©PHOTOPQR/LE PROGRES/Stephane Guiochon – A TIGNES L’OLYMPIQUE LYONNAIS FAIT SON STAGE DE PREPARATION SAISON 2016-2017 DE LIGUE 1 ICI ENTRAINEMENT AVEC DORIAN GRANGE ET MATHIEU GORGELIN LE 29 06 2016 (MaxPPP TagID: maxsportsworldtwo401030.jpg) [Photo via MaxPPP]

Dorian Grange : "Être entraîné par Grégory Coupet ? Je ne réalise toujours pas"

Titulaire et hauteur d'un début de saison prometteur avec l'équipe réserve de l'Olympique lyonnais, Dorian Grange, gardien de but âgé de vingt-ans, a signé son premier contrat professionnel en juin dernier, d'une durée d'une saison. Il s'est livré, en exclusivité pour Olympique-et-lyonnais.com, sur son parcours au centre de formation, sa complicité avec son entraîneur Gregory Coupet, et enfin ses ambitions pour la suite de sa carrière, qu'il espère à l'OL, son club de coeur.

Olympique-et-lyonnais.com : Dorian, pouvez-vous nous raconter vos premiers pas dans le foot...

Dorian Grange : Dans un premier temps, j'ai commencé dans les arts martiaux, le judo, le karaté, j’aimais bien le combat. Finalement, ça ne me plaisait pas plus que ça, je m’attendais surtout à me battre un peu plus. Un an plus tard j'ai voulu faire du foot, toute ma famille baigne dedans. Mon grand-père a été champion de Belgique et jouait gardien de but. Mon père, lui, a joué à Mornant et il était également gardien, ma mère était gardienne et mes deux grandes soeurs aussi, mais elles jouaient au Handball. Être le dernier rempart, c'est une histoire de famille.

Vous avez commencé le foot en étant gardien de but ?

J’ai commencé attaquant, quand tu es petit tu veux marquer des buts, c’était mon cas aussi. Puis un jour, on m’a demandé de jouer gardien et depuis je n’ai plus quitté le poste. C’est dans le sang, souvent on me demande pourquoi j’aime jouer gardien, en réalité je n’ai pas vraiment d’explication. C’est un poste décalé, il faut savoir être intelligent et fou à la fois.

"J'ai été approché le même jour par les recruteurs de l'OL et de Saint-Etienne"

Comment êtes-vous arrivé à l'OL ? 

Je jouais à Mornant jusqu’en 2007, j’ai ensuite été une saison au FC Val Lyonnais, on a fait de gros tournois comme celui de St Genis Laval. Il y avait de bonnes équipes, comme Marseille, et je n'ai pas encaissé le moindre but durant la compétition. À la fin, j’ai été approché par un recruteur de l’OL et un de Saint-Etienne, le même jour, et ils voulaient que je fasse les détections, sauf qu'elles se déroulaient en même temps. J’ai pris un risque, Saint-Etienne m’avait demandé de venir faire les détections, tout en me garantissant qu’ils allaient me prendre, tandis qu’à l’OL il fallait faire les cinq étapes qui permettent de valider les tests. Pour moi, déjà petit, jouer à Saint-Etienne était inconcevable, alors j’ai pris le risque de faire les détections à l’OL, mon club de coeur, le club que je supporte depuis que je suis enfant et que ma famille supporte également. Une fois les détections terminées, l’OL m'informe que je suis pris et que je vais jouer pour eux la saison prochaine, j’avais douze ans.

Qu-est ce que l'on ressent, lorsqu'on est si jeune, de jouer pour le club que l’on supporte ?

Sincèrement, je ne réalisais pas. Je voyais ma mère pleurer de joie, et moi, je ne me rendais pas compte, je disais « c’est bon, je suis pris ? ». Lorsque j’ai quitté ma campagne de Mornant pour la ville et Lyon, c’est à ce moment que j’ai réalisé le changement.

La transition n’était pas trop difficile ? 

Je me suis vite adapté, je ne suis pas quelqu’un de très compliqué. Je ne dormais pas au centre, du coup, il fallait surtout s'habituer au rythme. Les déplacements étaient fatigants malgré tout, les trajets où je partais très tôt le matin en train, les transports jusqu’à Croix-Rousse. Le soir, ensuite, on avait entraînement. Au quotidien, c’était difficile, avec le temps j’ai eu de plus en plus du mal à supporter tout ça, et pour mes parents aussi ça devenait compliqué avec le boulot. À mes 16-17 ans, j’ai fait le choix d’avoir un appartement sur Lyon pour être plus tranquille.

Vous avez donc vécu une longue formation à l’OL, cela vous a amené à disputer de nombreuses rencontres, notamment avec l’équipe de France (U16, U17, U18, U19), qu’est-ce que vous retenez de toutes ces années ?

D’abord, l’équipe de France, c’était quelque chose de magique. Un rêve. Des moments inoubliables. J’ai eu la chance de voyager dans les quatre coins du monde, de jouer contre le Brésil, l’Allemagne, l’Espagne. Ça m’a apporté humainement, et aussi sur ma connaissance du football international. Par contre, on ne s'en rend pas toujours compte, il y a forcément quelques sacrifices à faire, il y a beaucoup de fatigue avec les longs déplacements, on peut également rater deux semaines d’école et il faut vite tout rattraper lorsqu'on revient. C’est le prix à payer lorsqu’on veut viser le haut niveau. On prend avec le club aussi, mais pour rien au monde je n'échangerais cette expérience avec l’équipe de France.

En juin dernier, vous avez signé votre premier contrat professionnel, d’une durée d’un an, avec votre club de coeur. On imagine que ce fut un grand moment également...

Une immense joie ! Déjà les deux premiers contrats (aspirant, stagiaire) c’était un truc de malade. Devenir professionnel dans son club formateur et club de coeur, c’est l’accomplissement d’un rêve de gosse. Pour moi, ma famille, c’est une récompense. Je dois beaucoup à ma famille, si j’avais décidé de rester chez eux plutôt que d'être logé au centre de formation, tout simplement j’avais simplement besoin d’avoir leur présence au quotidien, et je suis très famille, ce contrat est une façon pour moi de les remercier pour l’ensemble de ce qu’ils ont fait pour moi. 

Comment on vit la concurrence à votre poste, dans un club comme l’OL, où il y a justement une très forte concurrence ?

Travailler avec des gardiens de qualités, ça permet de progresser. On est tous différents. À l’OL, il y aura toujours de grands gardiens, il y a de bons mentors aussi.

Cette saison, c’est Grégory Coupet qui se charge des entraînements des gardiens pour l’équipe Pro 2…

Pour être honnête, je ne réalise toujours pas. Même dans mes plus beaux rêves, je n’aurais jamais imaginé ça. C’est lui qui m’a fait rêver lorsque j’étais enfant. Son arrêt contre Barcelone, c’est un des plus beaux de l’histoire. Il a été un des meilleurs au monde. Il nous transmet énormément, il a cette de crédibilité de grand joueur, on ne peut que l’écouter. Le regard change forcément avec un entraîneur comme lui. Il est super simple, joyeux toute la journée. D’ailleurs je n’ai jamais vu quelqu’un avoir autant le sourire et une telle joie de vivre. On peut parler de tout avec lui.

Parlons à présent de votre saison, comment la jugez-vous ? 

On a eu un début de championnat compliqué, avec des performances plus que moyennes et trop de buts encaissés. On a une équipe jeune, certains ne sont pas habitués à ce niveau. C’est un championnat difficile, très physique. Pour le staff et les joueurs, ce n’est jamais évident de composer une équipe en début de saison, il y a une ossature avec les joueurs régulièrement appelés, on a aussi des joueurs du groupe pro qui redescendent et quelques U19 qui montent. De ce fait, on ne peut pas avoir les mêmes automatismes que la plupart de nos adversaires. Malgré cela, notre groupe est talentueux et on se doit de rivaliser avec les équipes que l’on affronte. Personnellement, j’ai pu enchaîner les matchs, c’est bon pour la confiance.

Vous êtes arrivé il y a déjà quelques années dans ce groupe...

Oui, j'avais à peine 17 ans à l’époque, il y avait Nabil Fekir, Alassane Pléa, Clinton Njie... ils étaient entre le groupe pro et la CFA, donc forcément on observe beaucoup. Cela nous pousse à nous surpasser, et on se dit que les efforts finissent toujours par payer. Lorsqu’on regarde l’évolution de Mouctar Diakhaby, qui est un gros bosseur, ça donne envie de s'arracher et de l'imiter.

Il est d’ailleurs toujours dans le vestiaire de la réserve ?

Oui, toujours. On l’a félicité pour son but à Nantes. Ça a été un moment particulier pour lui, marquer devant sa famille, et aussi face au club qui n’avait pas voulu le conserver lorsqu'il était plus jeune. En plus, sa tête est magnifique, il en marquait souvent avec nous. Il est trop grand aussi !

"On m’a toujours dit de m’inspirer de Lopes"

Que vous inspire Anthony Lopes ?

C’est un exemple. Il a été formé ici, il a connu des joies, des galères en CFA puisqu'il a été un peu bloqué à ce niveau durant un moment. J’ai connu des creux où tu joues moins, c’est des moments périodes difficiles à traverser. Être sur le banc, je n'aime pas ça, donc sur le terrain j'ai les crocs. On m’a toujours dit de m’inspirer de lui, mentalement, de ne jamais rien lâcher. Je m’entraîne souvent avec les pros, donc ça me permet d’apprendre de lui et de Mathieu Gorgelin. Lui, c’est un super gars aussi. Les grands gardiens ont besoin d’un second très bon gardien derrière eux, Mat est toujours là pour Antho. C’est pas un gars qui va tirer la gueule parce qu’il ne joue pas. Antho peut se concentrer sur ses performances, et avec « Jo », ils forment une vraie famille à trois.

Dites-nous, quel est le secret de Joël Bats pour amener ses joueurs au très haut niveau ?

Ils se ressemblent beaucoup avec Greg dans le sens où ils veulent constamment te tirer vers le haut. Son secret ? C’est lui, sa personnalité. Pour moi, c’est sûrement le meilleur au monde, il amène les gardiens au plus haut niveau. Il a une touche magique.

Votre contrat s’arrête en juin prochain, est-ce que le club vous a approché pour une prolongation ?

Pas pour l'instant. Le club m’avait donné les six premiers mois histoire de voir mon début de saison, mes performances, donc on fera le point très certainement après les fêtes. Moi je suis dans l’optique de rester ici. Chez les gardiens, ça peut aller très vite comme ne jamais bouger, de mon côté je veux continuer mon travail à l’OL. Et je sens que je progresse énormément avec Greg (Coupet).

Quel type de gardien êtes vous ?

Je n’ai pas de qualités hors normes, je pense être un gardien plutôt complet. Je suis bosseur dans l'âme donc j’ai su rattraper certaines lacunes, notamment sur les appuis car j’ai eu une croissance rapide. Le domaine aérien également, je me sens à l’aise à présent, malgré ma taille (1m85). J’ai aussi amélioré mon explosivité. Je m’inspire d’Anthony Lopes, en France c’est le meilleur.

Qu-est ce qui a changé à votre poste depuis des années ?

Le jeu au pied principalement. Un gardien se doit d’être au moins au niveau technique des joueurs de champ, car il participe beaucoup plus au jeu qu'à une époque. Et puis il y a les ballons, aujourd’hui, c'est une vraie galère pour les trajectoires. On est plus à l'époque des ballons de plomb ! Le poste est exigeant, on a pas le droit à l’erreur, tout est focalisé sur les moindres maladresses, il y a la pression médiatique en plus. Il faut assumer ses responsabilités, on a le luxe de pouvoir changer le cours d’un match avec nos interventions.

Pour vous, quel est le meilleur championnat lorsqu'on est gardien ?

Le championnat anglais, avec cette ligue très ouverte, forcément ça donne envie, le football y est très offensif. Une équipe comme Leicester a pu être championne par exemple. Lorsqu’on regarde de plus près, en France, il y un niveau impressionnant chez les gardiens, un club comme Lorient qui lutte pour le maintien possède un rempart de grande qualité avec Lecomte, il est très performant et encore jeune. Le gardien de nos voisins, aussi, est très bon, on me comparait souvent à lui d'ailleurs parce qu'on avait la même "coupe" (rires). Subasic, très performant avec Monaco également. Et forcément, Anthony Lopes à l’OL est incroyable et fraichement champion d'Europe. Il y a une formation de qualité ici. Le meilleur en Europe, c’est Buffon, il a une carrière exceptionnelle, et à son âge il est toujours au top niveau. Il y a quelques semaines il a raté un match, il a fait une bourde, et la semaine d’après les supporters lui font un tifo. Il est incroyable, il impose le respect. J’aime beaucoup Navas, le gardien du Real Madrid, que je trouve très complet.

Est-ce que la taille est importante un gardien ? 

Oui et non, à mon sens un gardien très grand par la taille a de moins bons appuis, c’est parfois plus compliqué de se coucher sur des ballons, d’autant qu’il faut aller de plus en plus vite avec les nouveaux ballons. Personnellement, je suis content de mon mètre quatre vingt-cinq. Après, forcément, avec un ou deux centimètres en plus, on peut se dire que ce serait mieux. Mais je ne vais pas m’en plaindre en tout cas.

Vous êtes proche de certains joueurs à l’OL ?

Après neuf ans au club, forcément on tisse des liens. En arrivant il y avait déjà Dylan Mboumbouni,  Gaëtan Perrin, Aldo Kalulu. On a fait toutes nos classes ensemble depuis la 5ème. J’ai bien évidemment des amis à l’extérieur, des contacts avec des joueurs qui sont passés par l’OL et qui ne sont malheureusement plus ici. Les joueurs que l’on côtoie au centre, finalement, on passe plus de temps avec eux qu’avec notre famille, ou notre copine.

"Mathieu Valbuena m’a beaucoup impressionné"

Qui sont les joueurs les plus impressionnants ?

Avec la CFA, Houssem Aouar, il a du génie en lui, une technique hors norme et une facilité balle aux pieds. C’est inné en lui. Il a ce petit truc qu’on ne peut pas forcément expliquer. Derrière, il faut bosser, avoir le mental, c’est ce qu’il y a de plus important pour avancer. Pour Houssem, s’il poursuit dans cette voie, il arrivera à avoir une très belle carrière. Sinon, il y a Mouctar Diakhaby aussi. Il a eu une progression de malade, après il a bossé, vraiment, il a beaucoup bossé. Lorsqu’on regarde un peu plus le groupe pro, Nabil est bourré de talent. Techniquement, Mathieu Valbuena m’a beaucoup impressionné. Lors des oppositions, il a une facilité technique incroyable, il met le ballon où il veut, il ne donne aucune indication en plus. Il n’y a qu’à regarder le but qu’il met à Riou contre Nantes, jusqu’au dernier moment le gardien ne sait pas où il va tirer. Pour nous, c’est la même galère (rires). Rachid (Ghezzal) aussi est très talentueux, on a vraiment une grosse équipe à Lyon.

Humainement, il y a des joueurs qui vous ont marqué ?

Il y a des affinités dans le vestiaire par rapport aux nationalités. Il y a le groupe des « latinos » avec Rafa, Mammana et Sergi Darder, c’est une ambiance de rigolade, ils sont joyeux, c’est agréable d’être avec eux. Il y a Jérémy Morel aussi, c’est quelqu’un que j’adore. À la télé, il peut donner l’image d’une personne qui ne rigole pas beaucoup, alors que dans le vestiaire il est drôle, vraiment il met la bonne humeur. C’est un super groupe en tout cas.

Quelles sont vos passions en dehors du foot ?

On a pas tellement le temps de faire autre chose, je suis quelqu’un de très sportif. J’arrive à m’entraîner toute la journée et être le soir devant ma télé à regarder les matchs. C’est une passion avant tout. J’observe beaucoup les joueurs, on apprend des autres. En dehors du foot, j’aime bien le tennis, le basket, principalement la NBA, c’est un show, un vrai spectacle. Stephen Curry, il est incroyable.

Qu'est-ce que ça fait quoi d’avoir son joueur dans FIFA ?

C’est la première année, d’ailleurs il ne me ressemble pas du tout (rires). Je fais jouer mon joueur attaquant parfois ! C’est un vrai kiffe, des potes me disent « j’ai joué avec ton joueur », c’est énorme. Je joue souvent en réseau, avec mes potes à la maison. Call of Duty j’aime bien aussi. Quand j'étais petit, je jouais à Smackdown, le jeu de catch. Lorsque tu grandis tu ne vois plus ça du même oeil par contre !

Des séries aussi ?

Oui, souvent, après l’entrainement au moment de la sieste j’aime bien. En ce moment je regarde la saison 3 de Power. Dans le vestiaire on regarde un peu tous les mêmes trucs. C’est un peu la génération qui veut ça, avec Netflix. Ma série préférée ? Prison Break, j’ai du la regarder 4 ou 5 fois.

Il y a des endroits où vous aimez bien sortir à Lyon ?

Je suis plutôt casanier, j’aime bien faire des restaurants avec mes potes, passer une bonne soirée. Tout simplement.

Vous avez dépensé quoi avec votre premier salaire ?

Franchement ? Rien de spécial. J’ai continué ma petite vie tranquillement, loyers, voiture. Pour moi ça n’a pas changé grand-chose. Mes parents m’aident beaucoup à ce niveau là, pour gérer mes finances. Je préfère profiter pour partir en vacances à Noël, ou l’été au soleil.

D'ailleurs, comment on gère son argent lorsqu’on est un jeune footballeur professionnel ?

On a des avantages que d’autres jeunes n’ont pas. Disons qu’on regarde moins souvent le compte en banque. On a tous des amis qui ne peuvent pas, par exemple, se faire un restaurant. Il faut savoir se faire plaisir quand même, mais aussi être prudent car tout peut s’arrêter du jour au lendemain. On peut très vite monter comme très vite descendre.

Pour finir, une anecdote à nous raconter ?

Il va m’en vouloir je pense (rires), c’était avec Dylan Mboumbouni. Un mercredi, on était en pré-formation et on jouait un match amical à la plaine des jeux l'après-midi. Il y avait un trou dans notre emploi du temps la journée du coup on est allé manger un kebab à midi. Et là, pas longtemps après, on se prend un énorme mal de ventre… mais du genre à ne plus pouvoir nous retenir ! On se regardait sur le terrain, on prenait des fous rires… il me disait : « J’en peux plus ». C’était vraiment cocasse, je ne sais pas s’il s’en souvient.

4 commentaires
  1. OLVictory
    OLVictory - dim 4 Déc 16 à 12 h 31

    Une lignée de grands gardiens à la suite de Lopes, qui continuera longtemps j'espère. Le jeune Garcia en U19 est déjà très prometteur.
    Ca doit être formidable pour ces jeunes d'avoir comme entraîneur celui qui les faisait rêver quand ils étaient gones, Coupet. Il peut tout leur demander ils le suivront aveuglément

  2. Avatar
    jeremy - dim 4 Déc 16 à 13 h 07

    "Son arrêt contre Barcelone, c’est un des plus beaux de l’histoire."

    Oh que oui !

  3. Avatar
    Gael-BadGones-OL - dim 4 Déc 16 à 14 h 39

    trop bien ces articles ! on pourrait avoir Maxime d'Arpino, Isaac Hemans ou Alan Dzabana la prochaine fois ? merci !
    Grange est encore un gardien très prometteur ! J'espère qu'ils vont prolonger son contrat, je trouve qu'il a plus de talent que mocio, qui d'ailleurs à lui son contrat qui s’achève à la fin de l'année, ils devront surement choisir l'un des 2 à conservé...
    et derrière on a encore Lebongo en doublure de cfa qui, malgré quelque erreur, est très impressionnant et dégage une énorme puissance. Raccioppi, excellent en u19 et YL, Garcia, sa doublure au même niveau, et girardot en u17, excellent également ! tous ces joueurs finiront surement pros !
    autant dire que c'est pas tout de suite qu'on va recruté un gardien !

  4. Avatar
    ol-91 - dim 4 Déc 16 à 18 h 40

    Je ne suis pas sûr qu'il soit à la « hauteur » !

Les commentaires sont fermés

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