Réputé pour sa capacité à laisser les coachs travailler correctement, l’OL a brillé par son instabilité sur le banc ces dix dernières saisons. Avec onze coachs, le club lyonnais n’est pourtant pas le bonnet d’âne en Ligue 1.
Au moment de sa suspension pour neuf mois, certaines voix s’étaient élevées pour demander le renvoi de Paulo Fonseca, seulement un mois après son arrivée sur le banc de l’OL. Avec un comportement qui aurait pu être considéré comme faute grave, le club aurait certainement été dans son droit. Cependant, John Textor, qui avait poussé pour l’arrivée du Portugais, a fait le choix d’une certaine stabilité. Ce mot est pourtant loin d’être à la mode entre Rhône et Saône, que ce soit dans les effectifs ou sur le banc.
Il y a trois ans, presque jour pour jour (9 octobre), Laurent Blanc prenait la place de Peter Bosz, resté seulement 18 mois. Toutefois, cette aventure semble remonter à bien plus longtemps, tellement l’OL a connu de péripéties et de coachs sur cette période. En comptant les intérims de Jean-François Vulliez et Jorge Maciel, le club a usé de six coachs différents en trois ans.
Nantes fait très fort
Une instabilité chronique qui tranche avec la réputation lyonnaise dans son histoire. D’ailleurs, en seulement trois ans, l’OL a utilisé le double de coachs qu’entre 2015 et 2021. Sur la dernière décennie, onze coachs différents ont dirigé la formation lyonnaise. Un chiffre important qui montre que la durée de vie d’un entraîneur ne tient qu'à un fil, comme l'a pointé Moussa Niakhaté dans l'entretien qu'il a accordé à Olympique-et-Lyonnais. Pourtant, l’OL n’est pas le vilain petit canard de la Ligue 1 dans cet exercice. Avec quinze techniciens en une décennie, Waldemar Kita et le FC Nantes sont les plus gros consommateurs, juste devant l’OM (14) et Bordeaux qui en a utilisé 12 alors qu’il n’est plus en Ligue 1 depuis la saison 2023-2024...
C'est une tendance générale , la durée de vie des coachs a bien diminué ces dernières saisons , ils sautent généralement plus vite qu'avant .
JMA avait terminé son règne avec un dernier caprice : avoir son champion du monde en tant que coach .
Il pensait le laisser en place pour longtemps , un nouveau cycle disait il , qui devait durer 5 ans .
On connait la suite de l'histoire ...
Après, c'est un peu biaisé en comptant les interimaires qui font 1 ou 2 matchs...
Nous on a eu Fonseca, Sage, Grosso, Blanc, Bosz, Garcia, Sylvinho, Genesio depuis 2015
Je crois savoir ce qui a donné l'idée à la rédaction de O&L de faire cet article sur le turn over des coachs...
Et la liste dont elle a puisée l'inspiration est beaucoup, beaucoup plus longue...Et va encore, encore se rallonger!
on se souvient de claude Puel , alias PPH
Non c'est Perrin que le staff technique de l'époque (Duverne, Bats, Redissi) ont surnommé PPH en voyant ces méthodes..
Puel avais tellement un salaire incroyable que si on l'avais viré dès le premier hiver Aulas se serait ruiné en payant ses indemnités.
On aura attendu 3ans pour pouvoir le faire.
Ce n'est pas parce qu'il y a pire qu'il faut s'en satisfaire.
C'est comme nos premiers ministres .
Mais pour eux , le turn over est encore plus rapide. 😝🤕🤧