Juninho se sent "prêt" à revenir

"Je continue, avec le même plaisir, de m'entraîner tous les jours" énonce Juninho Pernambucano, devant la pelouse verdoyante d'Al Gharafa. Ici,  "Juni" reste lui-même. Sobre, et souriant. Le président d'Al Gharafa est aussi celui d'Al Jazeera, la chaîne arabe mondiale devenue rivale de l'américaine CNN, et cet homme a attiré Juninho pour reconstruire une équipe - et un club - autour de l'ancien génie de l'OL. "Les débuts ont été un peu difficiles, à cause de la chaleur. J'ai mis du temps à retrouver ma forme, mais aujourd'hui tout se passe bien, dit Juni. La saison passée, on s'est presque qualifié pour la demi finale de la Coupe d'Asie et on a gagné le Championnat et la Coupe."

Dans une Ligue où un certain nombre de footballeurs et de techniciens sont passés par la Ligue 1 et contentent leurs employeurs (Dindane, Ouaddou parmi les joueurs mais aussi Alain Perrin), Juninho entend représenter l'Hexagone au mieux. "Il est vrai qu'avant nous, pas mal de joueurs français sont passés par ici et n'ont pas laissé une bonne image car ils ont fermé la porte. A part Desailly, ici même. Je ne sais pas pourquoi les autres ont fermé la porte." Le Qatar, puits sans fonds et terre d'asile dorée ? Ce n'est pas ainsi que Juninho perçoit sa nouvelle vie : "Où que tu signes, il faut respecter celui qui t'offre le contrat. D'ailleurs, s'ils ne sont pas contents, ils ne vont pas me faire de cadeau. C'est vite fait ici. Quand je suis venu, ils m'ont demandé de montrer l'exemple à l'entraînement. Je le fais. Mon contrat court jusqu'en mai 2011 mais les dirigeants veulent entamer les discussions pour que je prolonge d'un an." Juni ou une existence de pro... "Je m'entraîne ici de la même façon que je m'entraînais à Lyon." L'OL, justement, demeure la grande passion du Brésilien. Revenir à Tola-Vologe dans l'encadrement olympien ? "Je suis prêt" conclut Juninho, tout sourire.

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