Cet été, l’effectif de l’OL a été largement chamboulé. Des talents purs ont quitté le navire, remplacés par des joueurs de devoir. Si la valeur de l’effectif a connu une certaine baisse, Paulo Fonseca espère avoir trouvé d’autres aspects positifs.
Lacazette, Matic, Cherki, Mikautadze, et j’en passe… Cet été, l’OL a connu une vraie révolution dans son effectif. Un besoin voulu par la direction, bien avant l’annonce de la relégation ou le nouveau plan de Michele Kang. Depuis de longs mois, les supporters savaient que l’été serait celui du changement avec le départ de gros noms. Cela n’a pas manqué, le club rhodanien étant rattrapé par sa réalité économique du moment. À la vue des noms qui ont quitté le navire, la question était donc de savoir si cet OL version 2025-2026 se retrouvait moins fort que la saison précédente ? Sur le terrain, la réponse est pour le moment non avec les trois victoires pour lancer ce nouvel exercice. Au niveau de la valeur marchande de l’effectif, cette dernière a forcément connu une baisse.
La valeur de l'effectif a baissé d'environ 18%
En se séparant de joueurs expérimentés et en misant sur des éléments jeunes ou venus de championnats dits mineurs, l’OL a changé de politique. D’après Transfermarkt, la valeur du groupe lyonnais est aujourd’hui la 8e du championnat de France. C’était déjà le cas avant l’ouverture du mercato estival, mais quand l’effectif pesait 194 millions d’euros mi-juin avec vingt-deux joueurs, il n’en vaudrait désormais plus que 164 sur les vingt-cinq joueurs pris en compte (âge, année de contrat, etc). Une chute de 30 millions d’euros que le club compte bien combler avec un état d’esprit bien différent. C’est d’ailleurs ce que Paulo Fonseca et ses joueurs mettent en avant depuis plusieurs semaines. La clé d’une réussite différente des dernières saisons ?
On sent surtout une force qui a envie de performer ensemble, en fournissant chacun des efforts au profit du collectif. Il semble y avoir une très bonne ambiance, et une espèce de mobilisation sportive en vue de soutenir les problèmes financiers du club.
Et ça c'est un moteur déterminant pour aller loin : ce n'est pas l'empilement de joueurs hautement valorisé qui fait gagner, mais un collectif bien huilé, qui se connait, s’apprécie, et motivé pour la gagne. On a le parfait contre exemple avec l'OM qui enchaine les mercato XXL sans créer cet esprit d'équipe, et qui a sauvé in extremis sa saison dernière.
Le foot actuel : on ramène tout à une valeur marchande.
Désespérant
Ce n'est pas un bon signe puisque le club doit vendre chaque année