(Photo by FRANCK FIFE / AFP)

OL - OM : la LPF confirme que "le match ne pouvait pas reprendre"

En plus du regrettable jet de bouteille sur Payet, le choc entre l'OL et l'OM a également été marqué par la passe d'armes entre la LFP et la préfecture du Rhône, chacun se renvoyant la responsabilité de l'annonce d'une reprise qui n'a finalement jamais eu lieu. La Ligue affirme qu'elle a voulu arrêter la partie.

Alors que le duel entre l'Olympique lyonnais et Marseille devait participer à une belle fête du football et à la visibilité de la Ligue 1, ce fut finalement l'inverse. Arrêtée après seulement 3 minutes de jeu à cause d'un jet de bouteille sur Dimitri Payet, la partie n'a jamais repris.

Après cet incident, la Ligue de football professionnel et la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône ont entamé une guerre des communiqués, chacun rejetant la faute sur l'autre au sujet de l'annonce dans un premier temps de la reprise de la rencontre.

"La sécurité des joueurs ne pouvait plus être assurée"

Si la préfecture a détaillé point par point sa version des événements, avec notamment l'affirmation que Ruddy Buquet a changé de décision, la LFP elle indique que l'arbitre voulait arrêter cette affiche. "La reprise d'un match arrêté après de graves incidents est prise par les autorités locales en fonction des contraintes d'ordre public, a déclaré Arnaud Rouger, le directeur général de l'instance dans L'Equipe. Ce (dimanche) soir, l'arbitre et les délégués de la rencontre ont clairement exprimé que la sécurité des joueurs ne pouvait plus être assurée et que dans ses conditions, le match ne pouvait pas reprendre."

Pour le dirigeant de la Ligue, ce sont les pouvoirs publics qui ont poussé pour la reprise du jeu. "La préfecture de Région a souhaité que le match puisse reprendre pour des raisons liées à des troubles possibles à l'ordre public", a-t-il raconté.

"Il est important que la position de l'arbitre ait été entendue"

Selon Arnaud Rouger, il n'était pas entendable de faire revenir les acteurs sur la pelouse du stade de l'OL. "La blessure d'un joueur par un jet de bouteille, doit être prise en considération comme cela avait été le cas lors de Metz - Lyon (en décembre 2016) avec Anthony Lopes qui avait conduit à l'arrêt définitif de la rencontre. Dans ces conditions, il était impossible que le match reprenne et il est important que la position de l'arbitre ait finalement été entendue, a-t-il confié. On regrette évidemment la durée de la prise de décision finale qui aurait été évidemment plus courte si la LFP et l'arbitre étaient seuls décideurs."

2 commentaires
  1. Avatar
    XUO - lun 22 Nov 21 à 10 h 40

    " La sécurité des joueurs ne pouvait plus être assurée."
    " La blessure d'un joueur par un jet de bouteille."

    Je sais qu'en matière de football, l'exagération est souvent pratiquée, genre " le gardien crucifié sur sa ligne"... mais là, il s'agit de déclarations officielles. Le sens de la mesure fait souvent défaut et a du mal à dissimuler la malhonnêteté intellectuelle.. Malhonnêteté qu'on retrouve dans cet autre propos : " Il est important que la décision de l'arbitre ait pu être entendue."

  2. Avatar
    lecirev - lun 22 Nov 21 à 11 h 05

    Est-ce que l’on a des infos sur le supporter lanceur de la bouteille est-il affilié à un groupe de supporteurs ? Il existerait une vidéo le montrant ?

Les commentaires sont fermés

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