La communion des joueurs de l'OL après la victoire contre le Maccabi Tel Aviv
La communion des joueurs de l’OL après la victoire contre le Maccabi Tel Aviv (Photo by Oliver BUNIC / AFP)

L’OL devient le club français le plus victorieux en Ligue Europa

Grâce à sa victoire jeudi soir, l’OL a assuré a minima une place en barrages de Ligue Europa. Il devient par la même occasion le club français le plus victorieux en C3 avec 61 succès.

Il ne restera pas dans les mémoires collectives. Le premier affrontement entre l’OL et Go Ahead Eagles ne laissera pas un souvenir impérissable, tant il a fallu lutter pour rester devant sa télévision en deuxième mi-temps. Si le match était parti sur les chapeaux de roue avec trois buts en onze minutes, le soufflé est très vite retombé. Une possession stérile des Lyonnais, malgré un poteau de Satriano et une barre de Tolisso, des Néerlandais valeureux mais peu dangereux et 90 minutes assez soporifiques. Les quelque 26 000 spectateurs ne retiendront que la victoire (2-1) et la qualification pour les barrages de Ligue Europa jeudi soir.

Néanmoins, dans ce succès sans convaincre, l’OL a franchi un cap symbolique en Ligue Europa. Jeudi soir, le club lyonnais a signé son 61e succès dans la compétition, comme avancé par le compte X Stats Foot. Un total qui permet de laisser les Girondins de Bordeaux dans le rétroviseur et de devenir la formation française la plus victorieuse en C3 (Coupe de l’UEFA + Ligue Europa) hors matchs de qualification. Il ne reste plus qu’à s’offrir un beau parcours désormais.

9 commentaires
  1. Juni38
    Juni38 - ven 12 Déc 25 à 12 h 34

    HS :

    ARIÈGE. CETTE NUIT, L’ÉTAT A FRANCHI UN POINT DE NON-RETOUR.
    Ce qui s’est passé en Ariège n’est ni un “incident”, ni un “maintien de l’ordre”, ni un banal “protocole sanitaire”. C’est un massacre administratif exécuté par la force, avec une froideur qui glace.
    Pendant 48 heures, des agriculteurs, des citoyens, des familles entières ont tenu sans dormir pour protéger un troupeau de 200 vaches et leurs veaux. Des bêtes saines. Une seule vache malade, isolée. Toutes les autres pouvaient être sauvées. Des solutions existaient. Elles ont été proposées. Elles ont été ignorées.
    En face, l’État d’Emmanuel Macron a répondu par une démonstration de force totale. 600 à 700 CRS. Deux hélicoptères. Des Centaures. Des blindés. Du matériel militaire pour dégager des voitures, soulevées et jetées dans les champs comme des objets sans valeur. Des grenades. Des gaz. Huit heures de confrontation.
    Huit heures contre des agriculteurs. Pas contre des trafiquants. Pas contre des mafias. Pas contre des zones de non-droit. Contre ceux qui nourrissent ce pays.
    L’étable entière a été saturée de gaz. Oui, saturée. Les images existent. Les témoignages aussi.
    Ce n’est pas la Shoah. Ce n’est pas la guerre. Ce ne sont pas des chambres à gaz. Et personne de sérieux ne dit cela. Mais ce que beaucoup ressentent, ce choc viscéral, vient d’ailleurs. Il vient du fait de voir un pouvoir appliquer une logique froide, bureaucratique, désincarnée, sur du vivant. Traiter des êtres vivants comme des variables à neutraliser, sous protection armée, au nom d’un dossier.
    C’est précisément ce que l’Histoire nous a appris à surveiller : non pas les horreurs finales, mais les mécanismes qui les rendent possibles. Les obéissances aveugles. La déshumanisation par le langage. La “raison d’État” qui écrase tout.
    Et pendant ce temps-là, les responsables politiques parlent de “science”, de “proportion”, de “nécessité”. La réalité est simple : cette maladie a une mortalité estimée entre 1 et 5 %. Aucun éleveur n’acceptera jamais de perdre 100 % de son troupeau pour en “sauver” 95 % sur le papier. Aucun être humain sain d’esprit n’accepterait cela pour son travail, sa vie, sa famille.
    La vérité, c’est que la souveraineté alimentaire française est en train d’être méthodiquement détruite. Et quand il n’y a plus d’élevage, il n’y a plus d’agriculture. Quand il n’y a plus d’agriculture, il n’y a plus de pays. Et quand il n’y a plus de pays, on importe. À n’importe quel prix. De n’importe où. Avec n’importe quoi dans l’assiette.
    Cette nuit, quelque chose s’est cassé. La peur a changé de camp.
    Les commentaires affluent par milliers. Des gens pleurent. D’autres n’ont pas dormi. Beaucoup parlent d’“heures sombres”, non par provocation, mais parce qu’ils ont reconnu une ligne rouge qui bouge. Les blocages s’étendent. L’A75 est bloquée. D’autres suivront. Les syndicats agricoles, pour une fois, étaient unis. Les citoyens sont venus sans étiquette.
    La colère n’est plus locale. Elle est nationale.
    Ce gouvernement peut continuer à mépriser, à gazer, à mentir via ses communiqués et ses plateaux télé. Mais il ne pourra plus faire comme si rien ne s’était passé. Parce que des millions de personnes ont vu. Parce que les images ont dépassé les médias officiels. Parce que la propagande a été battue par la réalité.
    Après les vaches, ce n’est pas “le chaos” qui vient. C’est la rupture.
    Une rupture entre un pouvoir hors-sol et un peuple qui refuse d’être administré comme un problème à éliminer. Une rupture entre Bruxelles, Paris, et la France réelle. Une rupture qui ne se réglera ni par des gaz, ni par des éléments de langage.
    Cette nuit, l’État a peut-être gagné une bataille contre des éleveurs.
    Mais il a perdu quelque chose de bien plus grave : La confiance.
    Et quand elle est morte, plus aucun blindé ne la ramène.
    Et maintenant, parlons chiffres. Parce qu’au-delà du choc moral, ce qui s’est passé en Ariège est aussi une aberration économique monumentale, payée par des gens qui n’ont jamais choisi cette décision. L’abattage du troupeau représente à lui seul entre 400 000 et 600 000 euros de valeur agricole détruite (vaches, veaux, années de sélection, de soins, de travail). À cela s’ajoutent les coûts d’équarrissage et de destruction des carcasses, entre 30 000 et 50 000 euros. Mais le plus indécent reste le dispositif déployé : 600 à 700 CRS et gendarmes, heures supplémentaires, logistique, blindés, Centaures, munitions lacrymogènes, grenades, carburant, deux hélicoptères consommant chacun des milliers d’euros de kérosène par heure. La seule opération de maintien de l’ordre est estimée entre 300 000 et 800 000 euros. Sans compter les dizaines de véhicules civils endommagés ou détruits, jetés dans les champs pour forcer le passage, pour une facture supplémentaire comprise entre 100 000 et 250 000 euros selon les indemnisations. Total de l’addition : entre 850 000 euros et 1,7 million d’euros pour détruire un élevage.
    À titre de comparaison, la solution rejetée par l’État (isolement de la vache malade, quarantaine renforcée, surveillance vétérinaire et gestion locale du risque) aurait coûté entre 25 000 et 70 000 euros. Vingt à soixante fois moins. Et surtout, sans briser une famille, sans ruiner une exploitation, sans traumatiser une région, sans mettre le feu au pays. Qui va payer cette différence colossale ? Pas ceux qui ont signé les ordres. Pas ceux qui ont donné les interviews. Ce seront les contribuables, par l’impôt, les budgets publics, les indemnisations tardives, les assurances qui refusent ou traînent, les agriculteurs qui reconstruiront seuls. Une décision imposée d’en haut, refusée sur le terrain, et financée par ceux qui n’ont jamais été consultés. Voilà aussi ce que révèle l’Ariège : non seulement un abus de pouvoir, mais une arnaque économique d’État, froide, inefficace, et destructrice.

    Signaler
  2. Avatar
    lito - ven 12 Déc 25 à 12 h 42

    Cela devient insupportable ces sempiternelle débats politique sur un site consacré a l'OL. Pardon d'intervenir mais où le site crée une catégorie "HS" où chacun pourra déblatérer ses pamphlets haineux politiques ou la modération fait son taf.
    Ici on parle de l'OL principalement, à minima de foot mais je ne comprend pas ce que ce genre de post vient faire ici.
    Pardon @Juni mais la ça devient trop pénible.

    Signaler
    1. Avatar
      PhG69 - ven 12 Déc 25 à 12 h 46

      ,,,👍

      Signaler
    2. RBV
      RBV - ven 12 Déc 25 à 14 h 55

      +69 !

      Signaler
  3. Juni38
    Juni38 - ven 12 Déc 25 à 12 h 56

    Ce qui est montré ici dépasse très largement une simple opération de maintien de l’ordre. On a franchi un nouveau concept administratif : le maintien de l’ordre bovin par gazage préventif. Une innovation française. Cocorico.
    Dans la nuit, en Ariège, sur une exploitation parfaitement identifiée (histoire que personne ne se perde), 207 ou 208 bovins (le flou artistique fait partie du charme) ont été concernés par une “opération sanitaire”. Traduction : des vaches et des veaux enfermés dans un bâtiment clos, sans défense, ont reçu du gaz lacrymogène, avant d’être euthanasiés. Des animaux dangereux, donc. Capables, sans doute, de fomenter un coup d’État à base de meuglements séditieux.
    Après les Gilets jaunes, les soignants, les pompiers matraqués par amour républicain, l’État innove encore. Cette fois, il ne tape plus seulement sur les humains qui protestent : il gaze les animaux qui ne protestent pas. Gain de temps. Efficacité. Zéro risque de slogan.
    La question est pourtant simple : pourquoi gazer des animaux enfermés ? Pas pour se défendre. Pas pour disperser une foule.
    Pas parce qu’ils chargeaient les CRS à cornes baissées.
    Non. Parce que quand on a un marteau administratif, tout ressemble à un clou, y compris une vache.
    L’argument officiel est déjà prêt : “empêcher les agriculteurs de rentrer dans les enclos”. Logique imparable. Donc, pour éviter que des humains entrent, on fait souffrir des animaux qui ne sortent pas. C’est de la géométrie administrative avancée. Polytechnique n’a qu’à bien se tenir.
    Petit rappel juridique, pour rire (jaune) :
    Article 521-1 du Code pénal — sévices graves envers un animal = 3 ans de prison et 45 000 € d’amende.
    Un citoyen qui gaze un chien enfermé ? Tribunal.
    Un État qui gaze des vaches enfermées ? Communiqué de presse.
    La magie opère dès qu’on prononce le mot-clé : “nécessité”. Grâce à lui, la cruauté devient une mesure, la souffrance une procédure, et l’inhumain une case cochée.
    Mais le clou du spectacle, c’est la chaîne de responsabilité, ce grand jeu de passe-passe où tout le monde décide mais personne n’est responsable.
    🎩 Hervé Brabant, préfet de l’Ariège : chef d’orchestre local. Il applique. Toujours. Même quand la partition ressemble à un gag absurde.
    🎩 Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur : auteur de la doctrine. Le maintien de l’ordre version “si ça respire, gazez”.
    🎩 Annie Genevard, ministre de l’Agriculture : grande muette de la soirée. L’agriculture brûle, mais chut, protocole en cours.
    🎩 Sébastien Lecornu, Premier ministre : chef d’un gouvernement minoritaire, mais majoritaire quand il s’agit de sortir les blindés contre une ferme.
    🎩 Emmanuel Macron, président : visionnaire hors-sol, capable de parler de souveraineté alimentaire tout en regardant mourir l’élevage français comme un tableau abstrait.
    Personne n’a “voulu” faire souffrir les animaux, bien sûr. Ils ont juste été au mauvais endroit, au mauvais moment, dans le mauvais pays, sous le bon protocole.
    Et c’est ça qui glace : pas la violence brute, pas même le gaz, mais la normalité administrative de l’inhumain.
    Ce n’est pas une comparaison historique. Ce n’est pas une provocation. C’est une alarme.
    Parce que quand ce qui serait puni chez un citoyen devient acceptable chez l’État, ce n’est plus une erreur, c’est une doctrine.
    Et quand la doctrine commence à considérer le vivant comme un “problème à neutraliser”, ce n’est pas seulement l’agriculture qui est en danger.
    C’est le bon sens. La décence. Et l’idée même de justice.
    Mais rassurez-vous : tout ça a été fait dans le respect des procédures. Les vaches peuvent dormir tranquilles. Enfin… non.

    Signaler
    1. Tongariro
      Tongariro - ven 12 Déc 25 à 13 h 10

      Evidemment que ça a dépassé "la simple opération de maintien de l’ordre" mais ça fait des années que ça dure malheureusement, et ça fait des années que la droite continue à soutenir les sociopathes de la police.

      Les Gilets Jaunes y en a 5 avec une main arrachée et 30 éborgnés, ça avait dépassé "la simple opération de maintien de l’ordre".
      Ste Soline y a eu des blessés graves et des vidéos attestant que les flics étaient venus là pour "blesser" et "tuer" et qu'ils jouissaient de faire mal.
      Steve Maia Canico tué lors d'une fête de la musique, ça a dépassé "la simple opération de maintien de l’ordre".
      Rémi Fraisse tué lors d'une manifestation écolo, ça a dépassé "la simple opération de maintien de l’ordre".
      etc etc etc etc

      Ca fait des années qu'on dénonce à gauche le fait que la police soit devenue une milice servant les intérêts du Capital et constituée de tas de sociopathes aux ordres et sans limite.

      Bienvenue au club, Juni, un peu tardivement, mais bienvenue quand même.

      PS : Et à gauche on critique les violences policières peu importe les victimes, que ce soit manifestants, écolos, jeunes de banlieue ou agriculteurs (comme ici -> https://x.com/JLMelenchon/status/1999263475974254837).
      Dommage qu'à droite le choc existe quand ca concerne que certaines personnes...

      Signaler
    2. JUNi DU 36
      JUNi DU 36 - ven 12 Déc 25 à 14 h 21

      L'état et sa police sont des criminels, et depuis Nicolas "le délinquant mafieux" Sarkosi c'est comme ça. Mais tout va bien dans le pays continuions ainsi, jusqu'au jour où les gens se réveilleront vraiment et ça fera mal...

      Signaler
      1. Montcoua
        Montcoua - ven 12 Déc 25 à 14 h 33
    3. Montcoua
      Montcoua - ven 12 Déc 25 à 14 h 30

      C'est sûr.... sans oublier ce pauvre Jean-Luc, victime de harcèlement moral par les forces de l'ordre criminelles et mafieuses et sociopathes et tueuses etc....
      https://www.youtube.com/watch?v=ObgDNk2GXEk

      Signaler

Laisser un commentaire

Score'n'co - Lyon Capitale
d'heure en heure
réseaux sociaux
X Facebook youtube Twitch instagram bluesky tiktok linkedin
d'heure en heure

derniers commentaires
Faire défiler vers le haut