Villarreal - OL : Mariano, retour en terre espagnole

Impérial lors du match aller, Mariano revient en terre espagnole ce jeudi. Après une performance bien plus contrastée dimanche, le goléador lyonnais joue gros ce soir.

En football, tout va très vite. Impliqué sur deux des trois buts lyonnais lors du match aller contre Villarreal (3-1), Mariano a vécu un match beaucoup plus compliqué, dimanche à Lille (2-2). Touchant les montants à deux reprises, il n’a pas réussi à trouver le chemin des filets. D’ailleurs, il n’a pour l’instant marqué que deux petits buts en 2018. Et bien sûr quand l’équipe va mal, les défauts ressurgissent. Apparemment personnellement visé par les critiques de son entraîneur après le match de Lille, Mariano s’est vu reprocher un excès d’individualisme. Un reproche qu’on aurait du mal à contredire.

Mariano, le soliste

Car depuis son arrivée, Mariano n’est pas le joueur le plus collectif de son équipe. Certes, cela fait partie de son jeu, mais quand l’équipe a besoin de plus d’unité collective, comme c’est le cas actuellement, les défauts de l’hispano-dominicain ressurgissent alors violemment. Interrogé à ce sujet, son coéquipier Jérémy Morel estime cependant que cette « part d’ombre » est nécessaire à l’équipe lorsqu’il s’agit de se montrer décisif dans la zone de vérité. Il a d’ailleurs trouvé son coéquipier à l’aise avant d’aborder ce match retour : «Il a l’air détendu et concerné. Oui, c’est un joueur qui donne beaucoup pour l’équipe, il est très individualiste, mais il nous a vraiment aidés par moment. Il faut prendre les côtés positifs et négatifs de chacun. Essayer d’atteindre l’objectif, de finir sur le podium et aller le plus loin possible en Coupe d’Europe.» Des côtés négatifs qui persistent et qui ont le don d’énerver son entraîneur.

Ne pas écorner la confiance de Bruno Genesio 

Après le match aller (3-1), Bruno Genesio et le président Aulas n’avaient pourtant pas hésité à dire tout le bien qu’ils pensaient de Mariano. Pourtant, à peine trois jours plus tard, il apparaissait comme un des symboles les plus criants des problèmes lyonnais. La faute, notamment, à son manque d’implication défensive et donc son excès d’individualisme. Mariano a dû subir les foudres d’un entraîneur dont les propos ont traversé les murs du stade Pierre-Mauroy. Mais là où le second joueur visé, Memphis, a pu être directement placé sur le banc, Mariano semble lui, pour l’instant, échapper à une sentence de Bruno Genesio. Le manque de solutions viables au poste de numéro 9 semble épargner l’attaquant. Pour autant, la colère noire de Genesio après le match semble indiquer que la patience de l’entraîneur lyonnais a bel et bien des limites. Une situation dont un Maxwel Cornet par exemple pourrait bien bénéficier dans les prochaines semaines. Interrogé hier, Genesio n'a pas hésité à en remettre une couche : « Le foot est un sport collectif joué par des individus plus ou moins collectif. On a montré qu’on était capable d’avoir un projet de jeu collectif et solidaire. C’est uniquement à travers ce collectif que les individus brillent ». Des propos dont Mariano devrait s'inspirer avant de rentrer sur le terrain ce soir.

Les incessantes rumeurs de transfert

Bien qu’il joue à l’Olympique lyonnais depuis plusieurs mois, on a parfois l’impression que Mariano n’a jamais quitté l’Espagne. Pas une semaine ne se passe sans qu’on l’annonce de retour au Real Madrid ou un peu partout en Liga. Cette semaine, c’est à l’Atlético Madrid qu’il a été cité comme potentiel remplaçant d’Antoine Griezmann. Avant le match aller, lui-même se montrait satisfait de pouvoir avoir un peu plus de visibilité en Espagne. Bien évidemment, ses propos visaient probablement davantage le sélectionneur espagnol dans l’optique d’une participation à la prochaine Coupe du monde. Pour autant, ils interpellent. Alors qu’il retrouve l’Espagne, ce soir, pour le 16e de finale retour à Villarreal, Mariano aura sûrement à cœur de prouver que son entraîneur peut toujours compter sur lui, à moins qu’il n’ait d’autres idées en tête....

À lire également : Villarreal - OL : pas de bêtises ! 

6 commentaires
  1. Avatar
    Gones2wano - jeu 22 Fév 18 à 16 h 27

    Il m'a grave déçu dimanche, il a atteint un niveau d'égoïsme record, meme memphis a peter un cable de son comportement
    Mais ce soir il claque un double
    Sinon le joueur de villareal rubben semedo a été interpellé ce matin puis incarcéré aujourd'hui pour séquestration tentative d'homicide

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    jeepy - jeu 22 Fév 18 à 16 h 59

    C'est un joueur ávec un ego surdimensionne... Memphis n'est pas sans reproche non plus.... Ils oublient que la forbpce d'une équipe c'est la solidarité et le jeu collectif.... Ce que ces deux joueurs ignorent...

  3. JFOL
    Juni entraineur OL - jeu 22 Fév 18 à 17 h 18

    C'est a genesio de leur faire comprendre que c'est le collectif qui doit primer !
    Pour l'instant, c son échec...

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    TomLePatron - jeu 22 Fév 18 à 17 h 26

    Bah enfaite je ne suis pas vraiment d'accord avec toi jeepy, parce que contrairement aux déclarations de Memphis, Mariano avait l'air beaucoup plus modeste et humble avec une faim de but insatiable. J'aime vraiment beaucoup le joueur mais depuis 2018 voir enfaite depuis Toulouse je pense que ses stats beaucoup moins flatteuse correspondent a son changement de mentalité. Il a vu qu'il était indiscutable, à cause du manque de doublure, que le coach allait H24 dans son sens et ne le grondait pas, que la presse espagnole ne cesse de le flatter avec cette histoire de retourner au Réal et que la sélection nationale ainsi que la Coupe du Monde pouvait être plus accessible que prévu. Avec son match face à Villareal ses ailes ont quintuplé de volume. Tout ce que je lui souhaite c'est de ne pas attendre de tout perdre pour retrouver son humilité et sa modestie

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    ol-91 - jeu 22 Fév 18 à 17 h 38

    Ouais, quand une équipe est à vau-l'eau, chacun est tenté de se sauver tout seul. Rester collectif découle d'une formation stricte et persévérante, non d'un don inné. On n'a pas ça dans l'ADN lyonnais.

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    Polygone - jeu 22 Fév 18 à 17 h 57

    Il faut qu il goute au banc, en Espagne. Parce que là , ca ba etre horible.
    D habitude il veut marquer. Là il va vouloir marquer et se montrer aux yeux des espagnols...

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