Au terme d'une rencontre spectaculaire face au Portugal (4-3), l'équipe de France U19 s'est qualifiée pour la finale de l'Euro ce mardi.
L'aventure ne s'arrête pas là pour les joueuses de Philippe Joly. En Pologne pour disputer l'Euro U19, les Bleuettes réalisent un parcours remarquable. Wassa Sangaré, Maéline Mendy, Liana Joseph et Julie Swierot sont les quatre Lyonnaises présentes dans l'équipe de France U19. Elles ont terminé premières de leur groupe, avec trois victoires en autant de matchs : Suède (3-0), Pologne (6-0) et Italie (2-1).
Opposées au Portugal en demi-finale ce mardi, les Françaises ont vécu un scénario dantesque. Après avoir mené 2-0 dès la 13e minute, avec notamment un but de la Fenotte Maéline Mendy, la France subit l’égalisation à 2-2 à la 74e.
Direction les prolongations. Et c'est Maéline Mendy qui a frappé à nouveau, sans se faire attendre (92e). Les Bleuettes pensaient avoir fait le plus dur mais c'était sans compter sur ces Portugaises accrocheuses jusqu'au bout. Les compteurs ont été remis à zéro à la 107e (3-3). Finalement, c'est Mélina Mendy, à ne pas confondre avec la Lyonnaise, qui va donner la victoire aux Françaises, sur un pénalty à la 113e. Succès 4-3. La finale attend les joueuses de Philippe Joly.
Une grande finale contre l'Espagne
L'équipe de France U19 va retrouver la Roja en finale de l'Euro. Les Espagnoles se sont défaites des Italiennes (2-0) en demi-finale aux prolongations, après avoir terminé premières de leur groupe devant le Portugal. Elles avaient d'ailleurs battu les Portugaises 2-0 durant la première phase.
La finale de l'Euro 19 aura lieu vendredi 27 juin à 20 heures. À noter que deux Lyonnaises se distinguent particulièrement avec les Bleuettes. Liana Joseph avec 4 buts en 3 matchs. Maéline Mendy avec 3 buts et 4 passes décisives en 4 rencontres.
S'il y a une qui doit réussir à percer chez les pros, c'est bien Maéline Mendy, déjà un bon potentiel et en plus elle progresse constamment. Quant à Liana Joseph, elle pourrait venir se faire une place aussi, peut-être à la place de Vicki Becho qui a montré ses limites (on devrait la prêter pour la challenger un peu).
Bon, je remets mon commentaire d'hier soir, pour contrebalancer un discours un peu dithyrambique...
Le coach a donc devant lui une tâche ardue : remettre les pendules à l'heure au niveau de la rigueur défensive (tous les buts portugais étaient évitables), et travailler son coaching...avec le banc dont il dispose, banc diminué par l'absence de Charline et la blessure de Julie.
Franchement on a failli connaître le même scénario que l'année passée.
Pas beaucoup de temps pour ça, c'est vrai...
D'autre part, c'est là que l'on s'aperçoit que recruter des "costaudes" ne suffit pas.
Ces petites portugaises gagnaient tous les duels, et interceptaient toutes les passes, c'était criant, alors qu'à 2-0 à la 13ème, les françaises se sont mises à tomber dans la facilité et ne comprenaient pas ce qu'il leur arrivait.
Je ne parlerai pas de l'arbitre, qui a bien débuté son match (c'était facile lorsque les françaises dominaient outrageusement) puis a perdu pied complètement.
Une touche mal attribuée a permis un but aux portugaises, un pénalty non sifflé pour la France, puis un autre donné "bizarrement", et une pluie d'avertos montrant qu'elle ne tenait plus les joueuses. Liana a été la grande perdante de cet arbitrage.
Les Bleuettes ont la chance d'avoir trois individualités offensives qui sortent du lot : non seulement Maeline Mendy et Liana Joseph mais aussi Ornella Graziani. Est-ce que ça va suffisamment compenser les failles collectives et une certaine tendance à la fébrilité quand les vents sont contraires, comme l'ont montré le match d'hier et la déroute en début de mois contre l'Allemagne ? On verra bien.
On critique, on critique, mais ce n'est quand-même pas rien d'avoir atteint la finale avec la bagatelle de 15 buts marqués en 4 matchs, alors allez les filles, on compte sur vous pour nous redonner un peu le sourire dans ce contexte déplorable.
Salut chignol
depuis quelques matchs j'observe Ornella Graziani.
Ses conduites de balles et sa précision sur cpa sont bien dans l'adn du foot italien (allusion à son nom et sans doute à ses origines), la précision de passe aussi...
Par contre, elle a trop tendance à porter le ballon, même si c'est souvent dans l'axe, et à négliger la combinaison avec une partenaire libre... est-ce une attitude typique psg (je pense à Karchaoui qui en fait toujours trop)
Hier soir elle a commencé à piocher assez tôt dans le match : fatigue ? pressing accrocheur adverse ? peur de se faire mal ? mental ?... il est vrai qu'elle n'a pas le coup d'épaule de Joseph, ni le physique de Mendy, mais je l'ai vite trouvé prudente, voire effacée
Joueuse à suivre, il y a du potentiel et en plus sa gestuelle est élégante.
Salut isa, c'est sûr qu'elle a un peu le défaut karchaouesque que tu as noté, c'est dommage parce qu'à côté de ça elle a de très belles inspirations. J'ai remarqué aussi sa baisse de régime hier. Je pense que la fatigue a beaucoup joué, il ne faut pas oublier qu'elle n'a que 17 ans (je peux me tromper mais je crois que c'est la plus jeune de l'équipe).
Si c'est le cas, il serait bon que le coach la préserve.
Face aux Espagnoles, qui courent au moins autant que les Portugaises, en étant plus tech*n*iques dans leur conduite de balle, et plus précises dans la construction offensive, la nécessité de pressing haut, risque de la "cramer" rapidement et bye bye l'attaquante buteuse...