Puel fait front dans la tempête

Après deux semaines de répit dus à la trêve internationale, l'OL reprend ce week-end le chemin de la Ligue 1. Conscient de la pression exercée sur le club depuis deux mois, Claude Puel a profité de cette accalmie pour essayer de détendre l'atmosphère en offrant un visage plus souriant, tout en affirmant qu'il ne changerait pas ses habitudes.

Malgré l'ultimatum fixé par Jean-Michel Aulas, l'entraîneur Lyonnais est apparu serein à travers plusieurs sortie médiatiques. En une semaine, Claude Puel s'est en effet confié au Progrès, au Journal du Dimanche, à RTL et à L'Equipe. Une approche qu'il espère plus sincère afin de casser l'image de l'homme sévère relayée par les médias : "On a décrété que j'étais austère, on n'illustre jamais les articles me concernant avec des photos où je souris. Je ne me reconnais pas là-dedans. A moi d'accompagner mon travail d'une certaine image."

Menacé, Claude Puel reste inflexible et souhaite travailler le "long terme" avec l'OL. L'entraîneur Lyonnais est notamment revenu sur le match perdu face à Saint-Etienne qui a selon lui déchaîné les passions : "Quand tu perds le derby, il n'y a plus d'analyse nulle part, dans les tribunes comme dans les commentaires" explique-t-il. Attaqué de toutes parts, Claude Puel veut faire front, même s'il avoue que la pression s'intensifie, notamment suite aux dernières déclaration de jean-Michel Aulas. A ce sujet, l'ancien Lillois affirme de pas avoir "d'état d'âme" et veut continuer de travailler avec ses joueurs. Car si le vestiaire Lyonnais s'est plutôt montré solidaire envers son entraîneur, le discours a visiblement du mal a passer avec certains cadres : "Avec Cris, c'est particulier" avoue-t-il. Pas vraiment le grand amour à vrai dire. En revanche, si la relation avec Lisandro est bonne, le joueur en lui-même reste "lunatique."

Le problème, c'est que pour Claude Puel, le professionnel est en train de prendre le pas sur le personnel : "en ce moment, c'est la famille qui subit. Mon fils aîné a connu ça à Lille, quand j'étais entraîneur, ma fille aussi. Cette fois, c'est le plus jeune qui découvre" regrette-t-il. "Ils sont les enfants d'un entraîneur de grand club, avec ses avantages et ses inconvénients. Ils apprennent à prendre du recul et à être costauds."

Concernant les échéances proches et la cassure avec les supporters, Claude Puel reste implacable : "je ne lâche jamais." Il sait toute fois que son avenir est étroitement lié au résultat de son équipedimanche face à Lille et que sa sérénité actuelle ne veut pas dire qu'un limogeage "ne va pas arriver."

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