Malgré une prestation collective en dedans, l’OL s’est imposé à Lille dimanche (0-1). Ce cinquième succès marque le sceau d’un état d’esprit fort pour Jorge Maciel.
Pour la manière, il faudra repasser et personne ne s’en est caché dimanche soir. Au lendemain de la fin de la sixième journée de Ligue 1, l’OL est désormais le dauphin du PSG, simplement devancé par le club parisien à la question du goal-average (+8 contre +5). Ce début de saison presque parfait, la formation lyonnaise le doit avant tout à son état d’esprit collectif. Il lui permet de passer les zones de turbulence sans encombres, à l’image des 90 minutes au stade Pierre Mauroy de Lille.
Si l’OL est reparti avec les trois points (0-1), le LOSC peut s’en mordre les doigts tant il a dominé et eu les occasions de revenir, voire de passer devant. Mais les dieux du football avaient choisi leur camp et il était rouge et bleu. "On prend trois points qu'on n'aurait certainement pas pris la saison dernière et il faut donner ce bénéfice aux joueurs, a déclaré Jorge Maciel. On a un vrai groupe qui aime travailler, avec des êtres humains agréables à entraîner. Quand c'est plus dur, tout le monde s'arrache, et on ne doit surtout pas perdre ça. Car c'est le danger qui nous guette, quand on gagne."
"On a créé des relations avec les joueurs"
Ne pas prendre la grosse tête pour s’éviter des désillusions futures, voilà le crédo lyonnais sur les prochaines échéances. Elles sont au nombre de deux d’ici à la trêve internationale avec les réceptions de Salzbourg, jeudi soir (21h) et de Toulouse, dimanche (15h). Deux matchs à bien gérer pour travailler avec encore un peu plus de sérénité pendant deux semaines. "C’est plus facile de bien travailler avec les victoires, mais il y a de la joie tous les jours à l’entraînement. Cela vient des relations qu’on a créées avec tous les joueurs. On sait qu’on a moins de joueurs de talent, mais on a un vrai esprit de groupe." Pour le moment, cette symphonie collective permet de passer les obstacles. Reste à savoir jusqu’à quand cela va durer.
Allant en ce sens, alors que certains pensaient que le coach était un incompétent et qu'il avait -certainement à raison- totalement plombé la fin de saison dernière entre les deux confrontations face à Man U puis à Sainté, Monaco et face à Lens (c'est fort, en a peine 2 semaines, énorme chute du jeu de cartes), gardons cette stat bluffante en tête :
"Paulo Fonseca signe des débuts inespérés à Lyon. Après sa victorieuse heureuse à Lille (0-1), Lyon est co-leader de Ligue 1 alors même qu'on promettait l'enfer aux Gones après un mercato meurtrier et les départs de leurs meilleurs joueurs. Après 25 matches, Fonseca en a déjà remporté 16 soit un ratio impressionnant de 64% de victoires. Personne ne fait mieux dans la grande et riche histoire de l'Olympique Lyonnais même pas Gérard Houllier (62%) même si, lui, a remporté deux titres de champion".
Nous avons de la chance d'avoir Paulo Fonseca, il est là juste au moment où on a le plus besoin de lui.
Je suis ravi de ce qu'il fait et de l'état d'esprit qu'il a su inculquer à ses troupes !
Depuis 2010 je pense qu'on n'avait pas eu un aussi bon entraineur, peut-être à égalité avec Rudi Garcia.