Delphine Cascarino et Daniëlle Van de Donk (OL)
Delphine Cascarino et Daniëlle Van de Donk (OL) (crédit : David Hernandez)

Coupe de France féminine : l’OL attaque les matchs à enjeux contre Fleury

Ce vendredi, le Parc OL s’offre une double dose de football. Avant les garçons, les Fenottes joueront une place en finale de la Coupe de France féminine contre Fleury (17h30). Un match pour préparer Chelsea, cinq jours plus tard, toujours à Décines.

Comme à la bonne vieille époque, les supporters de l’OL pourront s’offrir une double dose de football ce vendredi à Décines. Avant la première de deux confrontations sur les trois prochaines semaines entre le club lyonnais et le FC Nantes à 21h, les fans pourront venir encourager les Fenottes pour leur demi-finale de Coupe de France. Le coup d’envoi donné à 17h30 doit servir de vitrine au football féminin français même si l’horaire n’est pas forcément le plus adapté.

En tout cas, dans les rangs des Lyonnaises, on se félicite de "ce message très positif" comme l’a confié Sonia Bompastor mercredi. Néanmoins, cette promotion ne doit pas faire oublier l’enjeu de cette rencontre contre Fleury. Une semaine après les avoir affrontées en championnat, les coéquipières de Wendie Renard peuvent s’offrir une première finale cette saison qu’elles veulent historique. Pour ce rendez-vous, Sonia Bompastor a pu convoquer 18 joueuses, mais toujours pas d’Ada Hegerberg malgré les différentes déclarations face à la presse mercredi.

Il faudra encore patienter un peu pour revoir la Norvégienne avec le groupe lyonnais. Dès mercredi prochain contre Chelsea ? En jouant la demi-finale de Coupe de France au Parc OL ce vendredi, l’OL souhaite préparer au mieux cette période charnière avec ces matchs à enjeux. En retrouvant des repères sur la pelouse de Décines, les Lyonnaises veulent pendre un maximum de confiance contre une formation de Fleury aux caractéristiques "d’équipe de Coupe" et qui sera "un bon test vis-à-vis de Chelsea".

7 commentaires
  1. isabielle
    isabielle - ven 17 Mar 23 à 9 h 49

    [HS] : pour ceux que cela intéresse, lu ce matin dans l'équipe numérique :

    "Après le refus de Thierry Henry, Jocelyn Gourvennec et Hervé Renard semblent les mieux placés pour succéder à Corinne Diacre à la tête des Bleues.
    Pour Thierry Henry :
    « La réponse n'a pas été positive, a expliqué le président lyonnais au Figaro. Il était très flatté évidemment qu'on le consulte. On l'a fait parce qu'on nous avait dit qu'il pouvait être intéressé. Cela ne sera pas Thierry Henry. Je crois qu'il est en train d'embrayer sur d'autres projets. »
    Gourvennec :
    Dans la foulée, Aulas a donné des précisions sur l'avancée des recherches : « On en a consulté cinq et il en reste deux et demi, parce qu'il y a une combinaison entre le premier et le deuxième adjoint. Cela avance bien. On a fini nos consultations préalables, on est dans le choix, je pense, d'ici (vendredi) soir. »
    Représenté par l'agent Jean-Pierre Bernès, comme Corinne Diacre, le Breton dispose d'un CV séduisant, alors qu'il était donc encore sur un banc de Ligue des champions la saison dernière. Il pourrait être secondé par Éric Blahic, déjà passé chez les Bleues en tant qu'adjoint de Diacre (2020-2021).
    Blahic :
    Il avait l'ambition de devenir numéro 1, compte tenu de son apport loué par le groupe tricolore, mais ne serait désormais pas fermé à l'idée de seconder Gourvennec, novice en matière de football féminin. Blahic a été auditionné hier et n'aurait pas écarté l'option d'être l'adjoint d'un autre technicien plus renommé (il a déjà secondé Gourvennec à Guingamp et à Bordeaux).
    Renard :
    L'autre possibilité mène à Hervé Renard. Son profil est très séduisant : il a le charisme rêvé par les dirigeants de la FFF pour trancher avec la période Diacre, une sélectionneuse fermée, en guerre quasi-permanente avec l'environnement des Bleues. Avec Renard, l'équipe de France et tout le football féminin recevraient un vrai coup de projecteur, même si comme son concurrent principal, il ne dispose d'aucune expérience dans ce milieu. Lui aussi pourrait être entouré d'Éric Blahic et/ou d'autres technicien (ne) s rompu(e) s au monde féminin.
    Jean-Michel Aulas dans nos colonnes : « Quelqu'un d'ambitieux, qui ait peut-être l'habitude de diriger des sélections et qui peut-être connaisse le football féminin soit directement, soit par l'intermédiaire de ses adjoints ».
    Au-delà de Gourvennec et de Renard, une surprise est toujours possible. Mais ils n'ont finalement pas été si nombreux à avoir été en course. Sonia Haziraj, sélectionneuse de l'équipe de France féminine des moins de 20 ans, et Gérard Prêcheur (PSG), tous deux intéressés, n'ont pas été contactés. Pas plus a priori que Patrice Lair (Bordeaux). Alors que la Lyonnaise Sonia Bompastor, comme son adjointe Camille Abily, ont prolongé avec leur club jusqu'en 2025.
    Voilà, voilà ...
    En relisant toutes les déclarations de JMA depuis celle de Wendie... tout me porte à croire que des tractations étaient déjà lancées bien avant, je pense, dès le départ de NLG ! ... le flair, peut-être ? ... l'expérience, un peu ?... le dénominateur commun Bernès, sans doute ?
    La partie de bonneteau se termine ! ... 😊😊

  2. dede74
    dede74 - ven 17 Mar 23 à 10 h 54

    Bonjour isabielle,

    Merci pour cet exposé, très intéressant.
    Gourvennec-Blahic, ce ne serait pas mal, je crois, le second était apprécié des sélectionnées, c'est peut-être pour ça que gracieuse l'avait viré ! pour Gourvennec, en dehors du fait qu'il ne connaît pas le foot féminin, il devrait s'y adapter rapidement et Blahic l'aidera bien. Qui plus est, ils se connaissent et, c'est un bon coach.

  3. Dede Passion 69
    Dede Passion 69 - ven 17 Mar 23 à 11 h 31

    Hello,

    Je rajoute juste le petit couplet sur les sousous à propos de H.Renard ....

    " Mais la situation de Renard, sous contrat avec la sélection saoudienne jusqu'en 2027, n'est pas simple. Celui-ci devrait d'abord avoir l'accord du président de la fédération saoudienne. Ses revenus imposants, très largement supérieurs aux 400 000 euros annuels perçus par Corinne Diacre pour diriger les Bleues, pourraient apparaître comme un obstacle, mais Renard n'en ferait pas une question d'argent. "

    Ah bon ! Z'êtes sur ?...😉

    1. isabielle
      isabielle - ven 17 Mar 23 à 12 h 19

      Pas vraiment.... ! ..... mais qui sait ? 😊
      J'ai omis volontairement ce couplet, l'aspect financier, dans le foot en particulier, est toujours négociable dans tous les sens, par toutes les parties, et parfois peut aboutir bien au delà, ou en deçà de ce que l'on imagine... selon les objectifs, les passions, les tremplins attendus et.... les "glorioles" de chacun ! 😍
      (Je sais de quoi je parle par expérience professionnelle)

  4. dede74
    dede74 - ven 17 Mar 23 à 13 h 33

    Il est possible que H.Renard n'en fasse pas une question d'argent mais plutôt une question de retour au bercail... si on le laisse partir, 🤓 il a signé pour préparer l'équipe nationale, locale, ses employeurs vont certainement le lui rappeler !

  5. isabielle
    isabielle - ven 17 Mar 23 à 14 h 37

    Juste une petite info (vue par mon épouse sur des infos en ligne) : Hervé Renard "aurait une porte de sortie" spécifiée dans son contrat... est-ce vrai ? ... ou un délire non vérifié de plus ?
    Soyons patient, Jean Mimi nous expliquera tout rapidement 😊😊

    ALLEZ L'OL... ALLEZ L'OL... ALLEZ !

    1. dede74
      dede74 - ven 17 Mar 23 à 17 h 04

      Je doute que son employeur actuel, ne soit très conciliant et respectueux des engagements, bien qu'avec la FIFA, ça pourrait lui jouer un mauvais tour : exclusion de la CDM pour laquelle son pays est qualifié.

      Ce serait anecdotique de voir ce pays en CDM et nous rejouer la parodie de 1982 😊 (je ne suis pas certain qu'il s'agisse de ce pays, à vérifier)

Les commentaires sont fermés

Suivez-nous
d'heure en heure
d'heure en heure

derniers commentaires
Faire défiler vers le haut