Sur une série de trois expulsions sur les trois derniers matchs, l’OL se met dans des situations embarrassantes et en paie le prix. À Auxerre, Paulo Fonseca demande une certaine attention à ses joueurs.
Les différentes blessures des derniers jours, Paulo Fonseca n’en avait pas forcément besoin. Avant d’affronter Auxerre, le technicien portugais savait déjà depuis dix jours que son groupe allait être encore plus restreint. La faute à la mauvaise habitude qui touche l’OL depuis quelques matchs. Que ce soit face au Paris FC, Brest et le PSG, les Lyonnais ont joué à dix pour une durée plus ou moins longue. Si Abner fait son retour dans l’Yonne, Hans Hateboer et Nicolas Tagliafico vont manquer à l’appel à l’Abbé Deschamps et le secteur défensif se retrouve logiquement amoindri.
En plus de se mettre des bâtons dans les roues pendant les matchs, l’OL en paie le prix pour les rencontres suivantes. Une situation inédite même si Paulo Fonseca ne veut pas y voir un excès d’engagement de ses joueurs. "Je demande au groupe de faire attention maintenant parce que les choses sont différentes. Nous devons faire plus attention lors des duels, lorsqu’on se dispute le ballon, car on ne sait pas vraiment aujourd’hui les situations qui méritent des cartons rouges. Par exemple, lors des réunions UEFA, certaines situations ne méritent pas de carton rouge alors qu’en France, c’est sanctionné par une expulsion."
Un problème général plus que lyonnais
Les crampons d’Hans Hateboer sur la cheville de Pathé Mboup ne souffraient d'aucune contestation, tout comme le tacle d’Abner au Paris FC. Néanmoins, il existe certaines situations qui portent à discussion, à l’image du rouge oublié sur Khalis Merah à Rennes et qui avait fait bondir le club lyonnais. "C’est plus difficile de défendre aujourd’hui et c’est difficile d’en parler tant que nous n’avons pas clarifié quelle situation mérite un carton rouge. Je ne parle pas que des cartons de l’OL, je parle en général, quand je regarde d’autres matchs, c'est la même chose". À Auxerre, l’OL tentera de finir à onze. Cela aide à gagner et empêcherait aussi de devoir utiliser des solutions qui manquent sur le banc.
