©Anthony Massardi/MAXPPP – © ANTHONY MASSARDI / MAXPPP – BONDOUFLE LE 15/02/2017 – D1 FEMININE (J9) JUVISY / OL FEMININ – GERARD PRECHEUR DISCUTE AVEC SON PRESIDENT JEAN MICHEL AULAS (MaxPPP TagID: maxsportsworldtwo467306.jpg) [Photo via MaxPPP]

OL Féminin : une nouvelle finale mais pas que des sourires…

Pour la 6e fois en 8 ans, l’OL Féminin s’est qualifié samedi soir pour la finale de la Ligue des champions. Une performance remarquable. Mais à l’issue de la rencontre, il n’y avait pas que des sourires dans les rangs lyonnais.

Qualifiées. Malgré une défaite 1-0 au Parc OL au retour contre Manchester City, l’OL est qualifié pour la finale de la Ligue des champions féminine (succès 3-1 à l’aller en Angleterre). Pour la 6e fois en 8 ans, l’OL est en finale. Lyon va même tenter de remporter son 4e trophée européen (après 2011, 2012 et 2016) le 1er juin prochain en finale à Cardiff contre le PSG.

Mais hier soir, dans les couloirs du Parc OL, l’ambiance n’était pas à l’euphorie. Samedi matin, L’Equipe expliquait notamment que l’entraîneur lyonnais, Gérard Prêcheur, entretiendrait « des relations très fraîches » avec Marino Faccioli, le président de la section féminine.  Vendredi, Gérard Prêcheur avait également répondu aux propos de Jean-Michel Aulas après le succès à l’aller à City. Le président lyonnais avait alors affiché quelques réserves sur le management de son coach. « En trois saisons à l’Olympique lyonnais, je n’ai jamais commenté les propos du président. Je ne vais pas le faire aujourd’hui. Il a son mode d’expression, moi je réponds sur le terrain », avait lâché Prêcheur.

JMA : « Quand je dis un certain nombre de choses, il vaut mieux les écouter »

Samedi soir, après la qualification, Jean-Michel Aulas est revenu sur le sujet. « Le rôle du président est d’évaluer, de juger. J’ai lu dans un journal que l’entraîneur n’avait pas voulu répondre au président. Heureusement pour lui, parce que ça ne se fait pas. Quand je dis un certain nombre de choses, il vaut mieux les écouter. On se rend compte dans la pratique que je me trompe rarement dans ce genre d’évaluations à l’avance », a souligné JMA.

Interrogé sur le manque de sourire, de joie, dans le groupe à la fin du match, Jean-Michel Aulas a poursuivi : « On a bien senti ce soir (samedi) qu’il nous manquait beaucoup de choses pour retrouver le niveau de jeu qu’on avait précédemment. Gagner est une chose et gagner en jouant bien et en donnant du plaisir au public en est une autre. Ce soir, nous n'avons pas vu un grand match. Il faut qu’on se retrouve ce plaisir de jouer, ce plaisir collectif de marquer en allant vers l’avant ».

JMA : « Il faut qu’on se retrouve ce plaisir de jouer »

Lyon est désormais tourné vers les prochaines échéances, et notamment les trois rencontres face au PSG (en championnat, Coupe de France, et en finale de la Ligue des Champions). « Je pense que nous sommes suffisamment expérimentés pour prendre les décisions qui s'imposent et nous serons au point pour affronter le PSG. Nous n'avons pas fait deux grands matches ni à Manchester, ni au Parc OL et nous n'avions pas livré une grande performance contre Wolfsburg à Lyon, ni un bon match en décembre face à Paris. Il faut trouver les ressources qui nous permettent d'être dans les meilleures conditions possibles. Nous avons un avantage, celui d'avoir quinze à vingt des meilleures joueuses européennes. Ce serait une grosse déception si nous ne parvenions pas à remettre tout cela dans le bon sens », a conclu Jean-Michel Aulas. Une finale, oui, mais aussi beaucoup de questions.

« La finale a un bon goût mais nous sommes l'OL, nous sommes des mauvais perdants et des gagneurs. Je suis un peu déçu de cette défaite car les filles ne sont pas récompensées. C'était un beau match. J'avais annoncé à l'aller que c'était deux équipes qui produisait un beau football offensif et qui s'appuient sur une bonne technique collective et individuelle. Cela renforce ma satisfaction de la performance livrée au match aller. Heureusement que nous l'avons réalisée », a de son côté réagi Gérard Prêcheur.

15 commentaires
  1. Avatar
    jeepy - dim 30 Avr 17 à 10 h 03

    Il est le patron JEan Mimi, il prétend avoir droit à l'ingérence, soit mais pourquoi n'en fait il p'as de même avec l'équipe des hommes ? Ah oui, c'est vrai que les hommes ont le meilleur entraîneur d'Europe mais non nominé pour le titre meilleur entraîneur de l'année. Les spécialistes,s n'y connaissent rien...

    1. Avatar
      lichalopez - dim 30 Avr 17 à 10 h 06

      Ils n'ont pas encore inventé le trophée de la meilleure causerie.

  2. Avatar
    vinzenzot972 - dim 30 Avr 17 à 10 h 33

    j'ai pas trop compris la ???... il se passe quoi chez les féminines? elles sont justes en finales dans toutes les compétitions elles...
    Bon courage a elles !! allez l ol!

    1. Avatar
      fandelol - dim 30 Avr 17 à 10 h 54

      Il se passe que leur jeu est pourri comparé à ce qu'on a connu et que l'entraîneur est mauvais.

  3. janot06
    janot06 - dim 30 Avr 17 à 10 h 42

    Pour recentrer l'intervention de JMA sur l'équipe féminine - car c'est bien d'elle qu'il s'agit... - je donne entièrement raison au président dans son propos.
    Il est anormal qu'en ayant un tel effectif mis à disposition de Prêcheur, on se trouve ainsi en difficultés lors de ces matchs importants avec trois défaites toutes compétitions confondues, dont deux chez nous, au ParcOL.
    Aulas tire la sonnette d'alarme et prévient avant qu'il soit trop tard ; il est dans son rôle de président, principal actionnaire, même si certains vont dire qu'il empiète sur les attributions de son entraîneur.
    C'est à ce dernier maintenant de tout faire pour qu'une désillusion très grande ne survienne pas.
    Les filles étaient déçues et frustrées hier, voire en colère, et certaines dans le groupe sont mécontentes de leur sort.
    C'est nouveau et inquiétant à la fois.

    1. Avatar
      fandelol - dim 30 Avr 17 à 10 h 58

      Tout à fait d'accord avec toi. Vivement que cet entraîneur parte parce qu'il ne fait vraiment pas du bien à cette équipe. Entre ses schémas de jeu bidon avec une seule joueuse dans le couloir, son coaching plus que douteux et la titularisation permanente de joueuses à des postes qui ne sont pas les leurs (Majri), ça commence à faire gros.
      Depuis que je suis les filles, j'ai jamais vu un niveau de jeu aussi faible que cette année. Avant, on voyait de la vitesse, des belles combinaisons, des gestes techniques réussis... maintenant, ça joue plus à la baballe, ça fait tourner, ça dégage loin et n'importe où.... Le summum étant le match d'hier soir.
      Espérons qu'on finisse tout de même cette saison en beauté mais vivement le nouvel entraîneur parce que là c'est un vrai poison qu'on tient.

  4. Avatar
    Alexandre27180 - dim 30 Avr 17 à 12 h 01

    Aulas a tout fait pour ramener morgan a lyon, sauf que quand t as un coach qui ne sait pas gerer les tps de jeu, l arrivée de morgan a stéréotypé le jeu de lyon.
    On a 3 attaquantes qui seraient titulaires dans tous les club du monde. Pour généralement 2 places, parfois 3.
    Et precheur met a chaque gros match ce 3-5-2, donc nos atouts offensifs sont grillés, les adversaires sont habitués, avec les 2 attaquantes et maroszan attirées par l axe, et majri qui se retrouve a 1 contre 2, dans son couloir.
    Un bon coach doit savoir innover, surprendre l adversaire.
    Precheur blinde trop l axe, avec mbock bukanan renard, kumagai, abily, maroszan, voire meme parfois seger.
    Repasser en 4-4-2 parfois ca fait pas de mal. Thomis lavogez sur les cotes avec majri et houara qui dedoublent ca ferait pas de mal

  5. JFOL
    Juni entraineur OL - dim 30 Avr 17 à 12 h 13

    Hier match en famille pour cette demi retour et ... match de merde !
    Déjà que les matchs des garçons, je m'ennui au point de venir a reculons depuis le début de saison hormis les matchs de coupe d’Europe !
    Marre de cette saison !

    1. Avatar
      Alexandre27180 - dim 30 Avr 17 à 12 h 32

      Tout est dit, nos coachs ne savent pas gerer les tps de jeu, pour mettre de la concurrence et garder tout le groupe a l ecoute, et instaurer un collectif fort.
      On attend un exploit individuel pour marquer ou bien un coup franc de d abily/valbuena et un tete de renard/diakaby...

      1. janot06
        janot06 - dim 30 Avr 17 à 12 h 37

        Oui !
        Cette saison sera marquée par la faillite de nos entraîneurs.
        Triste constatation.
        La demie-finale européenne masculine et les trois finales féminines (dont la ligue1) ne doivent pas masquer de graves incohérences.

      2. Avatar
        ol-91 - dim 30 Avr 17 à 14 h 54

        L'OL est en danger de perdre les deux courses européennes.

  6. Avatar
    XUO - dim 30 Avr 17 à 14 h 36

    Erreur d'analyse du match aller de la part du coach. L'inquiétude de JMA pour le match retour était légitime.
    Que dire de cette équipe de Manchester City ? Ces filles doivent consommer beaucoup de créatine puisque c'est autorisé au Royaume Uni. Créatine pour masquer les produits illicites. Quand je vois le taf effectué par les latérales pendant 85 minutes, ça me laisse sur le fût. Des labo ont effectué des calculs sur les efforts fournis par les coureurs lors d'une ascension dans le Tour de France: leurs conclusions sont formelles. Et pour le foot? Qu'attend-on ?

  7. Avatar
    ol-91 - dim 30 Avr 17 à 14 h 51

    Le patron a parlé. J'avais déjà souligné un affaiblissement continuel du groupe féminin. Leur coach s'appuie sur les talents individuels et le collectif n'existe plus. Souvenons-nous des grandes enjambées de Schelin qui partait toute seule vers les buts. Le jeu de Morgan ne demande que ça mais les balles longues, surtout précises, se font rares. Hier, cette joueuse a dû la toucher presque dans les jambes de la gardienne ! Thomis et Hegerbert souffrent du même mal : il leur faut du champ devant car elles sont peu faites pour se dépêtrer continuellement dans un groupe défensif rapproché. Les passes à une touche souvent sans imagination facilitent la tâche de l'adversaire qui s'y attend par coaching. D'avantage de variété d'attaques ne nuirait pas. Il est vrai que nos championnes d'hier sont parties ou prennent de l'âge (Thomis, par exemple, a été diminuée par les blessures et accuse 30 ans) Et nos joueuses venues d'ailleurs, pourtant à la solide expérience, peinent car elles semblent bridées par un jeu étriqué imposé.

  8. Avatar
    gerard mansoif - dim 30 Avr 17 à 15 h 03

    Bonjour à tous. Je confirme ce qui a été dit précédemment. Pour avoir vu le match hier, j'ai vu une équipe bourrée de talent mais qui ne savait pas quoi faire dans le jeu et qui aussi ne semblait ne pas avoir d'envie. Pour une demi finale de LDC, je trouve cela particulièrement grave. On aurait dit qu'elles ne savaient que faire du ballon. Quand à Bouhaddi, je l'ai déjà dis, c'est le maillon faible de cette équipe. Notre président a raison de hausser le ton. Cette saison est relativement en dessous de ce que l'on peut attendre d'une telle équipe

  9. Avatar
    Player - dim 30 Avr 17 à 23 h 56

    J'avais déjà râlé sur Prêcheur lors du non match retour contre Wolfsburg... ça a été encore pire contre Man City.
    Que l'on ne dise pas que ce n'est pas grave, car ce n'est pas du tout une bonne façon de préparer les prochains matchs contre le QSG.
    Le maillon faible à l'OL ce sont bien les entraîneurs qui sont vraiment en dessous.
    Je viens de voir OGC Nice -QSG, et j'ai vu un entraîneur qui avait très bien préparé son match, qui sait exactement ce qu'il veut, donne lui-même des consignes précises et les fait respecter, instaure une véritable philosophie de jeu et un système clair, a su mettre en place un collectif d'enfer, fait le bon coaching au bon moment, est ouvert et intelligent, sait gérer les turn-overs et les fortes personnalités, maintient tout un groupe concerné et impliqué.
    Chercher l'erreur... ça laisse rêveur.....
    Je sais bien que JMA a été vraiment traumatisé par les années Puel, mais il faut tirer un trait et repartir de l'avant avec des bons.... il n'y aura pas de progression sinon.

Les commentaires sont fermés

Suivez-nous
d'heure en heure
d'heure en heure

derniers commentaires
Faire défiler vers le haut