Nice - OL (3-2) : et la lumière s’est éteinte

Dominateur et pas inquiété par Nice, l’Olympique lyonnais a pourtant perdu cette rencontre folle contre les Aiglons dimanche (3-2). Plusieurs facteurs expliquent ces derniers instants complètement galvaudés par l’OL, ce qui a conduit à cette débâcle.

L’Olympique lyonnais a réalisé un exploit dimanche à Nice. En perdant 3 à 2 alors qu’il menait 2 à 0 à 10 minutes du terme, il est devenu la première équipe à s’incliner dans ces conditions depuis Brest en 1985 (contre Marseille 3-2). Inimaginable alors que les Aiglons paraissaient résignés après le 2e but d’Houssem Aouar

Ce scénario a provoqué la colère du capitaine Léo Dubois. Au micro de Prime Video, le latéral droit n’a pas mâché ses mots sur un problème récurrent depuis le début de la saison, la gestion des fins de match. “Je ne comprends pas... Honnêtement, aujourd'hui en première période, on est dix fois meilleur qu'eux, on a la maîtrise de la partie et on pète les plombs, on disjoncte complètement, je ne comprends pas, a déclaré l’international français. On doit avoir une maîtrise mentale sur des affiches comme ça. Mentalement, on a été moins bon, encore une fois. Non, on n'a pas pensé que c'était trop facile, on a juste pété les plombs et on s'est mis dedans.


La micro-tactique de Bosz interpelle


Si l’exclusion de Tino Kadewere a joué un rôle capital, tout a commencé par la réaction de Christophe Galtier. Sur son banc, l’entraîneur champion de France avec Lille en 2021 a procédé à trois changements à la 67e, dont la rentrée de Youcef Atal à la place de Flavius Daniliuc. Cette modification a profondément apporté au couloir droit de sa formation. Buteur, l'Algérien a également provoqué le penalty et initié la 3e réalisation niçoise. En face, Peter Bosz n’a pas bougé, ou alors trop tardivement et pas à bon escient. 

Pour peut-être la première fois de son mandat à Lyon, le technicien néerlandais a eu presque tout faux sur la pelouse de l’Allianz Riviera. D’abord, il a mal lu la rencontre en ne faisant aucun changement avant la 88e, alors qu’il semblait assez clair que certains joueurs étaient à bout physiquement dans cette semaine à trois rencontres. “J'explique toujours les matches avec les faits. Nous avons été dominants et nous avons bien joué pendant 80 minutes. Mais une partie ne se termine pas à ce moment-là. Nous allons analyser tout ça. Les responsabilités ne sont pas dans les circonstances, à savoir l'horaire (13 heures) ou l'arbitre, mais elles viennent de nous, a-t-il assumé. On prend un but bête en ayant mal défendu. Mais même à 2-0, Nice n'a pas cherché à faire le pressing. Puis on prend un penalty (88e), c'est le sixième de la saison.


Kadewere a tout raté


Sa plus grosse erreur est sûrement d’avoir laissé Kadewere, en-dessous de tout et de retour de blessure, sur le terrain aussi longtemps. Coupable d’une faute grossière, il a logiquement été exclu à la 85e. Avant ce tacle sur Melvin Bard, le Zimbabwéen avait tout raté, à commencer par cette énorme occasion à la 61e “Il n'y a rien à dire, la sanction était logique, il avait peut-être trop d'énergie. Et ce n'est pas la première fois que nous prenons un rouge. Seul compte le succès, donc c'est négatif”, a complété Bosz. 

Mais cela n’explique pas tout. Les joueurs sur la pelouse ont aussi failli, à l’image d’Emerson coupable sur l’égalisation et en grande souffrance contre Atal. Le problème pour les Rhodaniens est que ce n’est pas la première fois qu’ils sombrent de la sorte. On peut notamment citer les affiches face à Clermont (3-3), Paris (2-1) ou encore Saint-Etienne (1-1), avec à chaque fois des circonstances semblables. “C'est une faillite mentale totale. On s'écroule après avoir pris le premier but niçois. Les émotions sont forcément négatives. On doit se remettre les têtes à l'endroit, a affirmé Anthony Lopes. Nous étions venus à Nice avec beaucoup d'ambitions, elles se sont vues pendant 80 minutes. Pas dans le final où nous concédons trois buts.


Ne pas tout jeter


Malgré cette énorme déconvenue, il ne faut pas non plus oublier la grande majorité de la rencontre où les coéquipiers de Jérôme Boateng étaient supérieurs à leur adversaire. Dans beaucoup de domaines, ils ont livré une très belle performance, mais cela n’a pas suffi. Les points perdus s’accumulent et l’Olympique lyonnais est 9e après 11 journées, loin des ambitions de Ligue des champions. Sa capacité à rebondir sera mise à rude épreuve samedi prochain face à Lens, pour un autre choc d’une importance capitale. 

2 commentaires
  1. Le_Lyonniste
    Le_Lyonniste - lun 25 Oct 21 à 15 h 54

    Pitoyables joueurs ! Que ceux qui sont responsables quittent le club !

    1. westkanoute
      westkanoute - lun 25 Oct 21 à 16 h 06

      Au revoir mr Aulas😢😢😢
      Je vous aimais bien pourtant,pourquoi a il fallu que vous perdiez à Nice.

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