Entraîneur de l’OL entre 2019 et 2021, Rudi Garcia aura vécu une aventure lyonnaise éclair. Pour autant, il était parvenu à emmener ses joueurs en demi-finale de Ligue des champions. De quoi lui laisser encore des regrets quatre ans après son départ.
Période Covid et interruption du championnat, demi-finale de Ligue des champions, déceptions en Ligue 1… Les deux années de Rudi Garcia à l’OL n’auront pas été de tout repos. L’actuel sélectionneur de la Belgique a vécu les montagnes russes entre 2019 et 2021. Après avoir connu les sommets européens, en demi-finale de Ligue des champions à l’été 2020, les partenaires de Memphis Depay n’ont pas réussi à décrocher une place qualificative en phase de poule de la C1 la saison suivante.
Une contre-performance fatale pour Rudi Garcia, qui jouait pourtant, pendant un certain temps, le titre face à Paris et Lille, sacré cette année-là. Mais celui qui a connu le Napoli et l’AS Rome, pensait pourtant pouvoir résister à ces quelques secousses. D’autant plus qu’il se sentait bien dans la capitale des Gaules et se voyait poursuivre l’aventure durant de nombreuses années, comme il l’a de nouveau répété dans un entretien accordé au Parisien. "Lyon, j’aurais voulu y demeurer toute ma carrière".
"Juninho voulait mon poste"
Mais la fin de parcours est arrivée plus vite que prévu pour l’entraîneur français. À tel point qu’il soupçonne que son bilan sportif n’ait pas été la seule cause de son départ. Selon lui, des forces influentes au club voulaient sa peau. En tête de liste, Juninho, directeur sportif du club à l’époque. "Ce n’était plus possible dans une ambiance viciée avec un directeur sportif qui voulait mon poste (Juninho). Donc, on me fait un faux procès. Avec un minimum d‘objectivité, cette réputation ne résiste pas aux faits. Que dire de plus ?".
Ce n’est un secret pour personne. Les deux hommes n’étaient pas les meilleurs amis du monde et ne faisaient rien pour le cacher. Et Rudi Garcia en veut encore à celui qui se serait montré trop intrusif dans les décisions liées au terrain. Hasard ou non, quelques mois plus tard, c’était au tour de Juninho d’être débarqué par Jean-Michel Aulas, qui avait peu à peu pris de la distance avec son ancien joueur.
Il n'arrange pas son cas.
Ouf, on a évité le pire 😮💨
Un DS qui voulait mon poste .
LOL , sacré Rudi .
Pas nous par contre 😉
J'aurais voulu être un artiste 🎵mon numéro battait de l'🪽🪽
Le capitaine qui voulait le poste du sergent...
Après, je sais que je vais m’attirer les foudres de certains mais je ne suis pas sûr que Juninho est facile à vivre en DS pour un entraîneur. C’est vrai qu’il s’impliquait énormément sur le plan tactique laissant peu de place à la liberté des coachs
Rudi Garcia est assez antipathique mais il faut reconnaître qu’il avait des résultats corrects…
Je vais jouer le rôle de paratonnerre !
Juninho était un joueur exceptionnel ! Sa carrière de DS et de coach est sans doute à venir .... 😁
Elle aurait dû venir à l'ol ! L'échec de Juninho DS a l'OL est pour moi le plus gros échec sportif d'aulas. Il a dit que si Juninho revenait il aurait carte blanche. Ça n'a pas été le cas. Carte blanche ça signifie aussi de le soutenir dans ses erreurs. Aulas ne l'a pas assez épaulé et l'a abandonné quasiment immédiatement. Il n'a pas correctement organisé sa prise de fonction. Juninho, on le savait en le prenant qu'il est nouveau dans le métier. Avec les travers qui vont avec, sans parler de son caractère trop peu confiant ou trop gentil. Ça s'efface avec le temps ça. Aulas aurait dû organiser un accompagnement avec Bernard Lacombe par exemple. Appuyer sa légitimité à chaque difficulté (Sylvinho, conflit interne,...). Appuyer sur ses succès pour le mettre en confiance (Paqueta et Guimaraes, résultat en coupe d'Europe). Il l'a fait pour des Puel ou des Genesio qui n'ont pas mérité autant que lui. C'est un terrible échec pour une vraie belle histoire de club. Je suis persuadé qu'avec un accompagnement adéquate et un soutien sans faille, Juninho était le prochain Bernard Lacombe. C'est à dire 40 ans à porter le Club et ses valeurs, et à nous rappeler la magie du joueur qu'il était. On passe à côté de quelque chose de magnifique, sans compter que je reste persuadé qu'il avait une vraie fibre football et une culture de la gagne qui aujourd'hui nous font cruellement défaut.
Un vrai iznogoud.
Quand à la LDC je suis pas sur que sans les concours de circonstances dont il a bénéficié il aurait réussit le même parcours...
Il l'a fait. Les concours de circonstance c'est de la littérature. Je n'aime pas le personnage Garcia, mais il a été le seul coach de ces 15 dernières années à faire des performances avec une tactique maîtrisée et fiable. Il est le seul à avoir réussi à allier défense rigoureuse et efficacité offensive. À allier jeu en phase de possession, et transition rapide lors des phases défensives. Je le redis je n'aime pas l'homme du tout, mais je ne lui enlèverais jamais ce qu'il a fait, c'est à dire monter un groupe dangereux et aller en demi-finale de ligue des gens. C'est d'ailleurs le cas dans tous ces clubs. Un excellent entraîneur qui crée de vraies choses, et qui fini par tout gâcher avec sa personnalité douteuse... Sans ça, il serait dans le top mondial. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si malgré la répétition de ses échecs il revient toujours dans des groupes de haut niveau, à la "surprise générale"...
Cet épisode de la vie de notre club bien aimé restera toujours très clivant....pro-Juni, anti Garcia....
Que ce serait il passé si ce "couple" avait bien fonctionné ?
Pour ma part l'heure n'est pas à refaire l'histoire mais à découvrir l'avenir à court terme ! Voir à très court terme!
Il devrait faire de la politique.
Aujourd'hui, il faut malgré tout en faire, mais si on travaille sur les terrains et les vestiaires.
Pour le moment, il reste le meilleur coach lyonnais de ces dernières saisons. Mais le côté sportif pur n'existe pas...
Ben niveau sportif y'a aussi un coach qui a été 3 ème à la moyenne de points de l'histoire du club, très récemment..
Mais le côté à la fois humain et sportif n'existe pas non plus pour toi..😉
cette interview dans le Parisien date du 14 Mai...je me pose la question de l'intérêt de ressortir cet article une semaine après...si ce n'est pour exciter les anti Garcia....
D'autant qu'il a le droit d'exprimer ce qu'il a vécu, nous n'étions pas la et Malgré l'adoration que j'ai pour Juni, ce que je comprends c'est qu'il se mêlait trop de ce qui revenait à Garcia.... il y a probablement un fond de verité la derrière avec un Juni qui eu du mal a se positionner dans ce role de DS pour lequel il n'était pas préparé et a mon avis pas adapté a ses compétence et à sa nature.