OL – Di Nallo : « Marquer en Coupe de France était particulier »

Ce dimanche l’Olympique lyonnais accueille Montpellier au Parc OL en 32es de finale de la Coupe de France. Une compétition remportée à trois reprises par Fleury Di Nallo, meilleur buteur de l’histoire de l’OL. C’est dans cette compétition qu’il garde ses meilleurs souvenirs de footballeur. Le petit prince de Gerland, a également joué la Coupe sous le maillot montpelliérain de son ami Louis Nicollin, avec qui il pourrait prochainement travailler.

Olympique-et-lyonnais.com : Cette année la Coupe de France fête ses 100 ans. Vous en avez remporté trois avec l’OL. Laquelle vous a le plus marqué ?

Fleury Di Nallo : Celle en 1967 contre Sochaux. D’abord parce qu’elle fêtait ses 50 ans, en plus on n’avait pas une grosse équipe. Mais surtout parce que j’étais capitaine et c’est le général De Gaulle qui m’a remis la Coupe. Pour tout le monde et encore maintenant, il représentait quelque chose de grand. Puis le scénario (il y avait un partout à la 80e minute avant que l’OL ne marque deux fois en neuf minutes) et mon but qui tue le match, ajoutent encore un peu plus une saveur particulière à cette victoire.

Vous avez inscrit 187 buts en D1 et 29 en Coupe de France. Dans quelle compétition préfériez-vous marquer ?

J’aimais bien marquer tout court. Mais c’est vrai que marquer en Coupe de France était particulier pour moi, ça faisait souvent gagner le match et on pouvait passer le tour. C’était souvent des buts décisifs.

Avec Montpellier vous avez joué des matches en Coupe de France en tant que « petit poucet » (comme DH puis D3). C’est aussi ça la magie de la Coupe ?

A l’époque à Montpellier on avait beaucoup d’anciens pros, sept ou huit jouaient l’année d’avant en première division. Pour une DH c’était pas mal, on allait jouer dans des bleds et on gagnait souvent. En Coupe de France ça nous a permis de battre des équipes comme Toulon et surtout le grand Marseille. On venait de monter en D3 et on les a sorti, c’était un exploit. C’est ça aussi la magie de la Coupe, une petite équipe qui arrive à en battre une considérée meilleure.

Dimanche soir vous retrouverez votre ami Louis Nicollin. Vous vous chambrez avant des Lyon-Montpellier ?

Non, il aime l’OL lui, c’est son deuxième club. Ceux qu’ils n’aiment pas c’est Saint-Etienne, il ne peut pas les voir. Après il est forcément pour son équipe mais après Montpellier c’est Lyon. Moi c’est l’inverse, après Lyon c’est Montpellier.

Il vous a d’ailleurs proposé de venir travailler avec lui à Montpellier...

Il est comme ça Loulou. Il aime bien avoir un peu tout le monde à ses côtés que ce soit Michel Mézy ou Robert Nouzaret. Je pense que je vais rester à Lyon, après on ne s’est pas vu. Si un jour il me dit « viens me voir on discute » , peut-être qu’il va m’influencer. Il avait bien réussi à m’influencer en 1975 alors que je pouvais encore jouer en D1. Il m’a fait passer à la DH. Il sait faire, il va peut-être me relancer sur le sujet dimanche.

Justement dimanche, vous voyez l’OL s’imposer ?

Lyon va partir favori mais il faut faire attention parce que Montpellier en Coupe, ils seront dangereux. Le président Nicollin va remonter ses joueurs d’abord parce qu’il aime la Coupe de France mais aussi parce qu’il aime l’OL et encore plus les battre. Montpellier va être motivé, c’est certain.

Comme vous il y 50 ans, Lyon a les capacités pour aller chercher le trophée ?

Oui c’est possible. La Coupe de la Ligue c’est fini, il reste la Ligue Europa, le Championnat et la Coupe de France. En Coupe d’Europe ça se joue sur deux matches ça peut aller vite. En championnat les trois premiers sont bien installés et il me semble que ça va être compliqué de passer devant eux cette année. Donc pourquoi ne pas se concentrer là-dessus ?

Vous supporterez quand même l’OL dimanche ?

Je serais au stade et bien sûr que vais les supporter. Après c’est mes deux équipes de cœur, mais je reste Lyonnais.

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