Amel Majri, joueuse offensive de l'OL
Amel Majri, joueuse offensive de l’OL (crédit : David Hernandez)

OL féminin : une réforme adoptée pour mieux protéger les joueuses enceintes

Ce vendredi, l’organisation nationale Foot Unis a adopté une nouvelle mesure assurant une meilleure couverture pour les joueuses en cas de grossesse.

C’est une vraie avancée et une "première pierre" posée pour l’avenir des joueuses professionnelles des Championnats de France. Ce vendredi matin, l’organisation Foot Unis, présidée par Laurent Nicollin (Montpellier), a adopté une mesure inédite pour accorder de nouveaux droits aux joueuses qui souhaitent un enfant durant leur carrière. Cette nouveauté vaudra aussi bien pour les joueuses de D1 féminine et que deuxième division. Dans les faits, cette réforme va permettre aux futures joueuses enceintes d’avoir une meilleure couverture ce qu'a pu connaitre Amel Majri lors de sa grossesse à l'OL il y a deux ans.

Les joueuses pourront obtenir un maintien de salaire total durant 90 jours pour tout arrêt de travail, sans carence, ni condition d’ancienneté. À ces trois mois, viendra le geste des clubs de compléter jusqu’à 4 fois le plafond des indemnités de la Sécurité sociale durant les 16 semaines de congé légal de maternité, ainsi que sur les trois mois suivant la grossesse. Si à l’OL, les salaires sont plutôt confortables, pour certaines joueuses, cette somme dépassera largement le salaire mensuel ordinaire. 

3 commentaires
  1. knoumkoufou
    knoumkoufou - ven 1 Mar 24 à 17 h 52

    Devrait l' appeler loi Sara Björk Gunnarsdóttir. Et à propos d' islandaise, vous vous souvenez de celle du Poissy Sans Germain, celle que personne n' a vu jouer et dont personne ne connaît le nom ? Elle est toujours au club et enceinte en Islande.

  2. Avatar
    filoudore - ven 1 Mar 24 à 21 h 17

    Voilà une très bonne mesure. La défense des droits des sportives progresse un peu en France. Le scandale Gunnarsdottir ne pourra plus se reproduire.
    Un gros problème reste le harcèlement toléré (ou organisé) par certaines fédérations sportives.

  3. JUNi DU 36
    JUNi DU 36 - ven 1 Mar 24 à 22 h 01

    À noter que ce sont soit des organisations, soit des assos, soit les sportives eux mêmes qui sont obligé de se battre pour optenir des avancées. Les beaux discours des politiques depuis des décenies eux n'ont pratiquement pas bougé d'un poil...
    Marlene Shiappa au lieu de jouer à la mafieuse ferait mieux de faire avancer la cause 😡

    Filoudore.
    Tu fais bien de l'évoquer le harcèlement toléré par certaines fédé, il va falloir crever l'abcès une bonne fois pour toute, comme ça vient de se passer pour le cinéma...

Les commentaires sont fermés

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