Maurice : "Je recherche du talent"

Interrogé par nos confrères de Lyon Capitale, Florian Maurice est revenu sur son statut de recruteur à l'Olympique Lyonnais. L'ancien attaquant de l'OL indique que la politique du club cette saison impose "une approche totalement différente" vis-à-vis des saisons précédentes. "C’est le vrai job pour moi, celui de dénicher des talents moins connus, a déclaré Maurice. À une certaine époque, Lyon se positionnait sur des joueurs plus expérimentés, plus cotés. La crise économique a changé la donne et, en tant que recruteur, je trouve que c’est un challenge très intéressant. Quelque part, on a moins le droit à l’erreur sur le profil recherché. [...] Le fait de recruter un joueur comme Bakary Koné, c’est certes une prise de risque mais son adaptation réussie et ses performances sur le terrain donnent du crédit à la nouvelle politique du club."

Au sujet des profils recherchés, Florian Maurice avoue ne pas avoir de critères prédéfinit, il attend de trouver la perle rare mais concède que certaines caractéristiques physiques sont importantes au haut niveau. "Je n’ai pas de critère physique, avoue-t-il. Ce que je recherche avant tout, c’est du talent. Un joueur grand et costaud peut être très fin techniquement. Ce qui est indéniable, c’est que le footballeur moderne doit être rapide, techniquement au-dessus de la moyenne et avoir une intelligence de jeu. Après, forcément, il y a des caractéristiques spécifiques à certains postes. Pour moi, un défenseur central, s’il ne fait pas 1,85 mètre, ce n’est pas compatible avec le haut niveau."

Maurice se félicite notamment du recrutement de Bakary Koné au mercato dernier. Il précise toutefois que la décision finale ne lui appartient pas. "C’est une décision collective, souligne-t-il. Je présente à Rémi Garde et à Bernard Lacombe, à l’aide de montages vidéo et de rapports détaillés, des joueurs que j’ai sélectionnés. La décision, sur un plan sportif, elle se prend collégialement. Sur un plan financier, il n’y a que le président qui maîtrise la finalité."

Retrouvez la totalité de l'interview sur Lyon Capital.

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