OL : contre l’OM, "tous les ingrédients étaient réunis pour être motivé"

Vainqueur de l’OM, dimanche, l’OL a réalisé une prestation aboutie. Ce succès à Marseille a laissé des regrets chez les joueurs sur la saison mais sur le plateau de "Tant qu’il y aura des Gones", l’atmosphère d’un Olympico a clairement joué dans la prestation lyonnaise.

"Ça me fait chier de voir ce qu’on est capable de faire". Dimanche, après le succès à Marseille, Anthony Lopes ne s’est pas caché. De retour dans le onze lyonnais, le gardien de l’OL s’est montré satisfait de la victoire et de la prestation collective au Vélodrome. Seulement, ce large succès (0-3) a laissé un goût d’amertume chez le Portugais mais pas que. De Lopes à Moussa Dembélé en passant par Karl Toko-Ekambi, nombreux sont les joueurs lyonnais à avoir regretté que la partition jouée à Marseille n’ait pas été plus souvent au rendez-vous. On peut difficilement leur donner tort.

Contre l’OM, les hommes de Peter Bosz ont pour une fois renié leurs principes de jeu, en se montrant beaucoup plus attentiste et procédant par contres. Une tactique calquée sur celle de Feyenoord contre ces mêmes Marseillais quelques jours plus tôt, le pressing tout terrain en moins. Tout n’a pas été tout rose et l’OL aurait très bien pu repartir bredouille du sud de la France si Milik avait été plus précis ou si Antony Gautier avait estimé que la main de Moussa Dembélé était volontaire. Seulement, dimanche, les éléments ont été en faveur des Lyonnais. "C’était un match à enjeux pour les deux équipes et l’OL a eu plus de nerfs sur cette rencontre. On aurait juste aimé qu’ils en aient un peu plus dans la saison, a également regretté Nicolas Puydebois dans Tant qu’il y aura des Gones. On a été provoqué la réussite. Cette fois, ça a tourné en faveur de l’OL parce qu’il y avait ce petit supplément d’âme que les joueurs n’ont pas eu par moment dans la saison et sur ce match, ils ont réussi à faire tourner la décision en leur faveur."


"Contre le PSG ou l'OM, la motivation monte toute seule"


Dimanche, une victoire lyonnaise n’était pas forcément attendue sur le papier contre une équipe qui se bat pour la Ligue des champions mais n’a finalement rien d’une surprise. Dans cette saison en montagnes russes et même les précédentes, les joueurs de l’OL ont toujours eu cette faculté à se sublimer quand l’affiche le voulait. De quoi renforcer un peu plus ce sentiment que les coéquipiers de Malo Gusto choisissent peut-être inconsciemment leurs matchs. Invité de l’émission TKYDG et ayant joué presque 500 matchs dans sa carrière, Jérémy Clément assure que cette mentalité est propre à l’être humain car "contre Paris, Marseille ou Saint-Etienne, il y a des bons joueurs en face, tu as envie de te confronter à ces joueurs-là, aux ambiances de ces stades."

Avec seulement une défaite dans les six matchs contre le PSG, l’OM ou l’ASSE, l’Olympique lyonnais prouve bien qu’il aime les grosses affiches. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si avant la déroute contre West Ham à domicile, les Lyonnais s’étaient montrés à leur avantage sur la scène européenne. Entre les cadors français et la Coupe d’Europe, il règne une odeur de grand événement, de souffre et donc d’une adrénaline décuplée. Voir des joueurs se transcender dans ce genre de rencontres n’a rien d’une surprise et c’est finalement dans des matchs plus "lambdas" que l’on voit le vrai caractère des hommes de Peter Bosz.


Une victoire à confirmer à Metz


Cette saison 2021-2022 a prouvé qu’il était bien plus difficile de se motiver pour un déplacement chez le 15e de Ligue 1 que contre le top 3 français. "A Marseille, il y a le public, il y a un bel adversaire, un beau stade. Tous les ingrédients étaient réunis pour ne pas avoir besoin d’être motivé parce que ça monte tout seul, a poursuivi notre consultant. C’est plus difficile de se motiver pour aller à Brest ou à Metz mais c’est l’être humain qui est comme ça. C’est ce qui fait la différence entre des bons joueurs et des Messi et Ronaldo qui veulent tellement battre des records qu’ils sont presque toujours à 100%."

Vainqueur de l’OM et relancé dans la course à l’Europe, l’OL se déplace dimanche à Metz. Cette rencontre en Moselle est peut-être bien le véritable juge de paix de la fin de saison lyonnaise plus que l’Olympico. Avec Metz, Nantes et Clermont pour finir cette saison, neuf points sont censés arriver dans la besace de l’OL à la vue des adversaires. Mais avec ces Lyonnais, il ne faut jurer de rien.

6 commentaires
  1. Avatar
    Beeeeen - mar 3 Mai 22 à 10 h 31

    Ha bon ? Notre problème c’est les petits matchs ? Alors pourquoi on prend le bouillon contre Rennes ?

    Notre problème c’est le placement du bloc et l’absence de compensations défensives. Ni plus ni moins, tourner autour du pot avec ces histoires de leaders, de caractère, n’y changera rien du tout c’est une fausse piste.

    1. Broglinnn
      Broglinnn - mar 3 Mai 22 à 10 h 48

      Salut beeen
      Tu es bloqué contre Bosz...c'est pas aussi simple qu'un manquement du coach dans le placement collectif du bloc...
      On manque de profil mobile et volontaire dans le 11 surtout quand on a osé aligné dans le 11 aouar et Dubois..ce qui veux dire qu'on est certains de perdre tout 2nd ballon dans 25% du terrain...
      Malo nous récupère un nombre incroyable de ballons par son envie et sa vitesse..Si on avait l'équivalent au milieu on serait pas 7ème.

      A mes yeux le défaut de Bosz est d'avoir cédé aux pressions du club pour aligner Aouar aussi souvent...même si il osé le sortir pendant une période assez longue.

      Espérons que JMA/Ponsot/cheyroux vont travaillé pour lui cet été...sinon j'ai bien peur que la saison prochaine soit pas mieux.

      1. OLVictory
        OLVictory - mar 3 Mai 22 à 10 h 53

        Mettre toute la faute sur Aouar et Dubois c'est pas très nuancé non plus.
        Pour Aouar est-ce qu'il y avait vraiment une bonne solution avec un ou des autres joueurs qui auraient fait mieux à ce moment-là ?
        On ne peut pas aligner le Malo du mois d'avril dans des matchs de novembre ou décembre dernier, ça serait trop simple aussi.

  2. JFOL
    Juni forever OL - mar 3 Mai 22 à 12 h 09

    Le problème viendrait en grande partie d'un manque de motivation !
    Sans blague 🤣
    Bosz n'est donc pas psychologue, voilà pourquoi cela ne fonctionne pas mieux

    Le remplacer ne résoudra en rien le problème sportif du club !
    Il faut remplacer quelques unes de nos chèvres par de vrais joueurs de foot, des mecs capable de courir sur toutes les pelouses et pendant 95 min

  3. Avatar
    Sony07 - mar 3 Mai 22 à 19 h 56

    La MOTIVATION devrait être un des éléments qui font choisir un joueur, alors qui au club a la compétence pour ça ? J'ai toujours dit et je ne suis pas le seul, qu'il vaut mieux un joueur un peu moins doué, un peu moins technique mais qui compenserai avec de la grinta cf Toulalan avec Aouar, même si les puristes me diront qu'ils ne jouent pas au même poste, c'est l'idée. C'est sans doute ce vers quoi il faut tendre pour le prochain mercato, l'idéal étant des supers avec la niaque comme Lisandro mais ça sera dans 10 ans....

    1. JFOL
      Juni forever OL - mar 3 Mai 22 à 22 h 51

      Exactement !
      Faut arrêter peut être de recruter des joueurs "star" ou "tête de gondole" ou qui ont fait une seule bonne saison dans leur club comme un certain Tiago Mendes par ex
      Faut revenir aux sources et recruter des noms moins ronflants, des savanier, des Laborde ... et les associer à nos 4 ou 5 joueurs issu du centre
      En tout cas, cette intersaison, faudra que le club fasse mieux qu'habituellement pour retrouver le podium l'an prochain

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