Auteure d’un doublé samedi contre Le Havre, Kadidiatou Diani a mis fin à une disette qui durait. L’attaquante de l’OL Lyonnes a dû digérer les nouvelles demandes de Jonatan Giraldez.
Depuis son arrivée à l’OL Lyonnes il y a trois ans, elle avait fait de la Ligue des champions son terrain de jeu favori. Cinq buts la première saison, six l’an passé. Seulement, depuis la reprise en septembre, Kadidiatou Diani marque le pas dans la compétition européenne (zéro but) mais également en Première Ligue. En marquant un doublé samedi au Havre, l’attaquante a porté à trois son nombre de réalisations toutes compétitions confondues. Loin de ses standings passés. Toutefois, ce match normand a peut-être été le déclic que la Française attendait depuis quelque temps. "Forcément, marquer des buts, ça fait du bien au moral, c’est bon pour la confiance individuelle mais aussi pour l’équipe."
"On se sent toutes concernées avec cette rotation"
Ce mercredi soir, Diani devrait enchaîner sur le côté droit de l’attaque de l’OL Lyonnes. Ce n’est pas si souvent que cela arrive depuis l’arrivée de Jonatan Giraldez. Le coach espagnol est un adepte de la rotation et il ne l’a pas caché depuis sa prise de fonction en juillet dernier. Il a donc fallu appréhender ce nouveau procédé après deux saisons où les choses étaient plutôt figées sous Sonia Bompastor et Joe Montemurro. "C'est forcément quelque chose de nouveau pour nous. Après, c'est bien, je trouve que ça permet de nous garder toutes concernées. Ça apporte plutôt une bonne dynamique dans le groupe, où chacune sait qu’elle a une carte à jouer." Il a donc fallu le digérer et juste avant les fêtes, Kadidiatou Diani espère se rendre de nouveau indispensable.

Je la trouve plus percutante dans sa vitesse et la puissance physique que l'année dernière.
On dit "autrice", comme lectrice !!!
Plus logique de dire autrice au lieu d'auteure, tout comme défenseuse à la place de défenseure.
Le mieux pour ne pas trop se perdre c'est de mettre au féminin à l'écrit comme à l'orale. C'est pour ça que je dis entraîneuse ou lieu d'entraîneure, aux gens d'arrêter d'être co.s et de savoir faire le distinguo.
ok... alors c'est pas comme docteur ! 🤔
Bon alors imaginons Diacre ou Bompastor dans un organisme administratif ou les salles d'attente se trouvent pas les loin des petits bureaux des fonctionnaires et dire ( je suis entraineuse ou je suis défenseuse pour peu que certains ayant mal entendu et pensent avoir entendu défonçeuse ) , moi le premier je me retourne pensant être au Crazy Horse ou dans un club libertin ..
On ne prête pas a confusion quand une femme dit ( je suis une défenseure ou je suis une entraineure ) , tu penses que les cons on les reconnait à çà ..
Tout à fait d'accord avec toi, @JUNI DU 36 avec ton propos plein de bon sens!
Mais attention, "à l'oral" ça s'écrit sans "e" à la fin, ici ce n'est pas un adjectif 🙂 !
Ben @vauban, j'ai évoqué moi aussi ton argument. Mais en tant qu'homme on peut aussi le retourner au nom de "l'égalité des sexes". Je ne vois pas pourquoi un homme devrait davantage accepter la confusion auditive possible entre "défenseur" et "défonceur" qu'une femme.
Et un entraineur, au masculin est aussi utilisé en tant qu'adjectif pour désigner une personne qui en entraine une autre sur un mauvais chemin "moral".
Je pense qu'il faut, comme l'écrit JUNI DU 36 faire appel au bon sens, d'autant que le nombre de mots à plusieurs sens est incalculable, et peuvent hors-contexte prêter à mauvaise interprétation.
Tiens juste un exemple , l'autre jour ma petite fille demoiselle déjà nous demande dans nos courses de passer en librairie, nous donne le titre du bouquin et son auteure bien connue de surcroit , chose faite et la libraire n'a jamais dit autrice mais auteure parlant de l'écrivaine , il se peut qu'elle soit en avance sociétale comme d'autres peuvent en stagner ..
Ce n'est pas parce que ta libraire à cédé à la pression médiatique que c'est "bien", intelligent et logique. Parfois il faut savoir refuser certaines soi-disant "avancées sociétales" qui ne sont en fait que des manipulations de lobbying.
Toute nouvelle idée n'est pas forcément à considérer comme un progrès, et il faut prendre un peu de recul, et encore une fois faire appel au bon sens.
Mais bon, là encore chacun pense bien comme il veut, seul l'usage validera ou pas ces tendances, si toutefois la langue française survit à toutes ces manipulations linguistiques et l'invasion de l'anglo-américain dans notre culture et notre langue courante.
Salut!
@seb.66, Tout à fait d'accord concernant la sonorité du mot "autrice" qui est bien plus "féminine".
Toutefois, les deux formes sont acceptées aujourd'hui, même si "auteure" écorche les oreilles.
Mais il y a une vraie vague de féminisation des masculins "eur" en "eure", et ce en dépit de l'étymologie des mots et des habitudes grammaticales de la langue française.
Beaucoup de femmes "nouvelle génération" préfèrent d'ailleurs cette nouvelle tendance, semblant penser que ça les valorisent. On a vu ça pour "entraîneure", le féminin habituelle "entraîneuse" faisant référence à une autre acception du mot, qui j'en conviens peut gêner quelques femmes coachs.
Mais bon, on utilise bien "maîtresse" sans vergogne pour désigner une institutrice (qui par ailleurs, comme "autrice" est bien le féminin d'un masculin en "eur").
Il me semble qu'à tout vouloir chambouler sous des prétextes sociétaux, on tend à rendre la langue française totalement ridicule en multipliant les exceptions et accords de genre d'une diversité rédhibitoire, en plus de très mal sonner à l'oreille...
@isabielle: pour docteur, c'est doctoresse (si on veut absolument employer le féminin), mais je crois que "docteure" commence aussi à se répandre 🙂 !
Salut OF,
C'est comme l'utilisation, sans vergogne, de l'anglais dans la langue française, qui prolifère ! n'était t-il pas question, il y a longtemps, de faire en sorte, de mettre les mots français équivalents ? nous, les anciens, ne savons pas de quoi l'on parle, dans certains cas.
Je ne sais pas si il faut tirer beaucoup d'enseignements de ce match contre Le Havre, mais si Diani a été bien moyenne en début de saison, avec quelques pépins, je la trouve en jambes sur ses derniers matchs, malheureusement ça ne se traduit pas forcément en actions décisives (outre ce match du Havre). Elle est cependant, pour moi, notre meilleure ailière en terme de percussion et de centres, quelque chose dont nos buteuses ont bien besoin. Aujourd'hui, cela reste un bel axe de progression : retrouver une vraie solidité défensive, et un jeu sur les ailes qui arrosent la surface de centres.
HS - Le QSG ou l'arroseur arrosé :
"La Fédération française de football pourrait jouer un bien vilain tour au Paris Saint-Germain. Selon les informations de Canal + Foot, lors de la rencontre entre Fleury et le PSG, comptant pour la 7e journée de Première Ligue où les Parisiennes s’étaient imposées 4 à 0, le club essonnien a posé une réserve lors du match, estimant que la licence de Florianne Jourde était non conforme.
Si la 3F accède à la demande de Fleury, elle pourrait transformer la victoire parisienne en défaite sur tapis vert, qui équivaudrait à un retrait de trois points. Le PSG avait bénéficié d’un traitement similaire face à Lens lors de la première journée de championnat, en sa faveur cette fois-là : le match nul entre les deux formations a par la suite été transformé en défaite sur tapis vert pour les Lensoises après qu’elles ont aligné Louann Archier, suspendue pour cette journée à la suite d’une accumulation de cartons jaunes. La FFF doit rendre sa délibération dans les prochains jours.
Depuis la réserve posée par Fleury, la milieu de terrain canadienne n’a plus été convoquée par Paulo César. Difficile de savoir si c’était pour ces raisons administratives ou pour une blessure subie entre-temps. Elle est en revanche bien présente dans le groupe parisien qui se déplace sur la pelouse de Benfica pour le compte de la 8e journée de Ligue des champions."
(SoFoot)