Dernière internationale appelée, Vanessa Gilles évoluera avec le Canada contre l'Islande et la Corée du Sud entre fin novembre et début décembre.
Elles seront donc une bonne quinzaine de joueuses du groupe de Joe Montemurro à rallier leur sélection respective. Après le déplacement au Havre ce samedi (17 heures), un voyage que toutes ne feront pas, les Fenottes auront pour la plupart des affiches internationales à disputer entre fin novembre et début décembre. Vanessa Gilles sera en Normandie ce week-end, avant de partir direction du Canada.
Deux matchs en Espagne
Plus précisément, elle sera en Espagne, puisque c'est là que son équipe nationale disputera deux rencontres amicales pour finir l'année. Comme les États-Unis de Lindsey Horan, les Nord-Américaines évolueront en Europe pour cette dernière plage FIFA de 2024. Les Canadiennes y affronteront l’Islande le vendredi 29, puis la Corée du Sud le mardi 3 décembre. Elles joueront au Pinatar Arena à Murcie.
Cadre de l'équipe, Gilles encadrera une formation à 23 ans de moyenne d'âge. Après son dernier match en milieu de semaine, elle rentrera rapidement en France. Il faudra alors basculer sur le duel à Reims le vendredi 6 décembre. Elle devra logiquement prétendre à y participer.
Le bon côté, c'est qu'elle évitera le voyage A/R France-Canada car je suppose que le RV est fixé sur place.
En effet, ce qui est une bonne chose, idem pour Horan. A voir les temps de jeu, US et Canada ne jouent "que" deux matchs, contrairement aux... 4 de l'Australie. Cependant, l'un d'entre eux est hors fenêtre FIFA, Carpenter sera donc de retour et ne postulera pas pour le 4e match. A noter que ce sont deux double-confrontations, contre le Brésil et Taiwan. Je ne comprends pas bien l'intérêt, surtout pour une équipe pour qui le soufflet est très largement retombé depuis la CDM 2023.
Merci Vanessa pour ton hospitalité en espérant te revoir sous l' érable.
Fin de la saison 2024. Après le shield remporté par le Orlando de Marta (dont c' est paraît-il la dernière saison), une finale playoff entre Orlando et Washington. Rares sont les équipes à avoir réussi le doublé shield/playoff (3 ?) au fil des années. Orlando Pride ? Elles y sont toutes. Washington Spirit ? Pas vraiment et pas des moindres, Bethune, Sarr,
blessées. Le lieu ? Le seul stade au monde dédié au soccer, le CPKC Stadium dans le centre de Kansas City ouvert début 2024 pour un coût de 125 millions de dollars. Let's go Spirit ! Trinity capillairement sobre, une première cette année. 1-0 Barbra Benda bien sur, ouille ouille la gardienne. 54ème Michelle Kang manteau jaune et gris soucieuse. 84ème et rentrée de Carson Pickett joueuse handicapée (née sans avant-bras gauche). Fini, fin de match tendue tendue, le doublé saisonnier 2024 pour Orlando et le premier titre pour Marta au bout de 8 ans d' Orlando Pride.
L' heure du bilan et du marc de café.
Un petit tour à San Diego. 3 entraîneurs dont 2 intérimaires en une saison, le coach 2025 devrait être connu avant 2025. Perle (6 matchs) et Delphine ont fait leur trou. Delphine avec 2 buts et 3 passes décisives en 10 matchs est l' attaquante au meilleur ratio. Avec une meilleure buteuse à 3 en 24 rencontres (Doniak), faibles étaient les chances d' accrocher la huitième place. Le gros point noir, le terrain dont l' état déplorable a empêché la tenue du dernier match contre Louisville, qui fut délocalisé à... Louisville, Kentucky. Le (gros) point positif, Snapdragon a accueilli 215 000 spectateurs payants faisant de San Diego la deuxième meilleure affluence au monde en 2023 derrière Arsenal en soccer (moyenne 20 718 contre 29 999 par match). L' abonnement de base 2025 SDW est de 215$ pour 13 matchs à domicile (prospective : 20 718 moyenne spectateurs x 215$ = 4 454 370$).
2025 première saison sans draft à venir, la ligue ayant adopté le système européen des transferts. Énorme nouveauté, à quoi faut-il s' attendre ; des groupes stables, chamboulés, quelles arrivées outra USA ? Autre énorme et unique au monde, la première saison de la USL Super League après son galop d' essai réussi de 2024. Un second "championnat" de première division en parallèle de l' historique. Entente, concurrence, coupe commune ? Et la fédé, à commencer par Emma Hayes, comment y suivre les joueuses US ? Si je peux aider, je confierais la USLSL à Twila Kilgore au sein de la USWNT. Gros flou, un exemple, Washington où le Spirit de Mme Kang NWSL devra partager le stade entre autre, avec DC Power USLSL. Deux équipes deux calendriers.
Bilan global des sélections plus que positif, or aux JO, troisièmes aux Mondials U20 et U17, tout roule. Tout bonnement les sélections mondiales les plus performantes. Déjà fait mais elles méritent une redite, hommage aux NordCo championnes du monde U20 et U17. À plus long terme, 2026, intégration de Boston en NWSL qui passerait à 15 franchises pour l' instant. À encore plus long terme (?), l' alignement des calendriers USA/Europe. Mais le future proche c' est Wembley le 30/11 où la fédé US espère plus de 82 000 spectateurs qui hélas se passeront d' espresso ;
Mallory, Sophia et Trinity étant ménagées. Mais quel groupe, de tête 6 joueuses de moins de 22 ans, pas Cat (grrrr !!) mais Phallon Tullis-Joyce pour une possible première sélection à 28 ans (je croise les doigts). See you soon Vaness.