ASSE – OL : Genesio joue gros

L’Olympique lyonnais affronte l’AS Saint-Etienne ce soir (21 heures). Après deux défaites consécutives, l’OL n’a plus le choix et se doit de gagner. L’entraîneur rouge et bleu, Bruno Genesio, joue gros.

Bruno Genesio s’accroche au banc lyonnais. Aux manettes de l'équipe depuis un peu plus d’un an, celui qui a connu tous les échelons dans le club de son cœur est décrié. Nombreux sont ceux pensant qu’il ne gère pas l’équipe de la manière la plus optimale. Pire, certains supporters vont jusqu’à considérer qu’il est un frein dans le développement du club : trop inexpérimenté, peu inventif et pas assez charismatique, il ne participerait pas à rendre l’équipe et le club attrayants. Dans un contexte particulièrement tendu entre Rhône et Saône ces derniers temps, le quinquagénaire est exposé. Et ses déclarations varient au gré des résultats de son équipe, ce qui alimente les critiques.

Une communication incohérente

La semaine dernière, Genesio allait jusqu’à lâcher, en conférence de presse, qu’« il faut croire au titre. » Des mots surprenants tant ses joueurs semblent loin d’être en mesure de rattraper le retard important qu’ils ont pris au classement. Quelques jours plus tard, et deux défaites de plus dans la musette, le Lyonnais évoquait « une grosse déception » et reconnaissait que la situation commençait à devenir « dangereuse. » Car le coach olympien est touché. Touché par les critiques, mais touché également du fait des difficultés insurmontables que connaissent « ses » joueurs dès lors qu’il s’agit de hausser leur niveau de jeu. Comme si la machine qu’il avait mise sur pied, l’an dernier, était enrayée et qu’aucun outil ne permettait de redresser la barre. Alors que Lyon voulait redevenir très ambitieux dès cette année, Lyon se fait à nouveau peur. Très peur.

L’homme de la situation, pour l’instant

Quoi qu’il en soit, et quelle que soit l’intensité des difficultés rencontrées par son club, Jean-Michel Aulas renouvelle constamment la confiance qu’il en a Genesio. JMA a misé, il y a treize mois, sur une ligne « Bruno, c’est le renouveau », et s’y tient. En interne, si la discussion a de toute façon lieu sur les impulsions à donner à moyen terme, aucun changement n’est envisagé à court terme. Bruno Genesio est à la tête d’un effectif des plus perfectibles, et Lyon semble assumer une période de semi-transition. Dans ce contexte, impossible d’embarquer un nouvel entraîneur en cours d’exercice, sauf événement exceptionnel ou grave rupture avec les cadres du vestiaire. C’est la raison pour laquelle aucun plan B n’est prêt à être enclenché, pas plus qu’une solution de rechange n’est actuellement recherchée.

Qui dit derby, dit match décisif

Néanmoins, compte tenu du contexte sportif délicat, il est difficile d’imaginer des lendemains qui chantent à court terme si les coéquipiers d’Anthony Lopes venaient à s’incliner à Geoffroy-Guichard ce soir – un match de nul serait d’ailleurs peut-être tout aussi inquiétant. Plongés dans la morosité, les supporters lyonnais espèrent beaucoup du derby. Une victoire serait l’occasion pour eux d’oublier les mauvais résultats récents, et permettrait à l’ensemble des strates du club de se fédérer à nouveau autour de cet événement marquant. Les trois points de la victoire pourraient vite se convertir en élément déclencheur pour lancer le sprint final, certes de loin, mais avec intensité. Si, à l’inverse, les Lyonnais venaient à rentrer bredouille de Saint-Etienne, l’OL serait plongé dans une « petite crise », comme l’a dit Alexandre Lacazette. Et le staff lyonnais serait encore un peu plus discuté. Et finalement menacé ?

14 commentaires
  1. JFOL
    Juni entraineur OL - dim 5 Fév 17 à 8 h 03

    Genesio joue gros ?
    A mon avis, non !
    Qu'il qu'il arrive ce soir, il sera conforté :
    Une victoire, et la tout ira bien dans le meilleur des mondes ...
    Une défaite et il aura un nombre de points a obtenir d'ici 10 matchs, un ultimatum !
    Aulas a trouvé la parade!
    En tout cas, Nice ayant perdu, c'est quand le moment de se rapprocher !

  2. OLVictory
    OLVictory - dim 5 Fév 17 à 8 h 26

    Il joue gros ou pas, mais je ne vois pas les lyonnais faire autre chose qu'une victoire.
    On va gagner et ça ne se discute pas.

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    Gui’home Mo - dim 5 Fév 17 à 9 h 21

    Le père aulas l a confondu avec bruno le maire?

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    Grognard - dim 5 Fév 17 à 9 h 25

    Ce soir, Genesio ne joue rien du tout. Aussi bien on serait 20ème que l'enjeu serait le même. Les points sur un derby, c'est accessoire. L1, coupe(s), match amical... en pro, en jeune, en foot loisir, entre potes au city-stade.. l'enjeu est toujours le même sur ce match là.
    On vise le panache, c'est tout. Têtes hautes et maillots détrempés, défaite ou victoire quelle importance ?
    Enfin, moi je vois les choses comme ça.

    De plus, si c'est un site lyonnais qui alimente la machine a crise, invention pure de la presse le plus souvent, bah on a pas le cul sorti des ronces.

    Pour le reste, bah ouais faut croire au titre, c'est un élément de langage, mais bien logique si on joue chaque match pour gagner.
    L'OL a fait le choix de la formation et du staff en interne, faut s'y tenir. Et comme le plan est à long terme... eh bah pas de panique. On sera de nouveau champion avant 2020, sauf si on fait les girouettes.
    La crise, c'est bon pour les autres. Nous, le vent ne nous décoiffe pas.
    En 98 on fini 6eme, le pire depuis c'est 5eme en 14... on gère, mais grave !!
    Confiance bordel !!

    Et ce soir, on les pulvérise !!

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    Vinch - dim 5 Fév 17 à 9 h 29

    "Lyon semble assumer une période de semi transition"... déjà c est quoi une semi transition? Et vers quoi? En gros on ne s offusque même plus de ne pas faire la LDC alors qu on a l effectif pour? On s habitue à la médiocrité avant le retour d une période faste? Ben va falloir songer à l enclencher, car la on voit pas le bout du tunnel. Une vrai transition serait justement de changer la structure interne du club... à la limite les supporters accepteraient un retard à l'allumage. On a plutôt l impression que le système aulas est en bout de course...

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    Tempo - dim 5 Fév 17 à 9 h 54

    Bonjour,
    Lyon joue gros pour sa notoriété vis-à-vis des verts mais Bruno Génésio, lui, il ne joue pas gros.
    Bruno Génésio, lui, c'est bon il rêvait de ce poste et il a eu son bâton de maréchal. Maintenant dans l'histoire de l'OL il pourra lire son nom à vie dans la liste des entraîneurs de Lyon.
    Maintenant je pense que B. Génésio est plein de très bonne volonté mais l'on ne va pas demander à un pilote de karting de piloter une F1, qui plus est susceptible de gagner le championnat avec le second budget de la course.
    En Mai 2016 B. Génésio n'a pas terminé second du championnat mais plutôt terminé avec 65 points et 11 défaites. Par un concours de circonstance de dingue, le bon alignement des planets, ces 65 points ont permis de terminer second. Dans l'histoire des championnats Européens à 20 clubs, jamais un club avec 65 points ne termine second.
    Malgré ce constat, notre président, clairement sans aucune opposition a pris la décision d'ajouter des années de contrats à un salarié parfaitement en phase avec ce que J.M. Aulas recherche. Un homme simple, qui ne fait pas de vague, qui accepte de ne pas être consulté pour le mercato, qui doit demander les clés du vestiaire à F. Maurice sans être choqué (vrai?), qui accepte un salaire ridicule comparativement aux joueurs et au budget du club, qui laisse parler en premier le Monsieur (son chef), qui répète ce que dit le chef (sauf pour le fameux poste d'avant centre car personne n'a finalement jamais bien compris qui souhaitait une doublure à Alex entre Houllier qui avait retrouvé son carnet d'adresse des années 90, Aulas qui rêvait d'une pointure et l'on connait la suite), capable de discuter sans nullement contrarier un membre du club et qui acceptera de se faire virer sans faire de vague puisque lui c'est bon, son rêve il l'a déjà réalisé.

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      rastaman - dim 5 Fév 17 à 11 h 06

      + 1000

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      Gones2wano - dim 5 Fév 17 à 13 h 33

      +100 mais mauvaise comparaison
      Ce n'est pas un pilote de karting, le karting c'est du très haut niveau, ce n'est pas à la portée de tout le monde, du moins les vrai course officielle pas le tour de kart de la fête foraine

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    Alexandre27180 - dim 5 Fév 17 à 11 h 29

    Quelle compo va t il mettre?
    J ai l impression qu il va encore faire l inverse de ce que beaucoup sur ce site voudrait.
    C est a dire contre un bloc bas,mettre darder pour mettre des bons ballons, et contre un bloc qui sort , mettre les 4 attaquants.
    Si on doit mettre st etienne dans 1 des 2 categories, c plutot la 1ere. Ils sortent peu. Darder serait utile.

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    Sony07 - dim 5 Fév 17 à 12 h 54

    1/ ce soir on gagne, 2/ Génésio reste jusqu'à la fin de l'année, 3/ on perd Génésio reste jusqu'à la fin de l'année, donc son avenir ne se jouera pas ce soir.
    Pour la compo, le seul capable de jouer en "meneur" c'est darder, après le résultat du match dépendra de notre capacité à muscler notre jeu et notre envie, mais si on n'arrive pas à se motiver contre les verts, c'est à désespérer.OL 2 verts 0

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    Gones2wano - dim 5 Fév 17 à 13 h 24

    Enfin il aura fallu attendre mais voilà le 1er article sur pep

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    philr69 - dim 5 Fév 17 à 13 h 44

    A partir du moment où il ne sert à rien , je ne vois pas les risques qu'il encourt !

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    Fab - dim 5 Fév 17 à 14 h 12

    Génésio ne risque rien même en cas de défaite car il sera là jusqu'à la fin de la saison !
    J'ose mêm dire que si l'OL fait un bon petit parcours en Europa League alors Aulas sera presque capable de prendre le risque de le garder pour la saison prochaine !

    Pour ce soir un 4-1-2-3 en enlevant Fekir et en mettant Darder et Tolisso devant Gonalon !

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    ol-91 - dim 5 Fév 17 à 17 h 49

    Le devoir d'un président, après une lourde défaite, sera d'abord de réconforter son manager. Après, le sport reprendra ses droits, s'il le peut. Ce soir, une situation difficile : une des rares occasions qui nous restent pour grappiller quelques points sur un adversaire en défaillance (Nice) On sait ce qu'il en est chez nous des matches cruciaux : on les rate presque tous.

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