Matthieu Louis-Jean, chef de la cellule de recrutement de l'OL
Matthieu Louis-Jean, chef de la cellule de recrutement de l’OL (crédit : Anthony Ravas / O&L)

Une relégation en Ligue 2 qui chamboule encore plus le mercato de l'OL

La décision rendue par la DNCG mardi a d'ores et déjà des conséquences négatives sur le marché des transferts pour l'OL.

L'Olympique lyonnais est dans la tourmente ces dernières heures. Le passage tant attendu à la DNCG a livré un verdict terrible : le club rhodanien est rétrogradé en Ligue 2 pour la saison 2025-2026. Une sentence qui fait l'effet d'une bombe dans la capitale des Gaules. Malgré les différentes péripéties vécues depuis novembre 2024, peu d'observateurs ou de supporters de l'OL auraient pu imaginer une telle décision.

De son côté, John Textor compte évidemment faire appel dès que possible pour éviter un drame historique pour le septuple champion de France entre 2002 et 2008. Malheureusement, l'annonce de la relégation crée dès à présent un cercle vicieux, en ce qui concerne le mercato du club rhodanien.

Il ne fait guère de doute que la situation actuelle du club pèsera lourdement sur le mercato à venir - si tant est qu’un véritable projet existe encore - aussi bien du côté des arrivées que des départs. Certains dossiers déjà bien ficelés comme ceux de Danilo, Matt Turner et Afonso Moreira ont logiquement pris du plomb dans l'aile avec cette rétrogradation. D'après L’Équipe, le lien de confiance a été brisé entre l'OL et les cibles, identifiées depuis des semaines par Matthieu Louis-Jean et sa cellule.

Dans le sens des départs, une présence en Ligue 2 rend encore plus qu'incertain le visage de l'effectif lyonnais la saison prochain. Le constat valait déjà avant la sanction de la DNCG et encore plus désormais. L'OL a besoin de liquidité et aucun cadre n’est désormais intouchable. Malick Fofana pourrait prendre la direction de la Premier League, Lucas Perri rejoindre la Serie A, tandis que d’autres départs seront envisagés pour répondre aux exigences de la DNCG, une bonne fois pour toutes.

10 commentaires
  1. Bioman
    Bioman - jeu 26 Juin 25 à 14 h 18

    C'est con car ça bouge en National. Trouver de bons joueurs de N1 pour évoluer en L2, je pense que MLJ en soit capable !

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    lekinslayer - jeu 26 Juin 25 à 15 h 26

    Quel mercato ? Déjà de base notre espoir c'était juste une interdiction de recrutement. Alors là qu'ils confirment le titre conservatoire...

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  3. Kim Kallschtroumpf
    Kim Kallschtroumpf - jeu 26 Juin 25 à 16 h 05

    On positive, ça nous évite d’avoir la magouille avec Turner et de conserver Patouillet.

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    Philippeb - jeu 26 Juin 25 à 17 h 55

    Ce qu'il y a de pire c'est qu'avec les ventes de Fofana, Perri + un ou deux autres Textor risque d'atteindre les 100 M€ dont il a parlé à la DNCG et qu'elle n'a pas voulu prendre en compte. Ironie.
    Quand on est plus crédible, c'est difficile de remonter la pente. Aulas arrivait à leur faire gober sans rougir 20 M€ pour KTE alors qu'il a finalement dû être vendu 3 !
    C'est vrai que le contexte était différent, Lyon allait bien et le foot français était plein d'espoir pour le milliard de droits télé

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    1. Avatar
      piedicortedigaggio - jeu 26 Juin 25 à 21 h 22

      J'entends ici ou là, que ce n'est pas bien grave, qu'on remontera en ligue 1 dans 1 an ou 2. Mais il faut bien comprendre que cette relégation n'annulera aucune dette, c'est juste une sanction qui aura pour conséquence d'affaiblir encore plus le club. Si on descend, c'est fini, le club coule, car la dette va continuer à enfler tandis que les revenus seront inexistants.

      Difficile tout de même de ne pas repenser à cette C1 qui nous aura échappé de si peu ac tant de scénarios contraires... On repensera à l'arbitrage lunaire du derby. Et à ses conséquences définitives....

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      1. Mimoun
        Mimoun - jeu 26 Juin 25 à 21 h 36

        👏

    2. JUNi DU 36
      JUNi DU 36 - jeu 26 Juin 25 à 21 h 26

      Lyon allait bien ??? T'es incroyable toi pour raconter parfois autant de bobards...
      Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire ? Comme par exemple quand jma était au bord de la crise de dépression et qu'il a été obligé de faire appel à Juni parce que les supporters commençaient à péter les plombs ?!

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      1. Avatar
        piedicortedigaggio - jeu 26 Juin 25 à 21 h 33

        Tu t'énerves contre qui ?
        Pas compris ton emportement...

  5. JUNi DU 36
    JUNi DU 36 - jeu 26 Juin 25 à 21 h 19

    Vous tapez ligue 2 sur internet ça ne parle que de l'ol.
    Si on y descend on va faire remplir les stades et les caisses à raz bord, les autres clubs en salivent déjà à l'avance.

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    piedicortedigaggio - jeu 26 Juin 25 à 21 h 28

    Si la DNCG nous envoie en L2 (ce qui est justifié), le club disparaît. La dette continuera à grimper. C'est fini.

    1. Des comptes dans le rouge vif : une dette abyssale et des pertes colossales
    Le premier mur auquel se heurte l’OL est celui de sa situation financière alarmante. Les derniers chiffres communiqués au 31 mars 2025 sont éloquents : une dette consolidée qui dépasse les 540 millions d’euros (en augmentation de 77 millions en seulement six mois), une trésorerie divisée par deux et un résultat net accusant une perte de 117 millions d’euros. Face à ce gouffre, la DNCG avait exigé une injection de fonds propres à hauteur de 175 millions d’euros avant le 30 juin. Une somme que le club n’a manifestement pas pu apporter en temps et en heure, du moins pas sous la forme d’un virement effectif, condition sine qua non pour le gendarme financier du football français. Même si Lyon parvenait miraculeusement à mobiliser ces fonds a posteriori pour l’appel, un autre défi de taille se présenterait : la validation d’un budget 2025-2026 équilibré. Or, avec une masse salariale encore conséquente, les revenus drastiquement réduits de la Ligue 2 rendraient cet exercice comptable extrêmement périlleux. Le mythe du club « trop gros pour descendre », que certains agitaient en citant le troisième budget de L1 (220-250 M€), s’effondre brutalement, rappelant la douloureuse faillite des Girondins de Bordeaux.

    2. Un actionnaire en difficulté et sous haute surveillance
    La capacité de John Textor à renflouer les caisses lyonnaises est au cœur des interrogations. Sa holding, Eagle Football, affichait déjà une dette de 574,8 millions de dollars en octobre 2024, et ses autres clubs satellites comme Botafogo ou Molenbeek ont également des besoins financiers pressants. La vente espérée de Crystal Palace, estimée à environ 222 millions d’euros, n’est toujours pas finalisée. Sans le déblocage rapide de ces fonds, difficile pour Textor de présenter des garanties solides et immédiates à la DNCG. S’ajoute à cela la vision « investisseur-startup » de l’Américain, qui semble parfois entrer en collision avec la culture de contrôle budgétaire rigoureuse prônée par les instances françaises. De plus, l’UEFA enquête sur la situation de multipropriété impliquant Crystal Palace et Lyon. Si l’OL devait rester en Ligue 2, les recettes européennes, sur lesquelles le club comptait pour son plan de redressement, disparaîtraient, anéantissant l’effet de levier promis à la DNCG.

    3.L’impact dévastateur de la Ligue 2 sur les finances : un cercle vicieux pour l’appel
    Paradoxalement, la perspective même de la Ligue 2 – verdict que l’OL tente de renverser – crée un cercle vicieux financier qui mine ses chances en appel. Si la relégation était confirmée, les conséquences économiques seraient si brutales qu’elles rendent la présentation d’un budget équilibré et crédible, même pour l’échelon inférieur, extrêmement complexe. Les droits TV, manne financière essentielle, s’effondreraient : de 30 à 50 millions d’euros par an en Ligue 1 pour l’OL, ils seraient plafonnés à 2 ou 3 millions en Ligue 2, plus une part variable très limitée. Les recettes de billetterie et d’hospitalités subiraient une baisse d’au moins 40%, selon les études d’impact. Le Groupama Stadium, autrefois un atout majeur, devient un fardeau : une clause de relégation dans son financement impose que la caisse de réserve (DSRA) reste provisionnée à hauteur de douze mois de service de la dette tant que la relégation est une menace, générant un surcoût de trésorerie immédiat. Sportivement, l’effet domino est inévitable : des départs de joueurs majeurs (Nuamah, Fofana sont déjà ciblés) seraient facilités, et une interdiction de recrutement pourrait même être prononcée si la masse salariale n’est pas drastiquement réduite (de 40 à 50%). Ces projections désastreuses pèsent lourdement sur la crédibilité du plan de sauvetage que l’OL doit présenter à la commission d’appel pour espérer un maintien en Ligue 1.

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