Jean- Michel Aulas : « j'ai vraiment envie d'être en demi ».

A la veille du match décisif entre l'OL et Bordeaux, le président du club Lyonnais évoque confiant les objectifs de son club, avec en ligne de mire la demi-finale de la coupe d'Europe, mais également les projets sur le long terme, qui vont conditionner l'avenir de l'Olympique Lyonnais.

Le quatrième quart de finale de Ligue des champions de l'OL se joue demain, mais Jean-Michel Aulas, certes très déterminé, n'en reste pas moins serein. Il ne s'attarde pas sur le feuilleton qui a marqué la semaine dernière, suite à la requête de Bordeaux, mais ne fait pas de langue de bois : « la Ligue a manqué de professionnalisme et ce constat va au-delà d'un simple problème de calendrier ».

Jean-Michel Aulas considère qu'il s'est battu pour une « question de principe » et rappelle qu'il se considère , avec Jean-Louis Triaud, Jean-Claude Dassier et Robin Leproux, comme une « force de proposition » face à Frédéric Thiriez. Le président de l'OL ne mâche pas ses mots mais semble vouloir éviter la polémique : « il [Thiriez] nous va très bien comme président de la Ligue ». Il réaffirme l'entière confiance qu'il porte à l'entraîneur des Lyonnais Claude Puel, quel que soit le classement de l'OL : « Claude Puel est quelqu'un de bien. C'est un bon entraîneur et un bon manager. Il est là pour quatre ans ».

Malgré les récentes querelles avec Sidney Govou, Jean-Michel Aulas semble jouer sur le terrain de l'apaisement et réitère sa foi en Govou, joueur qui à fait toute sa carrière à Lyon. « L'histoire avec Sidney, elle n'est pas uniquement sportive, elle est affective. Si je l'ai blessé, je le regrette, l'objectif c'était de l'aider pas de le blesser » confie-t-il aux journalistes du Progrès. Jean-Michel Aulas s'exprime également sur le futur du club, notamment en matière de sponsor. Jusqu'à présent l'Olympique Lyonnais jouait sans, mais « ce ne sera plus le cas l'an prochain car [l'OL] a signé avec Adidas pour 5 et 7 millions annuels ».

L'enjeu de 2010 pour le président semble de trouver des financements, également avec les droits télé, à la hauteur du club Lyonnais. Il reste aussi très ferme sur son engagement concernant la construction du nouveau stade à Décines : « à Gerland, on n'y voit rien, ce stade est dépassé, et il n'y a pas moyen de le rénover, ce que j'avais pensé au départ. Gerland est sur 4 hectares, Décines sera sur 70». Mais le président de l'OL n'oublie pas le match capital qui aura lieu demain. « il faut qu'on passe » affirme-t-il. Il reconnaît que, ces derniers temps, Bordeaux est meilleur que l'Olympique Lyonnais mais explique : « depuis que Laurent Blanc s'est battu pour faire déplacer notre rencontre face à Grenoble, je me dis qu'il n'est pas si sur de lui et de ses joueurs. »; « je continue à croire que l'on peut réussir quelque chose de très grand ».

Confiant on vous dit, alors que le leader Bordelais s'est incliné samedi face à Marseille (3-1) : le match de demain s'annonce peut-être sous de bon augure.

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