A Lyon, il y a eu Nestor Combin, Fleury Di Nallo, Serge Chiesa et Bernard Lacombe mais il y a eu surtout Juninho.
Pour le grand stade 2013, le nom est tout trouvé. Pas besoin de sondage ou de concours auprés des fans de l’O.L.:
STADIUM JUNINHO. Avec l’artiste qui donne le coup d’envoi fictif du premier match amical: Lyon-Barcelone…
Le football ce n’est pas le transfert de Ronaldo au Real Madrid.
Ce n’est vraiment pas le Portugais qui se moque de l’Histoire de Manchester United.
Le football ce n’est pas Zidane, la Carla Bruni du président madrilène F. Pérez, qui sert d’appât à Ribéry pour le faire signer au Real Madrid.
Le football c’est Bernard Lacombe qui s’effondre en larmes quand il réalise le départ de Juninho. (Vers 4′39′’sur de la vidéo). Voilà des images qu’il faut montrer aux enfants. Le football n’appartient ni aux maquignons, ni aux hooligans. Le football appartient à des hommes de la trempe de Lacombe et de Juninho.
La L1 est orpheline. Elle a perdu son joyau: Juninho Pernambucano, de son véritable nom Antônio Augusto Ribeiro Reis Junior. Cela fait mal de voir partir le footballeur franco-brésilien d’origine brésilienne naturalisé français en 2007. Né le 30 janvier 1975 à Recife, il pouvait encore illuminer la L1. La nuit est tombée sur la L1. D’où va venir la lumière à présent ?
Juninho a tant de talent et d’humanité que même ses adversaires sont contents de perdre si c’est lui qui marque le but décisif !
En pleurant si fort devant les caméras de télé OL, Bernard Lacombe rappelle les valeurs du football. Merci à Lacombe.
Lyon a commis une très grave erreur en ne conservant pas Juninho dans son effectif. Avec tout ce qu’il a fait, il fallait qu’il soit le Ryan Giggs de l’O.L. Le garder dans le vestiaire était capital. Le faire jouer à petites doses. Bernard Lacombe le sait très bien. Il suffit de voir pleurer à très chaudes larmes Bernard Lacombre pour comprendre que le directeur sportif, lui, voulait que le Brésilien restât à l’O.L…
La seule vraie star de Ligue 1 vient de quitter notre pays pour signer, à Doha, un contrat de deux ans avec le club d’Al-Garrafa, champion du Qatar.
On comprend mieux pourquoi, Juninho a fait un malaise juste avant sa conférence à Lyon avec Jean-Michel Aulas.
Le Brésilien ne s’attendait pas à être évincer du club !
Il y avait de quoi être contrarié.
On a dû appeler un médecin pour lui donner un remontant.
Juninho, grand Monsieur, n’a pas fait de clash et a laissé J.-M. Aulas dire que Juninho pourra revenir dans le staff de l’OL quand bon lui semble.
Ce n’est pas demain la veille. A moins que le Brésilien ne trouve rien de mieux pour se caser.
Vivre dans la pollution lyonnaise. Il a déjà donné et bien donné.
Voilà comment on remercie en France un joueur qui a donné 7 titres de L1 à “son” club !
Trés souvent, le maître tireur de coup franc a donné la victoire à l’O.L. grâce à sa science du coup de pied arrêté qu’il va toujours exercer dans son nouveau club.
Au lieu de conserver dans l’effectif de l’O.L. un tel maestro qui aurait fait du bien dans le vestiaire et aussi sur le terrain a des moments clés, Lyon laisse partir son capitaine historique, lui refusant une ou deux années de contrat qu’il méritait amplement après huit saisons de très haut niveau.
Sans Juninho, Lyon perd son identité et son âme.
Qui est la star de Lyon ?
Benzema ? Si c’est une étoile, sa lumière ne nous parvient pas encore…
Al-Gharrafa n’a pas précisé le montant du contrat du milieu offensif de 34 ans mais le transfert est de l’ordre de 2,5 millions d’euros. Une vraie misére pour un tel joueur !
Juninho a très bien fait de partir du club français qui ne voulait plus de lui.
Lyon va comprendre sa douleur dans les mois prochains.
Il suffit d’entendre parler Juninho pour mesurer son intelligence.
C’est l’un des joueurs qui s’exprime le mieux au monde.
Il ne parle jamais pour ne rien dire.
Il a une grande qualité d’analyse et une immense pertinence dans ses jugements.
Pour marquer autant de coup de pied arrêté, il faut un esprit de synthése hors du commun.
Junihno mérite tout notre respect.
C’est un footballeur qui a servi admirablement le football.
Son départ au Qatar n’est pas choquant.
Faut pas confondre Juninho avec F. Leboeuf, simple affairiste du ballon rond.
Le départ de Juninho est une forme de suicide de l’O.L.
La France en a l’habitude.
Regardez, Sète, le Racing Club de Paris, Reims, St-Etienne, PSG, l’OM, Lille…
Encore en course pour le doublé, que l’OM réalisa, le remarquable Lucien Leduc fut viré en mars 1972 alors que l’O.M. comptait alors 7 points d’avance sur son dauphin…
Vous pouvez retrouver Bernard Morlino sur son blog à l'adresse suivante : https://www.actufoot06.com/morlino/
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