Dos au mur après l’ouverture du score de Strasbourg malgré un temps fort, l’OL n’a pas coulé la tête la première. Grâce à leur caractère, les Lyonnais sont revenus puis ont pris le meilleur. Une première depuis cinq matchs dans cette configuration.
L’explosion de joie a été à la hauteur de la délivrance que pouvait représenter le ballon enroulé dans le petit filet opposé d’Afonso Moreira. Dans un élan collectif, Paulo Fonseca a enlacé son adjoint Nelson Duarte ainsi que les analystes vidéo pour célébrer ce but du 2-1 à la 91e minute. Du haut de son perchoir au Parc OL, l’entraîneur lyonnais a applaudi, soupiré, demandé le carton rouge pour le tacle sur Malick Fofana. Il a vécu le match comme s’il était sur le banc, qu’il retrouvera dans un peu plus d’un mois désormais. Il a surtout lâché un grand ouf de soulagement au moment de voir son équipe s’imposer (2-1) dans ce choc de la 9e journée contre Strasbourg. Pour la 25e fois de son mandat lyonnais, il n’y aura pas eu de nul au coup de sifflet final et Fonseca n’allait pas s’en plaindre, cette fois-ci.
Maciel : "Une vraie force mentale"
Ces trois points font du bien aux têtes après deux revers consécutifs. Surtout, ils arrivent après un scénario dans lequel l’OL a dû courir après le score. Ce n’était arrivé qu’une seule fois cette saison, une semaine auparavant à Nice. Cela s’était terminé par une défaite, malgré la domination rhodanienne. Et c’est vrai que c’est un petit évènement qui s’est déroulé dimanche au Parc OL.
Sur les cinq derniers matchs de Fonseca quand l’OL encaissait le premier but, le résultat final se traduisait par une défaite. Or, contre Strasbourg, les coéquipiers de Moussa Niakhaté ont trouvé les ressources nécessaires pour se relever de l’ouverture du score, mais aussi du raté sur penalty de Corentin Tolisso. "Une force mentale" qu’a soulignée Jorge Maciel après la rencontre et qui traduit plutôt bien l’état d’esprit lyonnais depuis trois mois et demi.
