Vainqueur d'Angers 2-0, l'OL a parfaitement fêté la dernière d'Alexandre Lacazette. Le club a surtout vécu un dénouement qui n'était pas sans rappeler celui de la saison passée.
"Tant qu'il y a de l'espoir, il y a de la vie. Tant qu'il y a de la vie, les miracles sont possibles". Artiste balle au pied, Rayan Cherki a voulu jouer les poètes face caméra samedi soir après la victoire de l'OL contre Angers. Samedi soir, les Lyonnais ont réussi à finir cette saison 2024-2025 avec le sourire et positivement grâce à ces trois points glanés face au SCO. Un succès qui n'est en rien symbolique. Après avoir manqué le coche lors de la 33e journée avec une défaite à Monaco pendant que tous ses concurrents à la Ligue des champions s'inclinaient également, la formation rhodanienne n'a pas réussi à revivre le scénario miracle pour accrocher la quatrième place, dévouée à Nice. Néanmoins, l'OL sera bien européen la saison prochaine et c'est un petit miracle en soi.
"Une consolation de notre parcours avec cette 6e place"
Comme lors de l'exercice précédent, la pièce est retombée du bon côté pour les hommes de Paulo Fonseca. Comme la saison passée, Strasbourg a grandement aidé l'OL dans son entreprise européenne. En mai 2024, il y avait eu le penalty manqué par Emegha qui avait laissé les Lyonnais en vie, avant qu'Alexandre Lacazette ne délivre tout un peuple dans le temps additionnel. Douze mois plus tard, le RCSA s'est écroulé contre Le Havre, une fois encore sur un penalty en toute fin de match. Cette défaite 3-2 a été vécue comme une libération au Parc OL. En gagnant 2-0 contre Angers, l'OL avait fait sa part du marché, mais les victoires de Nice et Lille ainsi que le nul strasbourgeois jusqu'à la 95e minute laissaient le club à la 7e place et hors de l'Europe.
Jusqu'à ce dénouement et cette effusion de joie en tribunes, mais surtout sur la pelouse. Les yeux rivés sur différents smartphones, les dirigeants, le staff et les joueurs de l'OL ont laissé exploser leur soulagement, dix minutes après la fin de leur match. Sixième, la formation lyonnaise sera a minima en Ligue Europa Conférence. "Il y a la fierté d'avoir cette sixième place, qui reste une consolation pour notre parcours, mais ce n'était pas une saison très linéaire, faite de hauts et de bas", s'est contenté Jorge Maciel après la rencontre.
L'émotion de Lacazette, les larmes de Cherki
C'est finalement le parfait résumé de ce qu'ont pu vivre les plus de 56 000 spectateurs présents à Décines samedi. Ce fut un mélange d'émotions, entre rires, larmes et joie. On savait que cette dernière contre Angers serait spéciale avec l'ultime sortie d'Alexandre Lacazette. Elle fut à la hauteur de l'impact du capitaine au sein du club depuis ses débuts en pros. Les hommages ont commencé dès l'échauffement avec un tifo du Virage Nord et la célébration désormais iconique du "Général". Le nom de Lacazette a été scandé à plus d'un titre et il a fallu être fort dans la tête pour ne pas se laisser submerger.
D'ailleurs, en voyant le cadre se dérober à plusieurs reprises en première mi-temps et les résultats sur les autres pelouses, le capitaine s'est sûrement dit que ce jour de gloire ne serait peut-être pas aussi festif qu'attendu. Finalement, le scénario était trop écrit à l'avance pour ne pas qu'il se réalise. Un penalty pour franchir la barre des 200 buts, puis un 201e sur une offrande de Rayan Cherki. Tout avait été joué à l'avance, il ne suffisait que d'un coup de pouce du destin. "Ça me tenait à cœur de lui donner une dernière passe décisive. Je lui avais promis de lui donner la première, je lui avais promis de lui donner la dernière. Je suis fier d'avoir joué à ses côtés."
Le sentiment d'une page qui se tourne à l'OL
Entre les deux compères, il y a eu des sourires dans cette relation presque fraternelle. Il y a aussi eu un brin de tristesse de se dire que c'était la dernière. Car si Lacazette avait acté son départ, son cadet l'a confirmé après la rencontre. Mais, il aurait fallu être aveugle pour ne pas comprendre le sens de ses larmes à sa sortie du terrain à une dizaine de minutes de la fin. Il n'y a pas eu de haie d'honneur comme pour le numéro 10, mais les yeux rouges de Rayan Cherki au moment de s'asseoir sur le banc en disaient beaucoup. "Il y avait 14 ans de passion, 14 ans de travail acharné, 14 ans de détermination. Comme je viens de vous le dire, d'où je viens, il y en a très peu qui se seraient relevés. Je suis juste fier de moi."
Du rire aux larmes, des larmes aux sourires, l'OL et tous ses supporters sont passés par tous les états samedi soir, un peu à l'image de cette saison décousue. Ce dimanche, il reste la nostalgie de certains moments et l'assurance qu'une page s'est tournée au moment où le traditionnel feu d'artifice de fin de saison a pris fin. Reste désormais à voir comment s'écrira le nouveau chapitre du livre.
Petit bilan de la saison :
ça valait pas le coup de virer son entraîneur : Montpellier x2, Sainté, Reims vs Nantes, Angers et le hac qui ont gardé le leur, nous qui finissons à la même place... Peut-être rennes, mais c’est plus le mercato d’hiver qui aide Beye, et encore ils finissent 12eme...
On le savait mais même en étant très fort, le titre de champion est inaccessible, 84 pts en 34 matchs pour le psg, on atteignait rarement ce total en 38 journées avec notre grande équipe
Par contre Textor qui nous rabâche les oreilles avec ses 290 millions d’euros dépensés... avec 290 millions on devrait avoir une équipe qui finit 2ème et gagne la ligue europa! C’est de l’incompétence et il est temps de s’appuyer sur quelqu'un qui s’y connaît en recrutement, pas un mec qui met 32M€ sur Vitinha (heureusement l’om a des liens bizarres avec le genoa pour réduire l’ampleur du flop), presque autant sur Niakhaté, davantage sur Mangala, sans parler des coups de génie : l’option d’achat de Mama Baldé levée pour le vendre dans la foulée moins cher à Brest, la vente de Benrahma 1 an après son arrivée pour 12 après avoir mis 20 sur lui (prêt + transfert). La réalité c’est que nos hommes de base des 18 derniers mois c’est Maitland-Niles, Tolisso, Lacazette arrivés libres, Mata, Tagliafico, Matic recrutés pour 5, 4, et 3M€, Cherki formé au club, et Fofana seule recrue onéreuse !
"D'où je viens, il y en a très peu qui se seraient relevés "
Il a fait quoi ? Il a été en prison ? Il a vendu de la drogue ?...
Si il vient de la cité il devrait se renseigner que des milliers de jeunes s'en sortent aussi.
J'ai horreur de ce genre de mentalité qui se croit tellement au-dessus de tout le monde parce qu'il aurait soit disant "réussit".
Et puis faire une bonne saison sur cinq je vois pas ce qu'il y a de fantastique, Il me manquera pas.
Qu'il aille en Allemagne là-bas il pourra pas faire son chouineur, son melon il sera obligé de le laisser au vestiaire sinon c'est le banc.
Assez d’accord avec toi Cicinho, au final l’éviction de Pierre Sage n’a pas apporté de plus-value, et on sous Fonseca on a raté de très nombreux matchs qui étaient de tournants qui auraient pu permettre à l’OL d’être devant la meute lors des derniers matchs : Strasbourg, Saint-Etienne, Lens, Monaco. Les seuls matchs importants gagnés sont Nice et Lille, dans des circonstances assez miraculeuses dans le jeu (surtout face à Nice).
Surtout, la gestion de l’effectif par Fonseca à partir de la blessure de Fofana puis Nuamah a été assez mauvaise. Il a déstabilisé les cadres de son effectif, il a déshabillé son milieu qui était assez fort avec Matic Tessmann et Tolisso en 10, il a abandonné sa formule gagnante avec Lacazette qui fatigue les défenses et Mikautadze qui rentre pour planter sur la dernière demi-heure. Et Kumbendi qui était une bonne surprise lors de ses premières semaines a complètement disparu de la circulation. Et cette gestion calamiteuse coûte la qualification face à ManU (Matic qui ne joue pas une minute et Tagliafico qui sort en prolongation…).
Pour en revenir à ta liste des joueurs clés, ce qui est inquiétant c’est qu’ils sont tous plutôt sur le départ. Lacazette et Tagliafico sont en fin de contrat. Cherki et Fofana sont les joueurs de l’effectif avec de la valeur marchande, donc ils seront vendus. AMN, étant anglais, aura peut-être des touches en Premier, auquel il sera vendu à bon prix également. Tolisso et Matic ont un salaire au dessus des moyens du club. Sur les huit joueurs cités, l’OL semble en mesure de ne conserver que Mata, qui est un joueur moyen+ au final (même si je l’apprécie beaucoup)
Paradoxalement, positives ou négatives que d'émotions depuis 2 ans.
Même pour la coupe de France que l'on joue pas cette année
"d'où je viens, il y en a très peu qui se seraient relevés"
C'est sûr !
Un licenciement économique à cet âge, tu tombes dans le chômage, la dépression, les dettes...
Ça aurait pu très mal finir après cette tentative de suicide, mais tu t'es relevé.
Ah ? Non, c'est pas la même histoire ?
Je trouve ça tellement insupportable ces footeux qui pensent qu'ils ont vécus l'enfer quand ils ont été au placard 3 matchs.