En partageant les points avec le Paris FC mercredi, l’OL a encore laissé passer une belle occasion. Si elle carbure contre les gros du championnat, la formation lyonnaise marque clairement le pas à côté.
N’y a-t-il pas plus Olympique lyonnais que ce déplacement au Paris FC mercredi soir ? Depuis plusieurs saisons, les supporters rhodaniens ont appris à ne rien prendre pour argent comptant concernant leur équipe favorite. Capable du pire comme du meilleur, elle a souvent brillé par son inconstance. Cela lui a d’ailleurs valu plusieurs saisons sans Europe et depuis deux saisons sans Ligue des champions. Ce n’est pas avec la nouvelle politique que les choses risquent de s’arranger. Non pas que les joueurs formant l’effectif 2025-2026 n’aient pas de qualité. Mais en misant sur des profils inconnus, mais aussi jeunes, l’OL a fait le choix d’avoir aussi une certaine inexpérience à gérer des moments cruciaux.
Du mal à gérer les évènements contraires
Mercredi soir, les Lyonnais ont clairement manqué de recul pour gérer au mieux la situation qui se présentait à eux. Celle d’une heure de jeu parfaitement maitrisée avec un score sans appel de 3-0 puis d’évènements contraires qui ont enrayé la machine. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, surtout en infériorité numérique. Le déplacement à Rennes en avait été un premier aperçu, qui s’est confirmé dans la capitale. Quand les vents ne vont pas dans la bonne direction, l’OL a du mal à appréhender ces situations, que ce soit sur le terrain ou sur le banc.
Si les Lyonnais ont fait preuve d’un manque d’agressivité, à l’image de Mathys De Carvalho sur le deuxième but parisien, le staff a encore voulu jouer petit bras. Comme en Bretagne, l’infériorité numérique a poussé à faire rentrer des éléments défensifs plutôt que d’une volonté de garder le ballon haut. Résultat, deux résultats au goût de défaite alors que les parties avaient été maitrisées.
Un manque de concentration et d'intensité ?
Lundi, sur le plateau de "Tant qu’il y aura des Gones", Nicolas Puydebois avait appelé à "ne pas faire preuve de suffisance" car l’identité des adversaires était moindre qu’un choc contre Strasbourg ou Marseille. Y en a-t-il eu mercredi soir ? Peut-être bien, en pensant trop tôt à Brest. Néanmoins, cette contreperformance vient valider une théorie que l’on observait depuis le début de la saison. Contre les gros de la Ligue 1, l’OL arrive à se mettre au diapason et à apporter une réponse collective.
Sur quatre matchs contre le top 7 actuel, les coéquipiers de Corentin Tolisso ont fait carton plein. Surprenant alors que Paulo Fonseca rappelle que son groupe est certainement moins talentueux individuellement. Mais en jouant à 100% ou plus contre ces équipes, les choses ont tourné en faveur des Lyonnais. Pourquoi ne pas mettre ces ingrédients contre les autres ? Telle est la question. Sur les six autres matchs, seulement sept points pris et surtout un constat qui se répète : dans les défaites contre Nice, Toulouse, Rennes et le nul face au Paris FC, l’OL a maitrisé avant de s’écrouler. Un problème avant tout mental ?
Je vois que vous avez lu mon commentaire du jeudi 30 octobre sous l’article "Niveau comptable, l’OL peut s’en mordre les doigts" 🙂
Je formule des hypothèses sur ce qui ne fonctionne pas dans ces matchs là. Ça peut être une source de réflexion.
J'ai l'impression que y'a un peu de ça effectivement. Ca me rappelle l'OL d'il y a quelques année, où on se concentrait sur les gros matchs et on perdait des points contre des plus petites équipes.
Je trouve que la rigueur des joueurs n'est pas la même en fonction de l'adversaire. On sait rester plus solide et multiplier les efforts contre les "gros", alors que certains matchs comme Toulouse ou encore le PFC, on se désolidarise et on perd des points nous même.
C'est un problème de mental et de concentration selon moi. On peut aussi dire que c'est un problème physique étant donné que souvent la baisse de régime intervient en fin de match, mais tant que je ne vois pas des joueurs avoir des crampes je n'y crois pas trop.
Je ne crois pas en la thèse du manque de concentration face aux "petits" .
C'est un ensemble de faits de jeu , de coaching défaillant , de baisse physique , de position du match dans le calendrier , et de rotations faites pour jouer les moins gros .
Ajoutons à ça la jeunesse du groupe , on termine les matchs avec des novices en ligue 1 , pour qui c'est leur première saison à ce niveau .
On a vu combien l'équipe a perdu les pédales une fois le capitaine Tolisso sorti ...
Et puis la co....ie des joueurs, Abner notamment . Morton contre Rennes prend un rouge sur une même action, si je peux dire parce que le tacle par derrière de Morton n'a rien à voir avec celui d'Abner, mais c'est un tacle par derrière, tu sais que tu vas prendre un carton rouge, alors que tu mènes 0-3 .
C'est interdit dans le championnat français, tu le sais non ? ça ne passe pas, (sauf pour Stassin 😠)
Ils ont quoi dans la cervelle ? 😠, c'est frustrant tout ces points perdus, que l'on va regretter c'est certain .
Il faut impérativement que l'OL se qualifie pour l'Europe, c'est vital, on se demande .......
effectivement , il y a également un manque de QI foot de certains de nos joueurs , qui nous plombent avec des gestes inutiles ( on mène 3-0 , qu'est ce qui se passe dans la tête d'Abner pour se jeter ainsi ? ) .
Et ça c'est indépendant de la volonté du coach , il ne peut rien y faire si les mecs font n'importe quoi .
L'OL a le don de se saborder tout seul cette saison ( et c'est un peu historique ça a souvent été ainsi , combien de fois a t'on dit , le meilleur ennemi de l'OL , c'est l'OL lui même ! ) .
Résultat on donne des points à des équipes pour qui le résultat est inespéré ( Nice et Pfc , archi dominés et surclassés ).
Niakhaté et Mata piquent des grosses colères , il y a de quoi !
Attention a ne pas tout mettre dans le même panier, aujourd'hui les titulaires mènent 3-0, les remplaçant perdent 3-0.
La sortie de Tolisso + le changement tactique a changé la physionomie du match, sortir le bus donne de la confiance à l'équipe adverse il ne faut pas l'oublier !
Une saison c'est long, c'est dans la logique de perdre des points quand on fait tourner avec la coupe d'Europe.
Si Tolisso s'était claqué à la 80ème et qu'on avait gagné 3-1 tout le monde lui serai tombé dessus aussi.
L'arbitrage change la physionomie du match car le PFC doit finir à 9 (le joueur qui prend jaune et qui l'action d'après fait une faute encore plus grossière c'est rouge) et nous à 11.
Il a voulu faire tourner au risque de déséquilibrer l'équipe et on le paye sur une vieille frappe contré qui lop un gardien de 2m. N'allons pas chercher des problèmes la ou il n'y en a pas. On est à 2 points de la tête et a égalité avec tous nos concurrents direct ÇA VA. L'entraineur a des défauts, mais on revient de loin, très loin. Je préfère une équipe qui gagne contre les gros et perds contre les petits car dans le sprint finale c'est ce qui comptera, les victoires contre les adversaires direct
Il faut gagner à Brest pour se racheter de ce nouvel échec , mais le père Roy va motiver ses troupes ça va encore être un combat de rue .
De Castillo va bien nous en mettre un , et lucas Tousart se rappeler à notre bon souvenir .
Et je ne parle pas de mama Baldé , snobé ici , et qui serait bien utile .
Ceci dit les brestois ont perdu la moitié de leur match , si on n'est pas capable de les dominer autant viser le ventre mou du classement pour la fin de saison .
On gagne jamais à Brest je signe pour un nul les yeux fermés.
Et bien nous allons vite vérifier le bon sens et la justesse du contenu de cet article avec Brest et le Qsg !
J'aime bien vos posts plus haut JUNI38 et POUPETTE.
Je pense que la vérité est dans la synthèse de vos deux analyses.
Et d'accord avec TAHITI : Il n'y a pas péril dans la demeure et nous sommes dans le top 5 après toutes les turbulences de l'été !
Je ne trouve pas l'équipe spécialement faible contre les plus petits. Toulouse, Nice, PFC, on doit gagner 100 fois ces 3 matchs, ya pas photo. Mais pour des raisons diverses (coaching, réussite, vouloir gérer un 1-0, arbitre...) on finit par laisser échapper des points importants. Contre Rennes aussi. Le SEUL match qu'on n'a pas dominé c'est contre Lille. Et allez, à Lens où les débats ont été équilibrés. Tous les autres ont est clairement au dessus de l'adversaire. Donc ya un manque criant de réalisme dans nos matchs (réalisme offensif, défensif mais aussi sur le coaching).
L'équipe a un fond de jeu et fait un pressing de plus en plus abouti , les parisiens n'ont pas vu le jour pendant 1h , c'est vraiment dommage de ne pas garder cette constance jusqu'au bout car l'équipe serait en tête du championnat , c'est assez surréaliste quand on sait qu'on joue sans avant centre .