OL : Janice Cayman revient sur sa polyvalence

Milieu offensive de formation, Janice Cayman joue les pompiers de service cette saison à l'OL. Face aux différents pépins physiques, la Belge dépanne un peu partout. Un trait de caractère qui colle bien à la Lyonnaise.

Cette saison, Janice Cayman a franchi la barre symbolique des 50 matchs joués avec l’Olympique lyonnais depuis son arrivée entre Rhône et Saône à l’été 2019. A 33 ans, la Belge va disputer une nouvelle finale de Ligue des champions après celle remportée dès sa première année avec l’OL. Le 21 mai prochain, Cayman ne devrait pas être titulaire mais il y a fort à parier que l’ancienne joueuse de Montpellier s’invitera à la fête en cours de match. Depuis son arrivée, Janice Cayman joue en effet les pompiers de service à l’OL et ce dévouement s’est encore plus fait ressentir cette saison et les différentes blessures qui ont touché l’effectif de Sonia Bompastor. Milieu offensive de formation, Cayman a dépanné également comme latérale droite.

"Je joue un peu de partout (rires) mais ma préférence c’est quand même milieu offensive à droite. Je vois ça comme une force car ça me permet de jouer plusieurs postes et plus tout court, a confié la Belge sur OLPlay. C’est un challenge et j’apprend beaucoup de choses. Ça devient de plus en plus naturel."

Un lien entre toutes les joueuses

Janice Cayman est la preuve qu’il n’y a pas d’âge pour évoluer et avec déjà 27 rencontres disputées cette saison, celle qui a été élue meilleure joueuse belge de l’année a largement battu son total de la saison dernière (16). Rendre service pour le bien du collectif, c’est finalement un trait du caractère qui colle bien à Cayman, qui est considéré comme le trait d’union entre les joueuses françaises et étrangères au sein du vestiaire des Fenottes. "J’ai toujours eu ça en moi car pour moi le foot est un sport d’équipe. Bien sûr que je veux jouer le plus possible mais ce n’est pas toujours la cas et on a besoin de tout le monde. Je m’évertue à faire en sorte que tout le monde se sente bien et quand je vois une étrangère parler français et une Française parler en anglais, ça montre qu’il y a quelque chose dans ce groupe."