Les joueurs du CA Pontarlier à l'entraînement
Les joueurs de Pontarlier à l’entraînement (Facebook CA Pontarlier)

Coupe de France : Pontarlier n’a rien à perdre et tout à gagner contre l’OL

Avec cinq divisions d’écart, le CA Pontarlier - OL de dimanche (14h30) est l’essence même de ce que représente la Coupe de France. Malgré la montagne à gravir, le club haut-doubien accueille ce 32e de finale avec sérénité, conscient d’avoir tout à gagner.

La consigne est passée depuis quelques heures dans le Haut-Doubs. Face à l’engouement populaire qu’a créé ce 32e de finale de Coupe de France, il a été demandé aux supporters de ne pas attendre le dernier moment pour se présenter devant les grilles du stade Léo Lagrange à Besançon. Peu habitué à jouer devant 10 000 spectateurs, le CA Pontarlier ne souhaite pas se faire dépasser par les évènements pour que la fête soit belle pour l’ensemble des supporters ayant fait l’heure de route qui sépare Pontarlier de la préfecture du département.

Depuis maintenant un mois et le tirage au sort de ce tour de Coupe de France, c’est toute une ville qui est dans l’euphorie, l’excitation de recevoir le grand OL. Ce dernier a certes perdu son lustre d’antan, mais reste l’une des références du football français sur ces 20 dernières années. Alors forcément, quand un club septuple champion de France débarque en ville, les yeux sont avant tout ceux de grands enfants. "J’ai dans mon effectif beaucoup de joueurs qui ont la trentaine ou en sont proches donc ils ont grandi avec cet OL dominant et qui rafle presque tout, nous a confié Jean-Luc Courtet, l'entraîneur du CAP. Donc ça représente forcément quelque chose pour eux."

Dimanche, la magie de la Coupe de France opérera de nouveau avec un duel entre un club de National 3 et un autre de Ligue 1. Cinq divisions séparent le CA Pontarlier et l’OL. Une classe d’écart qui peut laisser penser que le verdict final ne sera qu’une simple formalité. Cela peut être le cas si l'OL fait preuve du même sérieux d'avant la trêve hivernale. Mais malgré "la montagne bien supérieure", le CAP compte bien s’appuyer sur son dernier 32e de finale pour tenter de faire l’exploit.

C’était en 2018 face à Montpellier et les Pontissaliens avaient poussé le MHSC jusqu’à la séance des tirs aux buts (1-1, 2-4 aux TAB). C’était certes dans le stade champêtre de Pontarlier avec cette atmosphère propre à la Coupe, mais les hommes de Jean-Luc Courtet espèrent bien revivre pareil scénario avec une première qualification pour les 16es de la compétition. Un moment qui serait historique et qui l’est déjà de toute façon pour l’équipe septième de National 3, mais aussi pour tout un club.

Cette magie de la Coupe permet à des horlogers, employés de supermarché, enseignants, agents immobiliers ou encore infirmiers de se frotter à deux champions du monde (Tolisso, Tagliafico), à des vice-champions du monde (Caleta-Car) ou tout simplement des références européennes comme Alexandre Lacazette. Il y a donc de l’excitation de gravir une montagne qui s’apparente à l’Everest, même si Jean-Luc Courtet appelle ses joueurs "à ne pas jouer le match avant". Mais aussi de l’espoir de faire un gros coup contre une formation lyonnaise amputée par les absences (Lovren, Baldé, Nuamah) et les départs (Jeffinho, Kadewere) afin de continuer à rêver et repousser encore un peu les tracas du quotidien du National 3.

3 commentaires
  1. Avatar
    patsso - ven 5 Jan 24 à 8 h 23

    Effectivement, L'OL a tout à perdre surtout avec un seul attaquant...

    1. Avatar
      Bamaki - ven 5 Jan 24 à 9 h 36

      C'est vrai qu'avec le trio Cherki Lacazette Moreira on a pas d'attaque pour battre Pontarlier...

  2. Avatar
    XUO - ven 5 Jan 24 à 9 h 21

    " Rien à perdre et tout à gagner...."
    Formulation curieuse qui ne saurait s'appliquer à une rencontre à élimination directe. C'est même le vainqueur qui aura plus à perdre qu'à gagner: " Il y a loin de la Coupe aux lèvres. "

Les commentaires sont fermés

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