Buteuse dans la large victoire de l'OL contre Dijon, Vanessa Gilles avait retrouvé le sourire dimanche soir. La Canadienne se veut positive pour la finale de Première Ligue contre le PSG, vendredi prochain.
Il y a la déception de la Ligue des champions, mais voilà l’OL en finale du championnat après sa victoire (4-1). Que retenir de tous ces mois avant la finale ?
Vanessa Gilles : On va essayer de retenir le bien qu'on a fait cette saison. Je pense qu'on a été efficaces, on a été invaincues dans la saison. Ça n'a pas toujours été beau, on n'a pas toujours bien joué, il faut l'admettre et être honnête, mais on a toujours su trouver la solution. On va continuer avec ça et garder cette mentalité pour le match contre Paris qui ne va pas être facile. On va aussi prendre cette mentalité de ne jamais abandonner jusqu'à la fin pour ce trophée.
Vous nous avez habitués à marquer de la tête. Contre Dijon, ce fut du pied. Racontez-nous ce but…
Je ne sais pas, la balle était là. Je pense que c'est la seule saison où j'ai autant marqué avec mes pieds. C'est ce que je vais retenir individuellement. La balle était là à dix mètres, ça m'a donné l'opportunité. En anglais, on dit que c'est un bon "goal poacher" (ndlr : but d’attaquante).
Le bloc bas de Dijon ne vous a pas trop gênées ? Vous l'avez mieux contourné que sur certains autres matchs ?
Oui, je pense que ça aide quand on est sur un grand terrain. Le Parc OL, c'est bel et bien un grand terrain. On a vu que Dijon était un bloc compact et défensif. Mais le terrain nous a aidées aussi avec l'espace. On a vu que sur les côtés, ça passait, aussi grâce aux individualités, mais aussi grâce au terrain. Je pense qu'il faut le dire aussi. Quand on est capable de jouer sur un terrain comme le Parc OL, ça aide pour le jeu.
[HS] Info l'Equipe de ce matin... pour ceux que cela intéresse
"Battu en demi-finales du Championnat par le PSG, le Paris-FC disputera le tour préliminaire de la Ligue des champions la saison prochaine. En cas de défaite, elle s'alignera sur la nouvelle Coupe Europa.
À partir de la saison prochaine, la Ligue des champions femmes adopte un principe similaire aux Coupes d'Europe masculines : il y aura une phase de ligue à 18, dont les quatre premiers iront directement en quarts et les huit suivants passeront par des play-offs. Chaque formation croisera six adversaires différents et la France pourrait compter trois représentants. Lyon et le PSG, finalistes du Championnat et déjà aux deux premières places de la saison régulière, sont assurés d'y être.
Le Paris FC, lui, devra passer par un tour préliminaire. En cas de défaite, le club francilien sera reversé en Coupe Europa, une nouvelle compétition continentale à élimination directe. Il débuterait au 2e tour, préalable aux 8es de finale. "
"Quand on est capable de jouer sur un terrain comme le Parc OL, ça aide pour le jeu." dit Vanessa !
Hum hum !
Cela dépend contre qui non ?
Tu as raison, ô combien !
Cela dépend avec qui, surtout ! Avec ces milieux qui ne savent pas lâcher un ballon rapidement, compliqué de produire quelconque jeu.
Belle et juste remarque de Vanessa concernant le "grand" terrain... dommage pour Chawinga qui n'ose plus déborder et se retrouve vite enfermée...
Avec plus de vivacité des milieux pour mettre le ballon vers l'avant ça fonctionne : ex le but contre le psg qui part d'une récupération dans nos 18 m de DVDD avec un relai rapide de Diani et une passe dans la course de Tabitha ....
Mais c'était avant l'instauration du jeu de "baballe australienne".... même le cricket est plus direct, c'est dire !
C'est comme les tirs (cadrés) en dehors des 18 m, en principe c'est but.... n'est ce pas Majri, Maro, Eugé, Alice, Selma... mais quel "bidochon" je fais ... elles sont rarement titulaires !
Heureusement qu'Eugénie débloque la situation par son magnifique tir de 20 m, car même sur corner les reprises de la tête sont hors cadre maintenant... sinon c'était les tab !
Pas de quoi sauté au plafond... ce n'était que Dijon.
Le psg a un coach qui a su remotiver les joueuses, hier soir Mateo bien muselée par Gridge n'a pas existé, Bussy non plus... le pressing à 3 au coeur du jeu (autrefois apanage de l'OL) est bien appliqué désormais par les parisiennes... Gaëtane n'a rien construit, Korosec non plus.... va falloir se bouger au milieu pour sortir rapidement les ballons, car EDA, Dudek et LeGuilly derrière sont friables et font des fautes... ce qui devrait faciliter la tâche de nos buteuses.
Bonjour isa,
Pas de quoi sauter de joie effectivement ! (le sauté de veau, c'est bon) 😊
Le PSG se serait-il préparé, exclusivement, dans l'attente et pour cette finale ?
ATTENTION les Fenottes, match à risque cette finale !
Pour notre match, je suis content qu'Eugénie ait suivi mon conseil, donné sur un autre sujet, pour les tirs de loin quand c'est bouché en défense ! 😋
Oui les remises en une touche, c'est efficace, quand c'est bien fait : exemple celle de DVDD pour Delphine l'année passée en finale des play-off.
https://www.youtube.com/watch?v=3xPSzT1L9-M&ab_channel=CANAL%2BSport
Salut dédé,
j'ai pris le temps de la réflexion en visionnant ce match... et je reste sur la réserve en ce qui concerne :
1-notre coach : pourquoi attendre la 70ème pour les remplacements ? Quel est le dernier coaching gagnant de Joe ?... faire des remplacement en "affaiblissement" la prestation sur le terrain est indigne du standing de nos Fenottes surtout face à une D1 !...
2 - le psg : et là je te rejoins, vendredi elles feront leur finale de champion's league avec du jeu dur et un pressing haut... tout ce que l'on ne fait plus, en "baballe australienne"
3 - quid de l'arbitrage ?... depuis toujours sujet à caution face au psg, surtout si le jeu se durcit, et que les truqueuses parisiennes se transcendent !
Totalement d'accord avec vos messages. Le score d'hier est plutot flatteur compte tenu des limites de l'adversaire. Il faudra plus de vivacité et de mobilité pour la finale et pour l'année prochaine .
J'ai adoré la "baballe australienne" !!!
merci 😄
Vu le match PSG -PFC. Le PSG s'est bien remobilisé.
Il va falloir que nos Fenottes sortent le grand jeu. Ce n'est pas la prestation contre Dijon qui rassure.
"avec du jeu dur et un pressing haut... tout ce que l'on ne fait plus, en "baballe australienne", mais pas complètement d'accord, le pressing haut de l'OL, ok mais "le jeu dur" , l'OL ne l'a jamais fait, il s'est toujours fait bousculer par le psg .
Comme les pros d'ailleurs, on ne sait pas être méchant et je ne sais pas d'où ça vient
C'est vrai Poupette, le jeu plus "physique", on ne le voyait qu'en WCL, face à des moins tendres que nos Fenottes... mais pas toujours !
Il me semble que le foot a évolué. Il parait maintenant indispensable d'ajouter condition physique, mobilité et vivacité aux qualités techniques . Nos joueuses semblent largement déficitaires dans ces domaines mis à part quelques unes ( Tabitha, Melchie, Selma et Elie ) . Je précise que d'autres ont eu ces qualités mes les ont perdues au fil des blessures et des années qui passent ( Eugénie, Ada, Amel, Dzenifer ). Le remodelage de l'effectif devra à mon sens aller dans cette direction.
Pas vraiment d'accord. Hier encore, alors qu'elle part de plus loin, Ada finit bien devant les défenseures dijonnaises sur ce face à face qu'elle loupe. Physiquement, je la trouve sur la pente ascendante. Elle n'est cependant pas toujours très vive bien que mobile, c'est sûrement un axe de travail et revient avec le rythme. Car le réel problème, c'est qu'on ne l'a pas fait jouer de la saison, au profit de joueuses qui n'ont pas mieux performé. Elle n'a donc jamais pu avoir quelconque rythme. A noter qu'elle est... 2e de l'effectif en terme de buts rapportés à ses minutes jouées, derrière Melchie, loin devant Heaps. Elle n'est d'ailleurs qu'à 2 buts de Chawinga, pour le 1/3 de minutes jouées (690 vs 1750).
Concernant les joueuses que tu cites, Chawinga et Carpenter sont peut-être les joueuses les moins techniques de l'effectif. Leurs qualités physiques sont rarement mises à contribution puisqu'elles perdent souvent le ballon sur leurs approximation. Pour moi ces deux joueuses ne peuvent pas prétendre être titulaires à l'OL.
Vous les "jeunes" dont la mémoire est excellente, souvenez-vous des premiers matchs de la saison, on pressait l'adversaire et on l'étouffait, d'où les très bons résultats et notre enthousiasme du moment.
Pourquoi, par la suite, le jeu s'est-il étiolé de la sorte ? je me suis posé la question et j'en ai parlé dans mes commentaires d'après certains matchs, tout est allé décrescendo, c'est anormal, comme le fait d'insister avec Lindsey, qui n'est plus ce qu'elle était, malgré son but hier soir et qui, pour moi, peut retourner près de son mari, outre Atlantique. Sans regrets !
Elle était pourtant dans les meilleures marqueuses au début !
Cette saison Lindsey a été "saturée" de matchs, de déplacements, de compétitions et de responsabilité comme capitaine du Team USA.... de changement de vie aussi... c'est important à cet âge !
Joe, semble-t-il, n'a pas voulu en tenir compte... alors que c'était de plus en plus visible... il attendait trop l'exploit individuel !
... enfin, ce n'est que mon avis 🤔
Je l'explique personnellement par plusieurs choses.
1) le niveau du championnat, et nos adversaires un peu à la peine en UWCL (Wolfsburg et la Roma font chacun l'une de leurs pires saisons de ces dernières années), ce qui a un peu masqué nos lacunes en début de saison
2) tout baser sur les individualités plutôt que le collectif, aucun jeu développé, de ce fait on n'a jamais travaillé, et ça n'a fait que compliquer la tâche par la suite. Si une joueuse a un coup de mou, comment la remplacer lorsqu'il n'y a aucune structure, et que les joueuses ont des qualités diamétralement opposées ?
3) donner autant de responsabilités à Heaps : coup-francs, pénaltys, le jeu, tout passait par elle, et ce fut une grossière erreur. Depuis de nombreux mois, je la trouve bien égoiste dans son jeu, jouant souvent trop haut (envie de stats ?), et d'une lenteur rédhibitoire au plus haut niveau. Elle a joué pour elle, et non son équipe.
4) le manque de concurrence : Montemurro s'est séparé d'une partie de l'effectif très tôt en n'instaurant aucune concurrence, faisant confiance à son 11 bancal, on a perdu en cours de route des Dabritz, Ada, Le Sommer, Majri, même si celles-ci sont restées pros jusqu'au bout, on a commencé à voir des craquelures ci et là
5) la gestion des fins de contrat, qui a forcément eu un impact négatif sur tout le groupe, surtout lorsqu'il s'agit de quasiment la moitié de l'effectif
6) fatalement, la gestion d'Ada, qui n'a jamais déçu avant l'arrivée de Montemurro (au delà de ses blessures), qui a été mise au placard rapidement, et dont l'on a senti une cassure assez tôt. Ada est une des 2 leaders de cette équipe, essentielle à son bon fonctionnement, et on s'est privé non seulement d'une buteuse hors-pair, mais d'une leader de vestiaire qui catalyse l'équipe avec ses valeurs (qui doivent en embêter plus d'une, mais quand on voit les libertés prises par certaines cette saison, et le résultat final...), d'une garante de l'esprit OL, d'une personne respectée de toutes et tous
Au final, on arrive sur le moment le plus important de l'année avec une équipe qui ne se base que sur des performances individuelles, des titulaires éreintées qui ne sont pas challengées, une buteuse talisman sur le côté. Je pense que Montemurro n'a pas respecté l'OL, certaines de ses joueuses, et il en paye le prix aujourd'hui. Il a voulu performer tout de suite pour impressionner la galerie, sans jamais penser une seule seconde à la construction de la saison.
Analyse juste globalement, constat plutôt sévère, mais très réaliste.
Rester au plus haut niveau est toujours très difficile, quelque soit le sport.
Le foot a ceci de particulier, c'est un sport collectif qui s'appuie sur des fondamentaux et des gammes propres à chaque club, répétés depuis les plus jeunes jusqu'à l'équipe fanion.
L'OL féminin avait sa propre identité construite sur une 20aine d'années dont 15 au plus haut niveau européen avec un max de trophées... avec un style de jeu bien identifié, bien construit collectivement, efficace et varié dans sa construction.
Nous n'avons quasiment rien vu de toutes ces valeurs collectives qui faisaient la force de l'OL, l'ADN des Fenottes s'est étiolé tout doucement cette saison... sauf peut-être contre le Bayern.
... au contraire du Barça qui applique le même foot (depuis Cruyff) à toutes ses équipes et du foot anglais toujours physique mais plus efficace encore.
Le coaching aussi bien sûr, je pense à Sarina Wiegman qui gagne 2 euros consécutifs avec 2 équipes nationales différentes (Pays Bas et Angleterre)... la coach de Arsenal n'est-elle pas aussi néerlandaise ?
Désormais, j'espère juste que la parenthèse australienne restera une aventure sans lendemain... et que notre identité de jeu collectif reprendra le dessus.
Cela commence à bouger a l'UEFA.....enfin , ils vont mettre des clubs de divers championnats en mode challenge et moins dans le maintien.
Surpris que le PFC se fasse éliminer sur que le Qsg avait montré jusque là dans la saison , je vais être curieux de savoir dans un premier temps si notre pressing de début de match passera l'obstacle parisien et comment notre défense DC va museler Leutcher qui a du ballon et va très vite ce n'est plus du Katoto .