanche dernier où il avait trop tardé avant de lancer le banc, le coach a fait entrer Thiago Mendes à la 64e, juste après le but des Sang et Or. Le milieu de terrain a remplacé un Xherdan Shaqiri encore une fois décevant. Sa prestation a permis de rééquilibrer l'équipe et de remettre un peu le pied sur le ballon. "Il a fait une bonne entrée, c'était important. On a eu aussi un peu de chance à la fin, le football c'est comme ça, de temps en temps c'est bizarre. Certains changements ont été contraints du fait des blessures, a expliqué le technicien de 57 ans. J'espère qu'on a appris de la défaite à Nice, parce qu'on a bien défendu ensemble et c'est le principal."


Des Lyonnais efficaces


Enfin, contrairement à la semaine passée, les Rhodaniens ont été efficaces sur leurs occasions. Même s'ils pouvaient certainement mieux négocier quelques coups en deuxième période, ils ont tout de même converti leurs deux principales situations. "On a marqué au moment où on était un peu en difficulté. Ensuite, on a bien défendu, en étant compacts et ensembles, et on a eu un très, très bon gardien, il faut le dire. Là, on a réussi à garder les points à la fin du match, c'est bien d'avoir tenu, s'est réjoui Bosz. Des fois cette saison, on ne méritait pas de perdre et peut-être qu'aujourd'hui, on ne méritait pas de gagner. Mais c'est bien d'avoir été solidaires."

Avec cette victoire, l'Olympique lyonnais remonte provisoirement au 5e rang avant les affiches de ce dimanche. Surtout, il resserre l'écart avec la deuxième place, pour l'heure occupée par le RC Lens. Avant de retrouver la Ligue Europa et le Sparta Prague jeudi, puis Rennes le 7 novembre, l'OL s'offre une bouffée d'air et un peu de confiance, ce qui ne sera pas de trop au vu de son début d'exercice sous forme de montagnes russes. Il lui reste toutefois d'importants progrès à accomplir, à commencer par la maîtrise des rencontres, défaut le plus flagrant sur ces premiers mois de compétition.

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