Plutôt solide en première période contre Marseille, l'OL a craqué lorsque la partie s'est emballée. Signe qu'il n'arrive pas à gérer les transitions, le point faible de cette équipe depuis plusieurs saisons.
Finalement, on se dit que Paulo Fonseca ou Pierre Sage sur le banc rhodanien contre Marseille dimanche (3-2), cela n'aurait pas changé grand-chose. Le choc entre les deux rivaux s'est déroulé en deux temps. Lors du premier acte, nous avions un OL regroupé dans son camp, laissant la balle aux Phocéens, limitant les espaces et fermant l'axe pour couper les relations entre leurs adversaires.
Le triste 0-0 à la mi-temps résumait bien cet "Olympico". Par la suite, les 22 acteurs se sont enhardis, notamment suite à l'ouverture du score de l'Olympique lyonnais à la 53e. Portés par cet élan, Alexandre Lacazette et ses coéquipiers se sont un peu plus projetés, dans la limite de leurs qualités du moment. Et c'est là que tout a basculé.
L'OL en grande difficulté lorsqu'il perd la balle
Les hommes de Roberto De Zerbi ont profité d'un contre après un corner pour égaliser. Un but qui a fait dérailler la machine, la dernière demi-heure étant à mettre totalement à l'avantage de l'OM. Finalement, un symbole de cette équipe qui, depuis plusieurs saisons maintenant, gère très mal les transitions adverses.
Défendre ou attaquer, en ce moment, le club septuple champion de France doit choisir. "L'OL a bien défendu en première période, mais en bloc bas, sans proposer de jeu. A partir du moment où il est sorti, lorsque la rencontre s'est emballée et qu'il fallait revenir au score, il s'est découvert. C'est lorsqu'il est entreprenant qu'il n'est pas équilibré et qu'il subit des assauts", observe Nicolas Puydebois, ancien gardien, dans Tant qu'il y aura des Gones.
Défensivement, le plan a tenu 45 minutes
Le plan rhodanien a donc tenu durant 45 minutes, car derrière, les joueurs n'ont pas réussi à maintenir leur bon visage défensif. "On a fait un seul entraînement. Nous avons mis en place une stratégie défensive qu'on a bien tenue avant la pause. On a eu un bon état d'esprit défensif, ce qui est positif. Pour l'avenir, je veux une équipe plus agressive, qui presse haut, prévoit Fonseca. Mais il faut travailler et progresser."
Son groupe aurait sans doute gagné, d'un côté du terrain, à conserver son bloc compact. Mais au fil des minutes, il s'est étiolé, et a offert des espaces à l'OM. Il a payé son incapacité à conserver le ballon pour se dégager de la pression en première période. Car jouer la contre-attaque n'a rien d'infamant, surtout dans sa situation, mais encore faut-il bien le faire.
Les Lyonnais bloqués dans leur camp en 1re période
Les pertes de balles d'Ernest Nuamah, Alexandre Lacazette et Rayan Cherki, lorsqu'ils étaient touchés, mais aussi des milieux de terrain, ont empêché l'OL de poser plus de problème à son vis-à-vis. "Certaines équipes, comme l'Atlético de Madrid, arrivent à jouer bas et à ressortir le ballon en jouant en transition. Là, l'Olympique lyonnais s'est cantonné à défendre, mais il n'arrivait pas à sortir du pressing et à prendre de l'air, remarque notre consultant Enzo Reale. Sur tout un match, tu perds de l'énergie et de la lucidité [...] En si peu de temps, le coach n'a pas pu mettre ses idées en place, donc tu fais les fondamentaux : bien défendre et essayer d'avoir des occasions."
Et comme les partenaires de Corentin Tolisso n'ont pas su maintenir la discipline du début, ils ont perdu le fil. "Il faut du temps, mais on n'en a pas forcément. L'entraîneur est arrivé après la partie contre Ludogorets (1-1), vendredi, et on a essayé de mettre des choses en place. Il a tenté d'installer sa philosophie. On savait que si on voulait gagner ici, il fallait bien défendre, confiait le champion du monde 2018, l'une des rares satisfactions de la soirée au Vélodrome. On a adopté un plan tactique pour cela. Il a plus ou moins bien marché lors du premier acte, on n'a pas pris de but. Au retour des vestiaires, ce fut plus compliqué, mais ce n'est que le début, on va progresser."
Confrontés à leurs limites actuelles (sept sorties sans victoire), l'OL et Fonseca ont un immense chantier devant eux. Dans les têtes d'abord, car on ne retrouve plus l'équipe plaisante à voir de 2024, mais aussi tactique. Il lui faut impérativement plus de rigueur pour lui permettre de mieux défendre collectivement, ce qui l'exposera moins lors de ses phases offensives. Pierre Sage a souvent été sur un fil à ce sujet, à voir si son successeur parviendra à trouver la solution.
Cette semaine commence un gros chantier.
Bon courage aux joueurs. La page Mercato se tourne, celle de Pierre Sage également. Même si je regrette encore cette décision, je veux croire au bon travail de Fonseca.
En espérant que les joueurs parviennent à évacuer le mois de janvier pour commencer à assimiler sa méthode, et retrouver la victoire et des points au classement.
Le jeu de Fonseca se veut offensif et ambitieux, j’ai rarement vu l’équipe parvenir à presser haut sans se mettre en danger depuis le début de la saison. Espérons qu’il trouve la solution.
Allez les gones, bon courage pour la semaine! 🔴🔵
"Le jeu de Fonseca se veut offensif et ambitieux, j’ai rarement vu l’équipe parvenir à presser haut sans se mettre en danger depuis le début de la saison. Espérons qu’il trouve la solution."
Très honnêtement, vu la qualité de notre milieu de terrain et de notre défense, je ne vois pas comment cela serait possible.
Et vu que Fonseca est un dogmatique absolu qui n'a qu'une tactique en tête, on va encore au devant de grandes désillusions.
Soit Fonseca parvient à créer quelque chose de différent, soit on réalisera que le pragmatisme de Sage nous a sauvé.
Après on sentait quand même que l’équipe n’y arrivait plus.
A voir! Je préfère rester optimiste, en me disant que ça va s’améliorer.
Quelle déprime cette article…c’est terrible comme constat.
Mais que font-ils aux entraînements franchement ?
Une équipe qui doit CHOISIR entre défendre et attaquer…
Et bah…tout ce pognon pour ça ?
Pendant ce temps, Marseille fait la triplette Holjberg-Rabiot-Bennacer pour 30M d’euros…
Et eux jouent au foot bizarrement. Leurs entraînements doivent être sacrément plus efficaces que les nôtres…
Chaque match, on a l’impression que les joueurs se découvrent, ne savent pas faire d’appel, ne savent pas suivre un marquage…
C’est quand même dingue d’en être arrivé la…
Après l'ouverture du score, qui était inespéré, il aurait fallu rester derrière comme en première mi-temps.
Au lieu de cela, on a tenter d'en mettre un 2eme, ça à failli marcher.
Mais on a perdu.
Ce que je vois c'est que pierre Sage a littéralement sauvé le club .
Car en réalisant cette remontada et même qualifié l'équipe en EL , puis pour les 1/8 , c'est une mane financière sans laquelle le club serait aujourd'hui en très mauvaise posture et interdit de compétitions européennes , donc condamné.
En guise de remerciement , il se fait jeter comme un malpropre , et rabaissé parce qu'il est jeune et inexpérimenté .
Textor ne connait rien à l'histoire du football en france , sinon il saurait que laurent Blanc n'avait jamais entrainé quand il fut champion de france avec bordeaux , et il était tout aussi jeune que Sage à l'époque .
Quand Sage sera reconnu comme un grand entraineur ( et il le sera sans aucuns doutes , car il a bien plus de potentiel que Génésio par exemple , qui est aujourd'hui reconnu ) , Textor se vantera d'avoir créé Sage ...
Bloc bas en première , mais pas digne d'une L1...
On s'est enhardi en début de deuxième , mais Marseille ne s'est pas affolé en construisant calmement faisant reculer notre milieu, cela leur a donné des possibilités et l'opportunité d'attendre l'erreur de nos défenseurs pour être connu comme une forteresse de sable...
Pour concilier au mieux attaque et défense, avec cet effectif je suis toujours enclin à privilégier le 3-4-3.
Fonseca y pensera-t-il ? @leroilyon semble logiquement en douter, car ce n'est pas un système couramment employé par notre nouveau coach.
@Junidu38 nous faisait quant à lui remarquer que ce système avait été employé avec succès par Sage contre Toulouse, au lendemain de la défaite contre l'OM la saison dernière, avec un triplé d'Alex à la clé.
Les données ne sont pas fondamentalement différentes aujourd'hui :
1) On a 4 pistons dans l'équipe (Kumbedi et AMN à droite, Tagliafico et Abner à gauche) : des joueurs qui aiment monter, mais, quand ils reviennent en défense, font le job sur courant alternatif.
2) Le milieu n'est pas assez dense avec une simple paire de récupérateurs, et il ne nous reste que 4 joueurs de ce profil de toute façon (Matic, Tolisso, Veretout, Tessmann), dont 2 en difficulté en ce moment.
3) Almada et Cherki sont faits pour évoluer haut, pas vraiment dans le cœur du jeu (même si on peut imaginer qu'ils peuvent "dépanner" plus bas à l'occasion contre des adversaires moins agressifs, comme l'a parfois fait Cherki à droite d'un 4-3-3).
4) Ni Lacazette ni Mikautadze ne peuvent tenir plus de 60 min avec assez de fraicheur, ce qui semble exclure de fait les systèmes à deux attaquants de pointe (à moins bien sûr de prendre un ailier comme 2e attaquant axial).
D'où ce fameux 3-4-3...
— Une défense "Mata__DCC__Niakhaté", pouvant palier certains déficiences des pistons.
— Un milieu "Kumbedi__Matic__Tolisso__Tagliafico", ou bien "AMN__Tessmann__Veretout__Abner", c'est-à-dire à chaque fois quatre joueurs censés à la fois défendre et attaquer, deux au centre et deux sur les côtés.
— Une attaque "Cherki_Lacazette_Almada" ou "Fofana_Mikautadze_Nuamah" (ou n'importe quelle combinaison entre ces ailiers et ces avant-centres), Molebe pouvant aussi rentrer en fin de match en 9.
Salut Aliocha, moi je miserai sur un 352 pour etre un peut plus solide défensivement, pour placer à la fois Almada, Cherki et Tolisso dans le cœur du jeu à leur vrai poste, de donner les couloirs à Kumbedi et Fofana et permettre à la fois à Alex et Georges de pouvoir être associé devant.
Perri
Mata-Niakhate ou DCC-Tagliafico
Kumbedi-Almada-Tolisso-Cherki-Fofana
Lacazette Mikautadze
On perdrais Matic mais il pourrais rentrer en fin de match pour tenir le score et on perdrais aussi beaucoup de possibilités sur le banc...
Mais je pense que nos compos sont utopique avec Fonseca .
L'expression « La meilleure défense, c'est l'attaque » trouve ses origines dans des réflexions stratégiques militaires et politiques qui remontent à plusieurs siècles. Bien que son origine exacte soit incertaine, elle a été formulée sous différentes formes par des figures historiques comme :
Sun Tzu dans L'Art de la guerre (VIe siècle av. J.-C.), qui prônait l'attaque des faiblesses de l'ennemi.
Carl von Clausewitz, dans De la guerre (1832), qui évoquait une « attaque vigoureuse » comme meilleure défense.
Napoléon Bonaparte, souvent associé à cette maxime dans le contexte de ses campagnes militaires.
L'expression reflète une stratégie proactive visant à prendre l'initiative face à un adversaire, mais elle a évolué et été adaptée dans divers contextes, y compris le sport et la politique
Comment veut tu bien défendre avec des Kumbedi(encore plusieurs buts venu de son côté Dimanche).
Ou des Caleta Car...
La base c'est d'avoir des bons joueurs aussi...