Paris Saint-Germain’s Argentinian forward Angel Di Maria (C) challenges Lyon’s French midfielder Maxime Gonalons (L) and Lyon’s French defender Mapou Yanga-Mbiwa during the French L1 football match between Paris Saint-Germain (PSG) and Lyon at the Parc des Princes stadium in Paris on December 13, 2015. AFP PHOTO / FRANCK FIFE / AFP / FRANCK FIFE

OL : pour Gonalons, il fallait changer d'entraîneur

Après avoir traversé une mauvaise période, le sprint final de l'Olympique lyonnais semble bel et bien lancé. Avec trois victoires consécutive, les hommes de Bruno Genesio ne sont plus qu'à 1 point du podium. Un regain de forme à mettre à l'actif du nouveau coach si l'on en croit Maxime Gonalons.

Le capitaine et milieu de terrain, Maxime Gonalons s'est exprimé au micro d'RMC au sujet de la mauvaise passe que son équipe a traversé au cours de laquelle les Lyonnais n'avaient pris que 5 points sur 30 possible. Pour le joueur, c'est désormais de l'histoire ancienne : "On a traversé une période difficile assez longue, donc regagner des matchs, ça fait très plaisir. Depuis le début de l’année on a retrouvé certaines bases. Il y a eu du changement dans le staff. Bruno Génésio a amené sa patte. Aujourd’hui ça se ressent sur le terrain car on fait les efforts les uns pour les autres".

Un changement de staff nécessaire pour le numéro 21 de l'OL. Le discours d'Hubert Fournier ne passait plus. Mais il refuse de dire qu'il y avait une cassure entre les joueurs formés au club et les nouveaux arrivés l'été dernier : "Peut-être que les choses allaient moins bien, que le discours de l’entraîneur passait moins bien aussi. Il avait peut-être l’impression d’être moins écouté. On sentait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Maintenant, c’est derrière nous, on pense au futur... Il fallait changer. Quand les choses vont un peu moins bien, on va toujours chercher des choses. Mais vous voyez bien, depuis le début de l’année, c’est les mêmes joueurs, il n’y a pas eu de changements, donc pour moi c’était un faux débat".

Focalisé dorénavant sur les objectifs du club, Gonalons compte bien retrouver la Ligue des Champions la saison prochaine. Un objectif qui sera difficile à chercher, mais primordiale pour l'Olympique lyonnais :  "A Lyon, on est un club ambitieux, on veut jouer la coupe d’Europe chaque saison. Malheureusement cette année on est passés complètement à côté. Il va falloir se battre jusqu’à la fin de saison".

4 commentaires
  1. FLEURY PPDG
    Monrne - mar 16 Fév 16 à 10 h 15

    Plutôt que de dire des choses qui peuvent être contredites 2 matchs plus tard il vaudrait mieux être conscient que tout n'est pas rose et bosser pour que ça le devienne.
    On oublie un peu vite le match contre le qsg ou au delà de la défaite on a revu les errances des mauvais matchs de la période en question.
    Dire que c'est le passé ne me satisfait pas et si comptablement les 3 victoires en championnat sont bonnes à prendre il faut plus d'envie et de sérieux durant certaines périodes où l'on peut éviter de se faire peur.
    Ne pas s'enflammer Max en foot çà va très vite et le beau jeu que l'on aime voir de la part de notre Olympique on ne le retrouve pas régulièrement pour le moment.Ce qui me gêne le plus ce sont de larges victoires sans parler de ce qui ne va pas au cours de ces matchs (l'arbre qui cache la forêt)
    J'attends de voir les 2 prochains matchs pour être plus serein en tout cas je l'espère.

  2. ROYALDULTON
    ROYALDULTON - mar 16 Fév 16 à 11 h 10

    Contre le QSG ils sont partis perdant bien avant le match, ils ont joués à l'économie ils avaient déjà en tête le match contre Caen !
    Pour moi ce n'est pas un challenge de gagner contre le QSG et de laisser des blesser à l'infirmerie ! Mais contre Lille, et tous les autres on doit gagner (excepté le QSG)

  3. Hiro Nakamura
    Hiro Nakamura - mar 16 Fév 16 à 12 h 29

    Bonjour,

    C'est bien beau ce discours mais ce que Max ne dit pas (parce qu'il ne peut pas ou parce qu'il n'en a pas conscience) c'est que la cassure ne s'est pas provoquée uniquement à cause d'Hubert Fournier. Qu'on soit clair, il ne s'agit pas de dédouané notre ancien entraîneur qui a, comme tout le monde, sa part de responsabilité dans notre première partie de saison catastrophique. Seulement il ne faut pas occulter les comportements de certains joueurs capricieux, pleurnichards ainsi que la très mauvaise gestion de l'intersaison par la direction du club. Ce n'est pas Hubert Fournier qui a géré n'importe comment la prolongation (et la revalorisation) d'Alexandre Lacazette, ce n'est pas Hubert Fournier qui a octroyé des salaires de dingue à des joueurs qui ne méritaient pas un tel statut, ce n'est pas Hubert Fournier qui a recruté des joueurs qui n'ont rien à faire à l'OL, ce n'est pas Hubert Fournier qui a choisi de bouder et de bazarder les 3/4 des matchs de septembre à décembre..

    Le principal tort de Fournier, c'est d'avoir été trop franc et d'avoir attaqué certains cadres trop frontalement. Perso je ne pourrais jamais lui reprocher d'avoir pété un plomb, j'en aurais fait de même à sa place. Seulement dans le foot d'aujourd'hui, les joueurs sont devenus plus important que l’entraîneur dans la stratégie économique, qui prime complètement sur le sportif. Ils sont les actifs et ont de fait plus de pouvoir et d'importance aux yeux de la direction qu'un coach. Aujourd'hui un entraîneur n’entraîne presque plus, il doit surtout faire de la gestion humaine et susciter l'adhésion de son groupe. Même dans les plus grands clubs (on l'a vu au Real avec Benitez), si tu n'as pas le vestiaire dans ta poche, c'est terminé. Les joueurs peuvent saborder leur chef très facilement en faisant des caprices et le président finit presque toujours par céder.

    Pour rester en poste, Hubert Fournier aurait du prendre 1000 pincettes et ferme les yeux sur les comportements détestables de ses joueurs. Cette évolution, qui touche le monde du foot dans son ensemble, est déplorable mais il va être très difficile de l'enrayer.

  4. Hiro Nakamura
    Hiro Nakamura - mar 16 Fév 16 à 12 h 30

    Encore une fois, la seule manière de la canaliser serait peut être de renforcer la gouvernance sportive. JMA est un président respecté par les joueurs mais on ne pourra pas avancer s'il continue de les traiter comme des rois et de céder à leurs caprices aussi facilement. Seul un directeur sportif digne de ce nom serait, à mon sens, capable de faire aller tout le monde un peu plus dans le bon sens.
    L’entraîneur doit être défendu et réaffirmé car l'intérêt du projet de jeu et surtout de l'institution club doit primer sur tout le reste (sauf si le coach fait lui aussi n'importe quoi, évidemment). Il faut de l'autorité face à ces jeunes joueurs individualiste et peu soucieux de leur professionnalisme tant qu'ils sont en France. L’entraîneur (je parle bien de la personne au plus près du terrain, de l'équipe première et non du manager) doit pouvoir obtenir des garanties suffisantes pour instaurer une exigence dans le travail digne des grands clubs étranger.
    Enfin, la direction sportive devra mettre en place une cellule de recrutement suffisamment performante pour plus que l'on ait peur de perdre tel ou tel joueur. On ne peut plus octroyer des salaires de dingues et des statuts de stars à des vedettes d'une saison juste parce qu'on a peur de ne pas pouvoir trouver aussi bien sur le marché des transferts. Si quelqu'un n'est pas content, direction l'Angleterre, un club de milieu de tableau lui donnera son salaire de dingue. Des joueurs moins connus voire méconnus, débarquant de nul part (ou non) peuvent faire tout aussi bien voire mieux, du moment qu'ils arrivent avec une envie de se défoncer que les autres n'ont plus. Aucun club français n'a réussi deux bonnes saisons de suite en misant tout sur sa bande de jeunes qui a réussit une saison car la plupart perdent trop vite leur niaque lorsqu'ils ont eu la revalorisation qu'ils ont chouiné tout l'été pour avoir, en oubliant bien souvent de préparer correctement la saison à venir. Des situations comme ça ne peuvent plus se reproduire. Sans changement, nous sommes condamner à l'irrégularité qui nous fera stagner voire pire, régresser. Si les dirigeants des clubs français prennent enfin conscience de ce problème, la L1 pourra peut être commencer à se redresser...

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