(Photo by PHILIPPE DESMAZES / AFP)

OL : un début d'année 2022 en haute altitude

L'Olympique lyonnais entre dans le vif du sujet dès ce début d'année 2022 qui sera marqué par la venue du Paris Saint-Germain à Décines, ce dimanche, avant la réception de l'AS Saint-Etienne dans un peu plus de deux semaines.

Privé des 16es de finale de la Coupe de France en ce premier week-end de janvier suite à son exclusion après les incidents survenus face au Paris FC (lire ici), l'Olympique lyonnais va débuter son année 2022 par un choc en Ligue 1 avec la réception du Paris Saint-Germain, dès ce dimanche soir (20h45). Un match qui va donner le ton à la deuxième partie de saison du club rhodanien alors que les deux premiers mois de l'année proposent de nombreux chocs face à des adversaires directs pour le podium en fin de saison.

Seulement 13e de Ligue 1 au terme de la première partie de saison, l'Olympique lyonnais est bien loin des attentes mais également de son objectif de fin de saison : terminer sur le podium du championnat. Relégués à 9 points de l'Olympique de Marseille, les Rhodaniens - qui ont un match de moins à jouer face à l'OM - savent qu'ils n'ont plus le droit à l'erreur s'ils veulent intégrer le top 3 au soir de la 38e journée. Une opération remontée qui débute dès ce dimanche soir (20h45) avec la réception du Paris Saint-Germain dans le cadre de la 20e journée du championnat.


Des mois de janvier et février relevés


Exclus de la Coupe de France, les Lyonnais vont donc entamer leur année 2022 par la réception de l'ogre parisien. Une équipe parisienne qui caracole en tête du championnat et qui possède déjà 22 points d'avance sur la formation lyonnaise à l'issue des six premiers mois de compétition. Un gouffre entre deux équipes avec des dynamiques opposées. Certes, même si le jeu parisien n'est pas flamboyant ces dernières semaines, les joueurs de la capitale remportent des matches et vont se présenter à Décines dans la peau des favoris malgré quelques absences (lire ici), eux qui restent sur deux cinglantes victoires dans le Rhône (5-1 en Coupe de France en mars 2020 et 4-2 en mars 2021 en Ligue 1).

Mais le Paris Saint-Germain sera tout simplement un amuse-bouche pour les Lyonnais, eux qui auront deux premiers mois très relevés en 2022. En effet, après les Parisiens, l'Olympique lyonnais devra se déplacer à Troyes (16 janvier), une équipe jouant le maintien, avant de recevoir Saint-Etienne (21 janvier), pour le derby à l'occasion du dernier match de janvier. Toutefois, la suite s'annonce autant relevée avec des déplacements à Monaco et Lens (6 et 20 février) et les réceptions de Nice et Lille (13 et 27 février). Une chose est claire : le 27 février au soir, on saura si les joueurs de Peter Bosz sont revenus à la lutte pour le podium.


Le Covid-19 vient jouer les trouble-fêtes


Relativement épargnés depuis le début de la saison, la France et le monde du sport subissent de plein fouet la 5e vague du virus avec le variant Omicron. Depuis plusieurs semaines, les contaminations augmentent régulièrement dans l'hexagone et les acteurs du football n'y échappent pas. Une reprise de l'épidémie qui a contraint l'Olympique lyonnais à annuler son stage prévu en Espagne du 1er au 5 janvier (lire ici) en raison de plusieurs cas au sein de l'effectif professionnel. Lucas Paquetá, testé positif lors de ses vacances à Dubaï est toujours bloqué aux Emirats arabes unis.

Une situation que connaît également le Paris Saint-Germain. Les joueurs du club de la capitale sont également impactés par cette reprise épidémique et quelques absences pourraient intervenir pour la rencontre de dimanche dont la star argentine Lionel Messi. Des absences ainsi que des reports de matches pourraient être à prévoir en janvier. Une situation pouvant rebattre les cartes pour certaines équipes obligeant quelques unes d'entre-elles à s'appuyer sur leurs jeunes issus du centre de formation.


Peter Bosz, deux mois pour redresser la barre


Ces deux premiers mois de l'année 2022 seront également décisifs pour la suite de l'avenir de Peter Bosz sur le banc de l'Olympique lyonnais. Arrivé en mai dernier afin de prendre la place de Rudi Garcia, le technicien néerlandais peine à faire prendre "la mayonnaise". Son style de jeu basé sur le pressing et notamment la règle des "5 secondes" entre la perte et la récupération du ballon ne porte, pour l'instant, pas ses fruits. Si sur la scène européenne le bilan est parfait avec cinq victoires et un nul lors de la phase de groupes de la Ligue Europa et une qualification pour les 8es de la C3, le bilan est bien maigre en Ligue 1 avec seulement 6 victoires en 18 matches.

Pour l'ancien entraîneur de l'Ajax Amsterdam et du Borussia Dortmund, l'ultimatum a été fixé par son président à la fin du mois de février (lire ici). Pour le Néerlandais, ce début d'année est très important afin de relever la barre et remettre son équipe sur le droit chemin. Mais Peter Bosz devra composer avec les absence de Karl Toko-Ekambi, Islam Slimani et Tino Kadewere, tous à la CAN. Trois absences dans son secteur offensif, obligeant l'entraîneur à trouver la bonne formule pour ces premières semaines de compétition, lui qui espère toujours la venue de Sardar Azmoun (lire ici).

Le PSG pour commencer 2022 avant des équipes jouant le maintien puis des adversaires directs avant de retrouver la Coupe d'Europe en mars. Autant dire que l'Olympique lyonnais va connaître des mois de janvier et février en haute altitude. En cas de chute, le podium risque d'être perdu définitivement avant même le début du sprint final.

1 commentaire
  1. Avatar
    Gritup - lun 3 Jan 22 à 15 h 28

    En attendant la signature éventuelle de Azmoun, et avec Paqueta bloqué à Dubaï, on commence à manquer cruellement d'attaquants !

    Restent Dembélé seul en pointe, et Cherki et Aouar chacun sur leur côté, sans compter Shaqiri. Déjà que le problème de l'OL depuis quelques années est de manquer d'ailiers rapides, le problème s'aggrave encore davantage !

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