Un micro de la Ligue 1 avec Prime Video
Un micro de la Ligue 1 avec Prime Video (AFP)

OL : vers un renforcement du pouvoir de la DNCG ?

Dans un contexte marqué par la rétrogradation de l’OL en Ligue 2, le Sénat a adopté une loi pour réformer le sport professionnel.

La nouvelle fait l'effet d'une bombe dans la capitale des Gaules. Le mardi 24 juin, la DNCG livre un verdict terrible : l'Olympique lyonnais est relégué en Ligue 2 pour la saison 2025-2026. John Textor et son équipe n'ont pas réussi à répondre aux exigences financières requises par le gendarme financier. La direction lyonnaise attend maintenant le feu vert pour faire appel de cette décision.

Le club rhodanien n'est pas le seul à vivre ce genre de "péripéties". Même si la situation de chaque club est propre à lui-même, on peut citer deux exemples. L'AC Ajaccio a été rétrogradé de la Ligue 2 au championnat National pour la saison 2025-2026. De son côté, le Nîmes Olympique, déjà relégué sportivement en National 2, est exclu des compétitions nationales par la DNCG.

Sans oublier la descente aux enfers des Girondins de Bordeaux, relégué de la Ligue 2 au National 2 en août 2024. Encore aujourd'hui, les Bordelais sont sanctionnés d'un encadrement de la masse salariale...

Portée par le sénateur de l'Union centriste Laurent Lafon, la proposition de loi sur "la réforme de l'organisation du sport professionnel" vise à renforcer les pouvoirs de la DNCG. Adoptée le 10 juin par le Sénat, elle est le fruit des recommandations d’une mission d’information nommée : "Football-business : stop ou encore ?".

"C’est une conséquence de la financiarisation à outrance du football professionnel. C’est l’illustration de la fragilité croissante des clubs de ligue 1. Sauf un, le PSG car vit grâce au guichet ouvert du fond souverain de l’Etat du Qatar. Les clubs de football sont devenus de simples objets spéculatifs. Ils doivent s’attendre à des hauts et des bas", déplore Jean-Jacques Lozach, sénateur socialiste et spécialiste du sport.

Le texte s'est donc appuyé sur les conclusions de la mission menée à la fin de l’année dernière. Celle-ci a sévèrement critiqué la gestion de la Ligue de football professionnel (LFP). Elle a aussi dénoncé le contrat de 2022 avec CVC Capital Partners, qui a investi 1,5 milliard d’euros pour environ 13 % de ses recettes commerciales à vie.

"Le football français vit depuis trop longtemps au-dessus de ses moyens. La rétrogradation de l’OL, c’est l’affirmation du rôle de la DNCG. Et ça va dans le bon sens. Cela montre que la DNCG est un organisme de contrôle avec un vrai pouvoir de décision et de sanction", assure Laurent Lafon. Il indique également que les pertes cumulées des clubs français sont évaluées à près de 1,2 milliard d’euros. "Malheureusement, cette gestion se fait sur le dos des supporters. Il y a une déconnexion entre les supporters et les dirigeants", précise-t-il.

Michel Savin (Les Républicains), le rapporteur de la proposition de loi, donne son analyse au sujet de la décision de la DNCG avec l'OL. "Cela n’a visiblement pas suffi pour convaincre le gendarme financier du football français. C’est surprenant. Le montant des dettes ne semble pas être couvert. Le délai était peut-être trop court pour prendre en compte la vente des parts de Crystal Palace et les garanties financières. C’est pourquoi notre texte prévoit la possibilité pour la DNCG de faire un contrôle plus accru", souligne-t-il.

L'article 9 en particulier, veut préserver la santé financière des clubs avec une analyse des comptes d'exploitations. Et ce, en dehors des apports de leurs actionnaires, "afin de prévenir toute situation de multipropriété portant atteinte à l’indépendance des clubs ou à la loyauté des compétitions professionnelles".

"Actuellement, la DNCG peut sanctionner un club à la fin d’une saison. Mais il ne peut empêcher un actionnaire d’acheter un club. Dès l’arrivée de John Textor à Lyon, sa solidité financière était mise en doute. C’est pour cette raison qu’il faut permettre à la DNCG de stopper l’entrée d’un actionnaire au capital", explique Laurent Lafon. L’examen de la proposition de loi à l’Assemblée nationale est prévu pour l’automne. Des propos recueillis par Public Sénat.

14 commentaires
  1. Avatar
    lekinslayer - ven 27 Juin 25 à 10 h 45

    Eh bah c'est plutot une bonne nouvelle... Je veux dire, c'est pas normal que la masse salariale de chaque club correspondent a 95% de leurs recettes, ce n'est pas viable comme système. il devrait y avoir une limite a 50%, et le club se prend un médiateur pour régulariser la situation s'il dépasse les 50%

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    stylo - ven 27 Juin 25 à 10 h 50

    Plus de pouvoir pour la DNCG ?
    Il ne leur reste qu’à faire le classement du championnat pour avoir tout pouvoir…
    Personnellement je trouve que le calendrier est stup.de.
    Les clubs ne doivent pas être dans la prospective et doivent faire état d’un bilan opérationnel pour l’année à venir avant même la fenêtre des transferts qui détermine leurs effectifs.
    Ce qui serait logique, de juin à fin juillet : mercato suivi d’échanges avec la dncg
    Début août : validation de la dncg
    Mi-août : la saison débute
    Puisqu’il n’est plus possible de faire des promesses et des projections, alors la validation doit se faire sur les effectifs stabilisés de la saison à venir.

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    Philippeb - ven 27 Juin 25 à 11 h 16

    Faut arrêtez de voir la DNCG comme un organisme qui ne fait que sanctionner. En l'occurrence pour l'OL la situation est simple :
    - il y a 400 à 450 M€ de dettes auprès des banques à des taux élevés ( j'ai 6% en tête) pour lesquelles le stade a été apporté en garantie.
    - il y a beaucoup d'autres dettes courantes auprès des actionnaires, des autres clubs, des fournisseurs, de l'URSSAF. Elles ont beaucoup augmenté puisque le club ne paie pas où mal.
    - le club est détenu par Eagle qui a emprunté 425 M€ à ARES à un taux très élevé ( 11 à 16%) pour acheter le club et donné en garantie ses autres actif : les parts dans Palace, Botafogo et Molenbeck.

    Donc des dettes, des partenaires, et des garanties, et des intérêts à taux usuraires à tous les étages. Mais pourquoi pas ? Nous avons bien eu tous des dettes pour acheter notre logement ( que nous avons hypothéqué). La grosse différence c'est qu'on gagnait de l'argent et qu'on remboursait les dettes avec. Le problème ce ne sont pas tellement les dettes en soi, c'est que le club ne peut pas les rembourser : il ne gagne pas un sou, IL PERD PLUS OU MOINS 100M€ PAR AN malgré les ventes de pépites du club.

    Et contrairement à ce que dit notre Président de la commission des finances, l'impayable Monsieur Coquerel de La France Insolvable (LFI), les dettes il faut les payer, surtout quand tu penses aux montants terribles des intérêts cumulés.
    Le problème ce n'est pas la DNCG, c'est Textor qui a pris des risques terribles pour acheter, et un pari impossible en pensant pouvoir faire cracher du fric à un club d'une ligue en grande difficulté ou la première place est déjà prise.

    Lui il croyait s'en tirer en revendant son groupe en bourse en bénéficiant de la folle spéculation sur le prix des clubs de foot ( mais, à mon avis , les clubs de L1 ne sont pas concernés) Mais il est rattrapé par la patrouille avant.

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    1. Tongariro
      Tongariro - ven 27 Juin 25 à 12 h 27

      "Et contrairement à ce que dit notre Président de la commission des finances, l'impayable Monsieur Coquerel de La France Insolvable (LFI), les dettes il faut les payer, surtout quand tu penses aux montants terribles des intérêts cumulés."

      Confondre les dettes d'un Etat avec les dettes d'une entreprise privée, ça montre ton peu de connaissance sur ces sujets là mon Philou.

      1) Même si une dette publique d'un Etat peut être inquiétante (et d'ailleurs beaucoup de néolibéraux aiment la dette étatique, ça leur permet de faire du chantage à l'austérité), l'Etat peut lever l'impôt, créer la monnaie (même si des monnaies communes comme l'Euro rendent moins libre) et surtout a un patrimoine incomparable avec une entreprise privée. Une dette se compte sur plusieurs années et surtout l'Etat peut faire rouler sa dette (ce qu'il fait chaque année), donc comparer la dette d'un Etat par rapport au PIB n'a pas de sens, car si on joue à ce jeu la dette d'un couple qui s'endette en prenant un appart par rapport à leurs revenus, on arrive à des chiffres sans commune mesure avec ceux d'un Etat.
      Dans tous les cas, tous les Etats auront forcément des dettes jusqu'à la fin des temps car par définition un Etat vit, investit, etc. Tous les Etats du monde ont des dettes. Le problème est en effet si la dette ne cesse de croître tandis que l'Etat doit brader son patrimoine, casser ses services publics et que plus aucune industrie ou activité ne vient créer des ressources, et que cette dette est détenue par des investisseurs étrangers. C'est en effet un danger qui guette la France (mais pas que...) mais dans tous les cas aucun Etat n'aura jamais 0% de dette. Et penser que l'austérité résoudra tout est une immense erreur car justement l'austérité tue l'activité et la consommation et donc in fine ne fait qu'augmenter la dette sur PIB, car le dénominateur (le PIB) baisse, par essence. C'est ce qui est arrivé à la Grèce qui avait vu son ratio dette sur PIB augmenter après l'austérité des années 2010 alors même que fonctionnaires, retraités, services publics, consommation des ménages ne cessaient d'être précarisées.

      2) D'ailleurs les dettes les plus dangereuses à l'échelle du monde ne sont pas les dettes publiques mais les dettes privées, ce sont celles ci qui entraînent les pires crises (crise de 1929, subprimes, etc) justement car les ménages n'ont pas les pouvoirs de l'Etat lorsqu'ils sont en défaut. Actuellement les bulles étudiantes US et les bulles immobilières chinoises sont parmi les dette dangereuses de la planète, et ce sont des dettes privées. D'ailleurs la France a un taux de dette publique assez fort comparée à d'autres pays (même si les USA, phare du capitalisme, ont une dette publique sur PIB plus élevée encore que la France) mais niveau dette privée bien des pays occidentaux sont pire que la France, justement car la France a un modèle qui fait que les ménages ne s'endettent pas H24 pour la santé, l'éducation, etc. Cela étant, la hausse des prix de l'immobilier - à cause des spéculateurs que tu soutiens - a beaucoup augmenté la dette privée en France.

      3) Insister sur la dette publique, comme le font les néolibéraux malsains de ton genre, vise justement à rendre responsables la sphère publique (fonctionnaires, services publics, etc) alors que si on regarde les dépenses publiques sur 20 ans (par rapport au PIB), les dépenses pour les services publics de l'Etat (hôpital, école, justice, etc) n'ont pas augmenté. Les 3 seules dépenses publiques majeures qui ont au augmenté sont les collectivités territoriales (là dessus on se rejoindra), les retraites (bah oui parce que les baby boomers ont pris leurs retraites, et en France les retraites sont plus stables que dans plein de pays où elles sont liées aux fonds de pension) mais surtout les dépenses publiques pour les entreprises qui est le poste de dépenses publiques qui a le plus augmenté, car l'Etat français est au service des firmes, leur offrant de l'argent public qu'elles reversent majoritairement en dividendes -> https://fr.statista.com/infographie/29230/evolution-du-montant-des-aides-publiques-accordees-aux-entreprises-francaises. Cet argent est du gâchis pur et simple, de la spoliation par la caste pour la caste.

      4) Dire que la dette privée serait par essence dangereuse n'a pas de sens - pour le coup tu ne dis pas ça mais certains le disent - dans le système capitaliste puisque justement c'est l'investissement via la dette qui amène à la création de monnaie. Beaucoup de gens, et toi peut être, ignorent que lors d'un prêt basique, l'argent est créé (le banquier ne va pas chercher l'argent dans les coffres au cas où tu l'ignores) fictivement sur une ligne de compte. Donc par essence le capitalisme ne vit que par la dette, c'est celle ci qui entraîne la création monétaire.
      En revanche, il est en effet des dettes qui sont dangereuses et c'est là où je te rejoindrais dans mon point 5.

      5) Certaines dettes privées sont immensément dangereuses et peuvent entraîner des crises majeures (cf mon point 2) et c'est le cas quand les débiteurs sont incapables de payer et vont faire de la cavalerie pour chercher à rembourser leur emprunt ou alors tout simplement se retrouvent dans une situation où c'est impossible de rembourser ce qu'ils ont emprunté. C'est le cas, à grande échelle, de la crise des subprimes et ça arrive aussi dans la vie normale à plein de gens qui ont emprunté appart, etc.
      Et oui là on se rejoindra sur l'immonde Textor, c'est aussi le cas de Textor qui a de forts emprunts avec de forts taux et qui pour les rembourser a bradé le patrimoine de l'OL, alors que justement se mettre à nu peut devenir dangereux quand on a une dette. Sauf que ce tocard a direct tout bradé et a en plus eu recours à des méthodes foireuses (système interclubs d'esbrouffe, micmac dans les transferts, retards dans les paiements à d'autres entités, etc).

      Ainsi, je rejoins entièrement les passages où tu écris :
      - "Donc des dettes, des partenaires, et des garanties, et des intérêts à taux usuraires à tous les étages. Mais pourquoi pas ? Nous avons bien eu tous des dettes pour acheter notre logement ( que nous avons hypothéqué). La grosse différence c'est qu'on gagnait de l'argent et qu'on remboursait les dettes avec. Le problème ce ne sont pas tellement les dettes en soi, c'est que le club ne peut pas les rembourser : il ne gagne pas un sou, IL PERD PLUS OU MOINS 100M€ PAR AN malgré les ventes de pépites du club."
      Tu as totalement raison et même je dirais que t'es trop gentil car les " intérêts à taux usuraires " dont tu parles sont déjà très inquiétants depuis le début, au delà même de la capacité de remboursement (et d'ailleurs ces intérêts montrent le manque de fiabilité dès le début).
      - "Le problème ce n'est pas la DNCG, c'est Textor qui a pris des risques terribles pour acheter, et un pari impossible en pensant pouvoir faire cracher du fric à un club d'une ligue en grande difficulté ou la première place est déjà prise.
      Lui il croyait s'en tirer en revendant son groupe en bourse en bénéficiant de la folle spéculation sur le prix des clubs de foot ( mais, à mon avis , les clubs de L1 ne sont pas concernés) Mais il est rattrapé par la patrouille avant"
      Encore une fois tu as parfaitement raison.

      En fait, et c'est ça que je reproche aux journaliste de l'Equipe et cie, le système Textor était opaque et kamikaze dès le début (kamikaze pours le clubs, pas forcément pour sa fortune à lui), puisqu'il consistait à racheter son emprunt avec le patrimoine de l'OL dans l'espoir que la course folle de la spéculation lui permette d'autres bénéfices par la suite, le tout en jouant sur le système multiclubs opaque pour transférer par ci par là de l'argent selon les besoins (et je rajouterais que sa complicité avec Marinakis le pdt de Nottingham recouvre sûrement d'autres arrangements bien peu reluisants en termes de renflouements à droite contre un transfert à gauche..), et bien peu ont été ceux qui ont averti de ceux là (je parle dans les grands médias, pas ici où on était nombreux dubitatifs vis à vis de la multipropriété quitte à se faire traiter d' "antiaméricain" comme je l'a été par moncon, petit américanoïde fasciné par ce système).

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    Gayou Vicomte - ven 27 Juin 25 à 11 h 18

    Le jeu est donc caduc et biaisé.

    Je suis désolé, mais si en france, on décide d'adopter un système comme celui§ci, alors, il faudra une entité qui devra avoir un droit de controle sur la contribution financières des clubs et y fixer une limite général.

    Car oui en effet, dès lors que des états souverain sont entrés dans la danse, le football spectacle est devenu un pure football business, et pour s'aligner et être compétitif beaucoup de clubs ont fait des invests et des choix très risqué pour leur sécurité financière.

    Je suis désolé, mais à l'heure ou nous parlons, si le PSG devait dépenser que 70-80% de ses revenues propre soient les recettes et autre plus value alors il y a bien longtemps que sa rétrogradation serait actes.

    Si l'état veut que chaque club controle bien ses dépenses alors il faudra une concurrence équitable

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    TomP - ven 27 Juin 25 à 11 h 42

    Donc fini la multipropriété, mais pas pour Strasbourg, ou Nice, ou les autres ? D’ailleurs Strasbourg qui met 5M€ pour recruter un espoir de 16 ans en Amérique du Sud, avec les sous de Chelsea, pour le revendre ensuite à Chelsea, ce n’est pas des pirouettes comptables ? Comme tous les transferts de Strasbourg l’été dernier.

    Quand à plus de pouvoir pour la DNCG ? Comme quoi ? Retirer des points aux clubs en pleine saison ? Modifier le classement en fonction de qui a le meilleur dossier ? Non parce que c’est déjà un organisme qui a tout pouvoir sur les clubs (relegation, encadrement de la masse salariale, interdiction de recruter, révocation du statut pro, etc), mais qui n’a aucune autorité a qui rendre des comptes (si tu fais appel c’est auprès de la DNCG, et ensuite le CNOSF est juste consultatif, et ensuite c’est le tribunal judiciaire qui va très rarement contre les organes de contrôles internes aux fédérations).

    Il s’agirait plutôt à ce qu’ils contrôlent une forme d’équité sportive s’ils veulent tirer la Ligue 1 vers le haut. Avoir des propriétaires qui peuvent dépenser n’importe comment et se contenter de faire un chèque tous les étés, quand d’autres doivent avoir une gestion au centime, se faire piller leurs bons joueurs et prier pour être maintenu, c’est assez peu compatible avec l’équité.

    Qu’on installe des vrais contrôles sur les contrats signés (joueurs et sponsoring), un plafond salarial sur les revenus sportifs du club (et non sur la base des moyens du propriétaire), un meilleur encadrement d’éventuels contrats longs pour les jeunes et une répartition plus équitable des revenus TV du championnat. Et on aurait déjà une meilleure base pour l’avenir.

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  6. olympiklyon
    olympiklyon - ven 27 Juin 25 à 12 h 01

    Il me semble que c'est un des fonctionnement de la Premier league

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  7. Gerard
    Gerard - ven 27 Juin 25 à 12 h 17

    Bonjour à vous tous,
    Dans un monde (presque) parfait, je comprendrai le rôle que la DNCG est censé tenir,.
    Mais dans le texte, je lis, "Sauf un, le PSG car il vit grâce au guichet ouvert du fond souverain de l’Etat du Qatar " ! Donc le PSG est intouchable !!! Les dix-huit autres "petits" clubs...

    Plus loin je lis, (le rôle de la DNCG) "afin de prévenir toute situation de multipropriété portant atteinte à l’indépendance des clubs ou à la loyauté des compétitions professionnelles".
    Je rêve là !!!
    Ils osent parler d'indépendance ??? Parce que le PSG, puisqu'il s'agit de lui, est indépendant et loyal avec sa manne financière quasi illimitée ?

    "Indépendance" et "loyauté" ! Mais que veulent dire ces mots pour tous ces gens aux ordres et à l'argent d'un Émirat ?
    Parce que, honnêtement, je ne vois pas quoi d'autre pourrait les motiver.

    Ou alors, pour aller dans leur sens, adhérer à leur concept, il faut mettre le PSG dans le même panier et comme pour les "multipropriétés", interdire les "États-Propriétaires", en contrôlant, sérieusement, les "Sponsors déguisés".
    Alors là, peut-être...
    Mais, faut pas rêver, tant que le fric est dans l'équation, et il le sera toujours !

    Ce club est intouchable, financièrement, et donc, intouchable tout court. Il n'y a plus de compétition de football en L1 en France !
    Nos instances du football et cette DNCG, qui protège le PSG, quelle fumisterie !

    Et les droits TV, ah, ah, ah ! Il n'y a qu'à tout refiler à "beIN-Sports" et de cette façon, le PSG retirera le fric qu'ils auront versé pour la diffusion des matches en plus de la part redistribuée aux clubs par la ligue.
    Quelle mascarade là aussi.
    En fait je m'en fout ! L'OL n'étant plus l'OL, le foot français n'existant plus, et le bordel sans nom régnant chez-nous je me contenterai de regarder la "League" et suivrai plus particulièrement "City".
    Vous avez sans doute deviné pourquoi !

    Bonne journée les amis !

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  8. Avatar
    brad - ven 27 Juin 25 à 13 h 15

    Bien que la DNCG s'implique dès l'achat d'un club et dans sa signature afin ne pas attendre un an pour rectifier les comptes de l'acheteur avec tous les déboires qu'il peut déclencher en si peu de temps .
    Si c'est limpide OK , si elle pressent magouille elle met un holà a l'achat , après quoi on part sur de bonnes bases.

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  9. JUNi DU 36
    JUNi DU 36 - ven 27 Juin 25 à 14 h 23

    Le sénat est de toute façon en grande majorité des sénateurs complice des qataries. Droite, centriste, socialiste tous déjà des traites et qui volent le peuple.
    Ce serait bien d'ailleurs de renforcer les contrôles contre cette institution, à commencer par son président mafieux complice de harcèlement sur des collaboratrices ou conseillères de sénateurs.
    Et 40 000 euros pour un fauteuil si ça c'est pas se foutre de notre gueule 😡

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    1. Tongariro
      Tongariro - ven 27 Juin 25 à 14 h 25

      "40 000 euros pour un fauteuil si ça c'est pas se foutre de la gueule du peuple 😡"

      Après vu la circonférence de son postérieur, c'est déjà miraculeux qu'ils aient trouvé un fauteuil dans lequel il rentre.

      Et puis vu ce qu'il bouffe, 40 000 euros ça doit être ses frais journaliers de repas, ça fait relativiser.

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  10. Avatar
    olgoneforever - ven 27 Juin 25 à 16 h 32

    C'est sûrement pathologique cette fixation sur les personnes en surpoids et les personnes atteintes de trisomie...Monsieur Riro !
    En tout cas j'ai lu avec attention la dissertation sur la dette de l'état et j'avoue en partager la plus grande partie...
    Le hic c'est l'utilisation de cette dette qui gonfle, gonfle ...La conclusion est simplement: où va l'argent ?
    Nous avons à titre d'exemple le ratio le plus important d'Europe entre population et fonctionnaires pour des services de plus en plus au rabais ! ...
    Il nous manque dans ce pays encore régi par les lois de l'empereur les réformes pour actualiser son fonctionnement mais bon...
    Nos élèves de l'ENA et autres amateurs préfèrent s'occuper du foot ...
    Si seulement la cour des comptes avait les pouvoirs de la Dncg...

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    1. Tongariro
      Tongariro - ven 27 Juin 25 à 16 h 50

      "C'est sûrement pathologique cette fixation sur les personnes en surpoids et les personnes atteintes de trisomie...Monsieur Riro !"
      Euh non j'ai rien contre les gros et les trisomiques, mais par contre j'exècre les gros porcs contre Larcher qui se goinfrent pendant que tout se casse la gueule.

      "En tout cas j'ai lu avec attention la dissertation sur la dette de l'état et j'avoue en partager la plus grande partie..."
      Eh bah tu vois on peut être potes 😉

      "Le hic c'est l'utilisation de cette dette qui gonfle, gonfle ...La conclusion est simplement: où va l'argent ?"
      Très bonne question et j'y réponds en partie dans mon exposé, la France bat chaque année des records d'aides publiques aux grosses firmes, sans contrepartie de création d'emplois.
      C'est une spoilation de nos impôts.

      "Nous avons à titre d'exemple le ratio le plus important d'Europe entre population et fonctionnaires pour des services de plus en plus au rabais ! ..."
      Alors encore une fois si la France a plus de dépenses publiques que d'autres pays c'est logique c'est car elle a plus de services publics pour éducation, santé, etc, choses plus privatisées ailleurs.
      C'est ça qui fait que la dette privée est plus faible en France que dans d'autres pays car on s'endette pas pour soigner un cancer ou étudier (même si ca aussi ca change..). Beaucoup de dettes privées des ménages c'est lié au logement, vu la spéculation, surtout en ville.
      Y a sûrement des dépenses qui peuvent être réduites depuis la réforme des régions et certains postes de FP territoriale qui peuvent être vus comme du surplus (et encore c'est à voir en détail) mais en termes de santé, éducation, justice, bah l'hôpital se casse la gueule, les profs français sont les moins payés (quasiment) de l'OCDE, ce qui fait que ce métier n'attire plus personne donc le niveau régresse et en termes de justice la France a le pire ratio de l'OCDE en termes de dépenses par habitant.

      Donc oui on est bien d'accord, y a de l'argent public gaspillé, mais c'est majoritairement pour aider des firmes qui en ont pas besoin (car battent des records de dividendes) à travers des subventions, CICE, CIR (Sanofi qui touche le CIR alors qu'il supprime ses centres de recherche en France) ou pour payer grassement des huiles de la République comme Larcher qui b**sent le peuple chaque jour.

      Bonne journée à toi en tout cas 😉

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  11. Tongariro
    Tongariro - ven 27 Juin 25 à 17 h 03

    Vu qu'olgoneforever me demande où passe l'argent des impôts des Français, je vous envoie cette vidéo à ce sujet -> https://www.youtube.com/watch?v=wqVULLqDauQ&vl=fr-FR

    Ca dure 30 minutes et c'est une analyse excellente de la gestion économique de la France d'aujourd'hui, avec la spoilation du peuple par l'oligarchie.

    Analyses factuelles, données économiques, descriptions des tendances passées et présentes, graphiques instructifs.

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