Après Pavel Šulc en Ligue Europa, c'est Ainsley Maitland-Niles qui a échoué dans l'exercice du penalty samedi à Nice (3-2). Un raté qui coûte cher.
Plus d'Alexandre Lacazette ni de Georges Mikautadze, et donc le tireur de penalty désigné cette saison à l'OL est Ainsley Maitland-Niles. Réputé pour son flegme et pour ne pas ressentir la pression, l'Anglais a pourtant été dominé samedi dans son duel par Yehvann Diouf, le gardien Niçois.
Le latéral droit, qui a confié récemment qu'il choisissait au dernier moment sa zone de frappe, a sans doute été parasité par le portier des Aiglons. Ce dernier a plusieurs fois fait mine de s'élancer sur sa gauche, avant de partir à droite, là où l'ancien footballeur d'Arsenal a fini par tirer.
Un échec, le premier de sa carrière, qui coûte cher à l'Olympique lyonnais, car il s'agissait alors d'une balle de 2-2 au retour des vestiaires. Dans la foulée, Nice inscrira un troisième but, celui de la victoire (3-2). "Probablement le moment-clé du match", a admis Franck Haise après la partie.
0 sur 2 pour l'OL dans l'exercice
Pour les Rhodaniens, cet échec est embêtant comptablement bien sûr, mais pas seulement. Il s'agit déjà du deuxième cette saison, après celui de Pavel Šulc face à Salzburg en Ligue Europa (2-0). Moins problématique, ce dernier montrait déjà le peu de réussite qu'engendrait une course d'élan au ralenti et non franche. Ce que l'on constate plus globalement aujourd'hui sur tous les terrains.
Un 0 % qui fait tache aussi car l'OL n'a aucune marge de manœuvre offensivement. Le revers concédé à l'Allianz Riviera en est le parfait exemple, il doit saisir toutes les occasions. À voir aussi si cela aura une incidence sur la hiérarchie. On se souvient que Corentin Tolisso avait transformé sa tentative contre Villefranche en amical l'été passé. Comme Maitland-Niles face à Getafe au mois d'août.
Ah le bon temps où Alex les transformait sans coup férir. On pouvait , pendant ce temps ,aller tranquillement se chercher une bière au frigo sans suspense.
Dans sa carrière, Lacazette a marqué 49 penalties et en a loupé 9, soit un taux de conversion de 84%.
C'est un très bon pourcentage mais il en a loupé lui aussi.
Mais en effet il était très bon dans l'exercice.
Les meilleurs sont Balotelli (91%) et Lewandowski (88%) mais 84% c'est mieux que Neymar et Cristiano Ronaldo (83% chacun).
Lacaz en avait de surcroît manqué dans certains moments cruciaux :
- à la Gantoise en poules de LdC 2015-16, on fait match nul 1 partout et on se qualifiera pas
- vs la Juve en poules de LdC 2016-17, on perd finalement 0-1 et on se qualifiera pas
- à Clermont en 2023, on perd 1-2 et l'Europe s'éloigne pour de bon
- vs Marseille en 2024, on perd 2-3 contre un rival à l'Europe
https://www.transfermarkt.fr/alexandre-lacazette/elfmetertore/spieler/93720
Cela étant, qu'est ce qu'il nous manque aujourd'hui 🙁
Faute professionnelle
Un joueur qui n'est pas dans un bon jour sait qu'il n'est pas bon et il doute. Ainsley Maitland-Niles n'était manifestement pas dans un bon jour.
Il ne faut probablement pas faire tirer un pénalty à un joueur qui doute.
Alex en a manqué lui aussi !
Le faire tirer à AMN alors que le mec ne met plus un pied devant l’autre depuis plusieurs matchs, encore une faute du staff et du coach…une de plus. Et on paye cash toutes nos erreurs depuis le début de la saison.
Cela fait trois matchs consécutifs qu'on donne un but à l'adversaire ou qu'on leur évite un but :
- le penalty manqué de Pavel face à Salzbourg, mal tiré à tel point qu'on sentait que ça avait toutes les chances de foirer avec son arrêt pendant sa course, heureusement sans conséquence pour la victoire (2-0) face à une équipe qui n'a pas montré grand chose,
- le contre son camp de Clinton face à Toulouse qui nous a été fatal puisqu'il a permis à Toulouse de retourner le match alors qu'on se dirigeait tranquillement vers une victoire (1-0 jusqu'à la 87e et en moins de 10 minutes, défaite 2-1),
- et le penalty également manqué par la course de merde (ou la mollesse, si vous préférez un terme plus poli) d'Ainsley hier qui aurait pu nous permettre de revenir à 2-2 à la 53e minutes du match.
Autant nous avons eu le vent qui nous soufflait dans le dos face à certaines équipes (je veux dire par-là que les victoires contre Lens, l'OM et Lille auraient tout à fait pu être des nuls ou des défaites, cela n'aurait pas été scandaleux car c'était ric-rac), autant ces trois derniers matchs, nous avons donné le bâton pour nous faire battre aux adversaires à cause de notre fébrilité offensive et notre manque criant d'efficacité offensive.
Ce sont des choses qui peuvent arriver, qui peuvent être corrigées, mais ce qui est ennuyeux, c'est que cela fait 3 matchs de suite que cela se produit.
Certes sans conséquence pour le premier face à Salzburg, mais pas pour les deux suivants : nous sommes dans une spirale négative, espérons que nous en sortirons dès que possible.