Sara Däbritz et Eugénie Le Sommer lors d'OL - Montpellier
Sara Däbritz et Eugénie Le Sommer lors d’OL – Montpellier (@MontpellierHSC)

Premier test délocalisé pour l’OL féminin à Bourg-en-Bresse

Dans sa recherche d’un nouveau stade, l’OL féminin essaye d’éviter au maximum le terrain du GOLTC. Trois matchs ont donc été délocalisés, dont le premier se tient ce samedi (21h) à Bourg-en-Bresse contre Montpellier.

Officiellement, l’OL féminin va disputer deux matchs devant ses supporters durant ce mois d’octobre. Les deux à la suite, entre Montpellier ce samedi (21h) et Galatasaray mardi pour les débuts en Ligue des champions. Seulement, dans les faits, les Fenottes vont jouer à la maison sans vraiment jouer chez elles contre Montpellier en fin de soirée. Dans le désir et le rêve de Michele Kang de s’émanciper un peu plus des garçons et d’avoir une vraie structure dédiée au football féminin, le club lyonnais réfléchit plus que jamais à la possibilité de déménager. Reste encore à savoir si ce sera à Gerland ou Parc OL ou ailleurs si les deux options tombent à l’eau.

En attendant, l’OL apprend à délaisser chaque jour un peu plus le terrain et la tribune Gérard Houllier du centre d’entraînement de Décines. Un stade qui, n’ayons pas peur des mots, sort par les yeux de la propriétaire américaine. Trop petit, pas assez fonctionnel, elle fait tout pour l’éviter et n’a donc pas hésité à tenter des discussions avec des clubs de la région et la FFF pour délocaliser des matchs de championnat. L’OL a obtenu gain de cause puisque la rencontre contre Montpellier ce samedi se tiendra à Bourg-en-Bresse et non à Décines. D’où le fait de jouer à la maison sans vraiment l’être.

En entrant sur la pelouse bressane, Lyonnaises et Montpelliéraines seront presque sur le même pied d’égalité, les Fenottes n’ayant pas de repères à Marcel Verchère. Toutefois, dans cette délocalisation, l’OL féminin a plus d’un but que celui de s’éloigner de Décines. Les dirigeants veulent toucher un maximum de public et aller à la rencontre de ceux qui ne peuvent pas venir au GOLTC toutes les deux semaines. Christiane Endler avouait que cela serait "différent, mais positif pour nous. On va jouer autour de Lyon où il y a des fans, donc ça peut aider à faire venir plus de monde pour le futur."

Quand Michele Kang vise un stade de plus de 10 000 spectateurs à l’avenir, l’OL voit peut-être les choses en (trop) grand. Sur les 6 000 places de Verchère, seulement la moitié a trouvé preneur. C’est toujours plus que l’affluence à Décines et les 1 500 supporters face à Strasbourg, mais très loin des ambitions de Kang. L’initiative est belle et louable, et ce n’est pas Joe Montemurro qui dira le contraire. "C’est une action importante pour le club. Il est essentiel d'essayer d'attirer plus de supporters, mais aussi de faire découvrir notre jeu à un public plus large. Tant que le terrain a de l’herbe, deux cages et un ballon, cela ne changera rien pour nous".

Le coach a beau manier l'humour, cette affluence dans l'Ain met aussi en lumière le chemin encore long qu’il reste à faire, qu’on s’appelle l’OL ou non.

5 commentaires
  1. dede74
    dede74 - sam 5 Oct 24 à 9 h 21

    Si un stade de 10 000 places, très proche du centre de Lyon, bien desservi par les transports en commun, était disponible, ce serait très bien et, sans jouer à guichets fermés, 5, 6, 7000 spectateurs, ce serait intéressant, sachant que pour les "grandes affiches" le "stade des lumières" serait utilisé.

    Messieurs les élus, au boulot !

    Il y a du choix : https://www.asmontchatlyon.com/en-savoir-plus/plans-et-adresses-des-stades-2852

    Je n'en connais pas la contenance ni le type de terrain, le gazon étant primordial, ni s'ils sont tous utilisés pour la pratique du foot, les locaux, postant ici, ont peut-être des infos ?

  2. Avatar
    Poupette38 - sam 5 Oct 24 à 12 h 25

    Si elle voit trop grand ? pour la France oui, 1500 places au GOLTC , jamais rempli

  3. Sebepe
    Sebepe - sam 5 Oct 24 à 16 h 42

    C'est le serpent qui se mort la queue la diffusion du foot féminin.
    D'un coté les stades plus grands disent "mais vous n'avez pas de public suffisant".
    Et de l'autre, les clubs disent "mais peu de gens nous connaissent donc viennent nous voir".

    Pourquoi france TV, service public, ne prend pas ce dossier à bras le corps en diffusant les matches de D1 ?
    Et ce serait aussi dans les bars de la ville ? Les ninkasi sont autorisés à vendre de la biere dans le stade s'ils diffusent les féminines, meme si ce sont deux entités différentes)
    Pourquoi ne pas faire des matches dans les cinémas (comme l'opéra) ? Une séance par semaine ça va pas les faire tousser...
    Bref, en réfléchissant deux minutes les supps arrivent à trouver des idées (farfelues). Comemnt e fait ils que des gens payés pour ça n'y arrivent pas mieux ?

    1. dede74
      dede74 - sam 5 Oct 24 à 18 h 16

      Ils n'y arrivent car ils ont la tête ailleurs ! quelquefois sous l'eau, dans un seau, ou dans les nuages !

    2. isabielle
      isabielle - sam 5 Oct 24 à 18 h 44

      Le sondage fait à Lyon, par Mme Kang, est clair : le public du foot féminin c'est l'après midi... avec des animations !

      Mais comme le foot est une histoire de fric avant tout, et ce sont les médias qui diffusent qui décident des horaires des matchs considérés comme "tête d'affiche"... pour faire du fric !
      Les matchs le dimanche soir ou le vendredi soir n'attirent pas les spectateurs du foot féminin (enfants, parents, séniors)... et ce sont ceux qui sont choisis par Canal.... c'est déjà une hérésie de diffuser sur une chaîne payante !

      La ligue féminine anglaise s'est désolidarisée du foot masculin... JMA veut en faire autant chez nous !
      Bon courage Jean Mimi...

Les commentaires sont fermés

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